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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 15:52
Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, le 6 juillet 2012 à Paris
Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, le 6 juillet 2012 à Paris (Photo Jacques Demarthon. AFP)

Pour le ministre des Affaires étrangères, une telle intervention pourrait être menée par les forces africaines, avec le soutien de la communauté internationale.

Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a averti jeudi que l’usage de la force dans le nord du Mali était probable «à un moment ou à un autre» et que, pour Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) et ses alliés, la France était «l’ennemi principal».

Laurent Fabius a expliqué qu’au Mali, il fallait «essayer de rétablir la légalité constitutionnelle au Sud», évoquant les «efforts de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et de l’Union africaine (UA), appuyés maintenant par une résolution (du Conseil de sécurité) de l’ONU (...) pour faire qu’il y ait un gouvernement inclusif, pour que la junte soit mise hors-la-loi».

«A partir du moment où la légalité sera rétablie au Sud, il faut s’intéresser au Nord, c’est-à-dire qu'à un moment ou à un autre, il est probable qu’il y aura utilisation de la force», a estimé le chef de la diplomatie française. Une telle intervention serait menée par des Africains avec un soutien international, a-t-il précisé.

«La France pour des raisons évidentes ne peut pas être en première ligne» de cette éventuelle intervention, selon Laurent Fabius, qui a fait valoir «le risque d’une réaction contre le colonisateur» français. La France a été la puissance coloniale d’Etats de la région.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a, dans une résolution adoptée la semaine dernière, appelé à des sanctions contre les rebelles du nord du Mali qui s’allieraient à Al-Qaeda. La résolution «soutient pleinement» les efforts de la Cédéao et de l’UA pour régler la crise au Mali. Mais elle ne leur donne pas encore de mandat de l’ONU pour déployer une force africaine contre les rebelles.

Le Conseil se contente «de se déclarer prêt à examiner plus avant cette requête une fois que des informations supplémentaires auront été fournies en ce qui concerne les objectifs, les moyens et les modalités du déploiement envisagé».

La Cédéao prépare depuis des semaines l’envoi éventuel d’une force au Mali, dont l’effectif est fixé à 3 300 hommes. Ses dirigeants ont appelé le Conseil de sécurité à «accélérer» l’adoption d’une résolution autorisant son déploiement.

«Affaire extrêmement grave»

Interrogé sur une possible intervention militaire, un porte-parole du département d’Etat américain, Patrick Ventrell, s’est contenté de répondre «qu’il y avait des options sur la table (mais que) des décisions n’avaient pas été prises». «Le Mali, c’est une affaire extrêmement grave, car c’est la première fois que des terroristes se greffent sur des villes importantes et sont peut-être en situation de se greffer sur un Etat», a souligné Laurent Fabius.

Evoquant les six otages français détenus au Sahel par Aqmi, le ministre a déclaré que «nous avons toutes les raisons de penser qu’ils sont en vie». Interrogé pour savoir s’ils étaient détenus ensemble, il a répondu par la négative. Quatre des otages, employés du groupe nucléaire Areva et de son sous-traitant Satom, ont été enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit dans le nord du Niger, avec trois autres personnes, libérées depuis.

Deux autres ont été kidnappés le 24 novembre 2011 par des hommes armés dans leur hôtel à Hombori (nord du Mali) et emmenés vers une destination inconnue.

A la faveur d’un coup d’Etat à Bamako, le nord du Mali est tombé fin mars aux mains des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), et surtout des groupes islamistes Ansar Dine et Mouvement pour l’unicité ainsi que le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), et de leur allié Aqmi. Les islamistes ont chassé mercredi le MNLA de son dernier bastion et sont désormais les maîtres de toutes les grandes villes du nord du pays.

(AFP)

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 23:37

l’élection du Maire et l’adjoint au Maire de la ville de N’Djamena a failli faire éclater le parti unique de Deby. En effet, le Gargantua du Parti en la personne de Haroun Kabadi dont les appétits pantagruéliques  n’ont d’égale que son immense caricature physique, aurait pris une petite somme (petite somme, comparée aux habitudes de M.) de deux cent millions de CFA d’Oumar Abdallah pour l’élire en tant que Maire de la ville de N’Djamena, avec comme adjointe Ittir Deby.  Pour les militants du parti unique, c’est le pas qu’il ne fallait pas franchir. Les militants ont jusqu’au cou le fait qu’Ittir soit désignée comme adjointe. D’abord on se rappelle qu’elle a été platement battue par son challenger malgré les millions de CFA qu’elle avait déversés.  Son frère de Président qui veut avoir coute que coute un autre Deby à un perchoir (la boulimie du Pouvoir propre à la famille), a fait annuler les élections pour la faire « élire  brillamment » au cours d’une seconde élection. Ensuite, on sait aussi que les sœurs de Deby ont une réputation de prédatrices au Tchad, tant elles ont la main mise sur les Douanes du Tchad et principales organisatrices de la fraude. Mieux, Ittir la plus arrogante et suffisante, est bi – analphabète : ni arabe local, ni français. Elle parle parfaitement le Beria et balbutie un peu le Goran. Peut être c’est suffisant. D’ailleurs ces ignares des tchadiens, ça fait 30 ans qu’ils sont sous le joug de Beria Goran et que s’ils ne les parlent pas, tant pis pour eux. De toutes les manières Ittir Deby va leur parler en Beria et gare à celle ou celui qui fait semblant de ne pas l’avoir comprise. Bref ! A la désignation du ticket Oumar Abdallah – Ittir, les cadres du MPS auraient menacé de démissionner en bloc, créant ainsi du jamais vu dans les annales du MPS. Après une semaine d’effervescence, Kabadi n’arrive toujours pas à faire passer son ticket, alors Deby en personne débarque le jeudi 12 juillet et désigne un autre Ticket : un certain Djimet Ibet de souche inconnue, venu du PLD pour gouter la sauce MPS, véritable prédateur au service des enfants Deby, fut nommé Maire titulaire et Ittir  (oui, Deby est sans pudeur quand il s’agit de responsabiliser un membre de sa famille nucléique), comme adjointe. Après la réunion, Deby a reçu en aparté Oumar Abdallah Lebine à qui il aurait promis un poste ministériel dans le prochain gouvernement. Oumar Abdallah connaît trop que bien Deby pour croire à ses promesses. Et les Lamy fortains et les N’Djamenois  dans tout ça ?

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 23:16


PING ET DLAMINI-ZUMA.jpg

 

La Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma a été élue présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), le dimanche 15 juillet au soir, à Addis-Abeba, lors du 19e sommet de l’institution. Quatre tours ont été nécessaires aux chefs d’Etats réunis en huis clos pour départager le Gabonais, Jean Ping, président sortant, et sa concurrente.

Au premier tour, Dlamini-Zuma a emporté 27 voix contre 24 pour Ping. L’écart n’a ensuite cessé de s’élargir. Au deuxième tour, la ministre sud-africaine des Affaires intérieures a gagné deux partisans supplémentaires (29 voix contre 22), avant d’en totaliser 33 contre 18 au troisième tour.

C’est alors que Jean Ping s’est désisté[1]. Il restait à son opposante à gagner le vote de confiance. En janvier dernier, la configuration était diamétralement opposée et Ping n’était pas parvenu à emporter la majorité des deux-tiers des voix nécessaire à l’élection du président, malgré le désistement de la Sud-Africaine.

EXPLOSION DE JOIE

Cette fois-ci, cette dernière a su s’imposer haut la main avec 37 voix. Dès que les résultats ont été rendus publics, les partisans de la Communauté des Etats d’Afrique australe (SADC) ont explosé de joie dans les couloirs du siège de l’UA où se tiennent les travaux du sommet.

La bataille entre Ping et Dlamini-Zuma, qui a duré plus de 6 mois, se termine donc au premier soir du sommet, avec la victoire de la candidate du pays d’Afrique subsaharienne le plus puissant. C’est la première fois qu’un anglophone dirigera la Commission de l’UA.

QUI EST LA NOUVELLE PRESIDENTE DE LA COMMISSION DE L’UA ?

Si la nouvelle présidente de la Commission de l’Union africaine et ministre sud africaine de l’Intérieur, Nkosazana Dlamini-Zuma, a été mariée avec le président Jacob Zuma, elle ne lui doit pas sa position. Cette figure du parti au pouvoir siégeait au gouvernement depuis 1994.

Certes, c’est une « Zuma ». Oui, elle est ministre d’un gouvernement présidé par son ex-mari. Comme lui, elle est zouloue. Mais il ne faut pas s’y méprendre : Nkosazana Dlamini-Zuma, élue ce dimanche à la tête de la Commission de l’Union africaine, ne doit rien – ou si peu – à Jacob Zuma.

Ministre sans interruption depuis l’élection de Nelson Mandela en 1994, c’est un poids lourd du Congrès national africain (ANC, parti au pouvoir en Afrique du Sud). Lors de la conférence de Polokwane, en 2007, son nom a même circulé pour succéder à Thabo Mbeki à la présidence. À 62 ans, elle gère un portefeuille important, celui de l’Intérieur. La compétence de cette travailleuse discrète, qui est parvenue à redresser un ministère autrefois synonyme d’inefficacité et de corruption, est unanimement reconnue.

Militante anti-apartheid depuis l’adolescence, elle s’exile dans les années 1970. Elle étudie la médecine en Angleterre avant de revenir sur le continent, au Swaziland. C’est là qu’elle rencontre Jacob Zuma, qu’elle épouse au début des années 1980 (la date exacte de leur mariage est incertaine). Après la chute de l’apartheid, Nelson Mandela la nomme ministre de la Santé. Son baptême du feu politique est rude : elle croise le fer avec les groupes pharmaceutiques sur la question des brevets et se retrouve accusée de mal gérer le budget de la prévention contre le sida. Nkosazana Zuma (comme on l’appelle encore à l’époque) était pourtant l’une des premières à alerter sur la gravité de l’épidémie, à une époque où le déni dominait chez ses pairs. Les critiques la touchent. C’est alors qu’« elle se retire dans une coquille défensive », note William Gumede, auteur d’un ouvrage de référence sur Thabo Mbeki, dont elle est très proche.

BUCHEUSE

En 1998, elle divorce de Jacob Zuma. « Je crois qu’elle ne supportait plus ses autres femmes, indique Jeremy Gordin, biographe de l’actuel président sud-africain. Mais ils ont gardé un profond respect l’un pour l’autre. »

L’année suivante, Thabo Mbeki confie à cette militante de la renaissance africaine le portefeuille des Affaires étrangères. À ce poste, qu’elle occupera pendant dix ans, Nkosazana Dlamini-Zuma se taille à l’Union africaine une réputation de bûcheuse coriace. Pour perfectionner son français, elle n’hésite pas à passer trois semaines en immersion dans l’Hexagone. Après dix-sept années au sommet dans son pays, une haute responsabilité à l’échelle du continent - avec son lot de crises - l’attend désormais. 


In Jeune Afrique

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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 21:37

  camairin.gif

Un article publié par le quotidien LeJour révèle que les nouveaux aéronefs acquis par le gouvernement pour la compagnie nationale aérienne ont coûté plus de 3 fois le prix réel.

 

Un article publié par le quotidien Le Jour révèle que les nouveaux aéronefs acquis par le gouvernement pour la compagnie nationale aérienne ont coûté plus de 3 fois le prix réel.

Au lieu de 20,5 milliards de Fcfa, comme acheté par le Cameroun, les avions de types MA60 fabriqués par Xi’an Aircraft Industrial Corporation, coûtent aujourd’hui autour de 6,3 milliards de Fcfa l’unité. L’information figure dans les colonnes du journal Le Jour de ce 13 juillet.

A en croire le quotidien privé, qui dit tirer ses informations d’une source proche du dossier, l’entreprise chinoise, en 2007, a vendu les mêmes aéronefs (15 au total) à Merpati Nusantara Airlines, une compagnie indonésienne au prix unitaire de 14 millions de dollars soit un peu plus de 7 milliards de francs. Or entre temps, à cause de problème technique décelé sur ces appareils, Xi’an Aircraft Industrial Corporation a décidé de ramener le prix à 6,3 milliards de francs.

Cela signifie que Camair-Co qui a acquis ses deux avions à 41 milliards de francs (un avion lui ayant été offert gracieusement), a payé plus de 3 fois le prix normal. Pourtant de l’avis même de Robert Nkili, le ministre des Transport qui à conduit les négociations, l’objectif était de faire économiser de l’argent à l’Etat du Cameroun.

Par Jean-Marie Nkoussa
Souce : camerounactu.net 

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 13:00

 On se demande pourquoi Deby a nommé Younousmi au poste de SGP ? On se rappelle que l’épée de Damoclès avait longtemps pesé sur Younousmi et surprise il le nomma SGP. A voir ce qu’on vit, les vrais patrons de la Présidence sont : Gatta Goulou, le SGPA et le petit Zakaria.

Gatta Goulou – Cet homme lugubre, tapi dans le pagne de Hinda, a établi des tentacules inimaginables comme il en avait laissé des traces indélébiles à la BEAC. Gatta, c’est le tonneau des danaïdes, il n’en finit pas de se remplir les poches. Il a fait endetté le Tchad jusqu’au cou, une dette insoutenable. Le fameux hôtel Hilton en construction a Ndjamena, c’est lui, l’hôpital moderne avec les Mme Ortega et compagnie, c’est lui, la dette faramineuse de Exim Bank China avec des démarcheurs soudanais douteux pour la construction d’un aéroport, c’est lui, on vous passe du reste. Cet homme sait servir sans oublier ses arrières, biberon financier de Hinda, il est ministre délégué à la présidence, chargé des infrastructures et en même temps directeur de cabinet civil. Pour faire aboutir un dossier fumeux auprès des Deby, il lui faut annoncer d’entrée de jeu ce qu’il gagnera via ses tentacules, et vous verrez, le reste suivra.

Le SGPA – Chef de canton et émir du grand hadj par la volonté de Hinda, lui, les dossiers c’est son calvaire. Toute une cohorte des cadres supérieurs mis à sa disposition par Hinda pour le former, le conseiller, l’appuyer et l’assister dans les réunions avec les membres du Gouvernement, mais rien à faire, il n’y comprend rien, ni à la lecture, ni par l’explication. Et pourtant, tout passe par lui et c’est à lui qu’on s’adresse pour retrouver le petit papier ; son titulaire, Younousmi est complètement hors-circuité.  En vain ! Pour qu’il devienne attentif, alors parlez-lui des marabouts et des charlatans.

Zakaria-Dircab Adjoint, fils de l’autre, ayant mis en faillite Toumaï Air Tchad, passe le clair de son temps aux coups de file, aux causeries sans fin, à l’intimidation de certains. Lui, il se voit déjà futur président du Tchad. Mais ne nous  en faions pas, l’alcool aura raison sur lui et dans le milieu Béri et même dans l’Itnoland, il ne fait pas partie du décompte.

 

Dans l’ambiance actuelle, bon nombre des conseillers et autres cadres ne savent à quel saint se vouer. Chaque matin, ceux qui ont un peu de chance, attendent le passage furtif d’un Barka Issa ou d’un Allabou pour essayer de glaner quelques informations de l’intérieur ou bien leur en communiquer quelques-unes qu’ils pourraient souffler à l’oreille de Deby, dans l’espoir de faire entendre son nom par celui-ci. Cette maison fort bizarre où d’autres de l’extérieur voudraient y entrer, vit dans une ambiance où chacun au fond de lui-même attend que quelque chose se passe sans avoir le courage de parler à haute voix.

Alors, sans lui causer du tort, on se poserait bien la question de savoir que fait Younousmi dans cet enclos. N’est il pas en résidence surveillée? Selon les mauvaises langues, Deby l’aurait somme de faire rapatrier son immense patrimoine financier mis en sécurité en dehors du Tchad. Si non ? On ne lui souhaite pas le sort de Mahamat Saleh Annadif, mais à voir ce qui se passe au quotidien dans cette maison, on ne lui voit pas un avenir radieux.

 

Correspondance particulière de la présidence du Tchad

 

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 23:51

   

Après le Mali, tout porte à croire que la lèpre kaki va se répandre sur une bonne partie de l’Afrique francophone. La très sérieuse Lettre du Continent, reprise par nos confrères du Senegalais.net nous apprend dans sa dernière livraison que Idriss Déby Itno a échappé de justesse à un coup d’Etat à la mi-juin.

Rien ne va plus au sein du clan Zaghawa du Président Idriss Déby. Une tentative de renversement déjouée in extremis devait se dérouler mi-juin, à l’occasion d’un déplacement de Déby Itno en Afrique du Sud. Comme en 2006, les suspects appartiennent exclusivement à la garde rapprochée et au clan familial. Ce qui témoigne des tensions de plus en plus marquées au sein de son premier cercle. En réaction, Idriss derby a fait arrêter, fin juin, une dizaine d’officiers supérieurs dont son parent, le Général Ousmane Bahr Mahamat Itno. Méfiant il confie désormais sa sécurité à un trio composé de trois de ses fils : le commandant Mahamat Idriss Déby, Nasour Idriss Déby et Zakaria Déby, récemment nommé Directeur de cabinet adjoint à la présidence.

Le Chef de l’Etat Tchadien a déployé une armada inhabituelle, le 19 juin, pour son déplacement au Brésil, où il devait assister au sommet de Rio +20. Les éléments de sa garde rapprochée ont été postés sur un diamètre d’un kilomètre autour de l’aéroport. Deux hélicoptères de combat ont survolé l’enceinte aéroportuaire. Du jamais vu pour un voyage présidentiel. Les sorties et les apparitions de Déby sont, également, minutieusement calculées. Ce contexte aurait été à l’origine de l’annulation de la XVI eme conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (Cilss) prévue initialement du 4 au 5 juillet à Ndjaména.

La lettre du continent



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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 23:37
Cette cécité volontaire est plus qu’atterrante, elle est révoltante

« En écrivant cet opuscule, en proposant à la discussion ces analyses, les Économistes atterrés poursuivent ce qui est leur vocation : mettre entre les mains des citoyens des éléments d’analyse leur permettant de se saisir du débat, de se faire entendre afin que nul ne décide de leur avenir à leur place. »

Quatre parties et des annexes :

  1. Un pacte pour l’austérité perpétuelle

  2. Un pacte contre la démocratie

  3. Un pacte qui conduit à l’implosion de l’euro

  4. Un Pacte irréformable

Les auteurs partent du « diagnostic erroné – ou faut-il dire mensonger » pour analyser l’ensemble des arguments déployés et des mesures avancées par les gouvernements et les instances européennes et en diagnostiquer les probables conséquences.

Ils insistent sur les causes réelles de la situation actuelle, largement construite par les politiques menées.

Ce sont justement ces politiques, accentuées, exacerbées et « gravées » dans les Constitutions, pour une mise hors du champ du débat permanent, de la politique, que l’on voudrait aujourd’hui nous présenter comme seule solution. Inefficace d’un point de vue économique et incapable de permettre la transition énergétique/écologique, le pacte est, de plus, une véritable dépossession des choix démocratiques par l’imposition d’une « coercition automatique ».

Il faut tirer les leçons de se qui se passe en Grèce. La politique d’austérité menée conduit à la dépression, c’est un véritablement plan d’ajustement structurel, une machine de guerre contre les salarié-e-s, les fonctionnaires et l’ensemble des « classes populaires », au nom d’un hypothétique désendettement et d’un illusoire retour à la croissance.

« L’objectif réel est donc autre : à travers le MES, les élites européennes disposent d’un nouvel instrument pour parfaire le démantèlement de l’État social que les gouvernements libéraux et les marchés n’ont pas réussi à mettre en œuvre pendant les trois décennies passées ».

Les auteurs montrent aussi, le rôle du déficit budgétaire dans les politiques contra-cycliques et surtout pour les investissements qui ne sauraient être traités dans des visions court-termes.

Ils avancent douze propositions pour l’Europe.

« Nous, Économistes atterrés, ne pouvons que constater l’aveuglement désespérant et répété des élites européennes, enfermées dans l’autisme néolibéral qui ne conçoit la politique économique que comme une mutilation toujours répétée des compromis sociaux et des choix démocratiques. »

En effet, « le Pacte budgétaire n’est pas réformable ».

Une base pour refuser ensemble ce Pacte budgétaire et poursuivre les débats sur des propositions alternatives tournées vers un autre avenir, vers des choix démocratiques.

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 00:23

 

 

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Communiqué N°0011/FSR /BE/2012

 

Une légion étrangère extra institutionnelle est sur le point d’être mise en place.

L’appel du pied lancé par certains chefs d’Etat Africains a requinqué Deby et l’a inspiré à monter une légion qui n’a rien à voir avec son armée. Celle-ci sera constituée exclusivement des jeunes désœuvrés, malmenés par le chômage et qui n’ont d’autre choix que de s’exiler vers les pays limitrophes nantis à la recherche du travail. Ils vont en général vers la Libye. La frontière avec ce pays a été fermée et tous ces jeunes bloqués à la frontière ont été manie militari transportés sur Faya Largeau. Une fois sur place, un camp militaire a été érigé. Des tantes ont été dressées et l’entrainement militaire a commencé.

Ces jeunes, selon des informations digne de fois serviront de chair à canon dans le désert du Mali moyennant la manne qui sera mise en place par la communauté internationale afin de permettre la reconquête du nord Mali d’une part et d’autre part, de donner à Deby un nouveau visage de fréquentable et donc renouer avec les nouvelles autorités de la France.

Le Front pour le Salut de la République (FSR) tient à mettre en garde Deby contre toute aventure de ce genre. Les tchadiens ont suffisamment souffert de sa mégalomanie. S’il entend être présent à l’appel de ses collègues Chefs d’Etat Ouest africains, il n’a qu’utilisé son armée qu’il peine à maitriser et qui s’est subitement transformée en un casse-tête chinois pour son maitre. Les jeunes tchadiens ne doivent sous aucun prétexte servir de chair à canon. Le FSR appelle à une mobilisation générale des tchadiens pour dire non à cette manœuvre sordide de Deby. Par ailleurs, il tient à prendre à témoin la communauté internationale du mépris que Deby a pour le peuple tchadien. Le FSR souhaite que celle-ci et de façon singulière les organisations internationales de défense de droits de l’Homme ainsi que les organisations non gouvernementales(ONG) de bien vouloir tout mettre en œuvre pour barrer la route à ce plan macabre.

 

       Fait à Paris le 11 juillet 2012

 

Pour le Front pour le Salut de la République(FSR)

Le commissaire à la communication

Porte-parole.

Abakar Assileck Halata.

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 00:15
Le président tchadien Idriss Déby Itno souhaite un soutien logistique des pays occidentaux. Le président tchadien Idriss Déby Itno souhaite un soutien logistique des pays occidentaux. © Vincent Fournier/J.A

Le président français François Hollande a sollicité l'aide de son homologue tchadien Idriss Déby Itno dans le cadre d'une éventuelle intervention militaire internationale dans le Nord-Mali. La réponse a été positive, à certaines conditions.

Lors de son entretien téléphonique avec son homologue tchadien Idriss Déby Itno, le 5 juillet au matin, le président François Hollande a fait part du souhait de la France - ainsi que des pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) - de voir un contingent de l'armée tchadienne participer à la force d'intervention au Mali. Motif : les Tchadiens ont une expérience inégalée des opérations militaires en milieu saharien, qui serait fort utile pour déloger les islamistes du Nord.

Après avoir rappelé qu'il avait été le premier à mettre en garde l'Otan sur les conséquences néfastes, en termes d'insécurité régionale, de la guerre contre Kaddafi - « À l'époque, je prêchais dans le désert », dit-il -, Déby Itno a répondu qu'il n'avait pas été associé aux décisions de la Cedeao sur le Mali et que le cadre de cette organisation régionale lui semblait trop restreint pour fournir une réponse appropriée à la crise. Sa préconisation : une intervention sous la double houlette de l'Union africaine et de l'ONU, avec l'aide logistique et financière des puissances occidentales concernées, du type Amisom en Somalie. « À ces conditions, le Tchad pourrait participer », a expliqué Déby Itno à Hollande. 



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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 00:23

 Le cri du Collectif des médecins tchadiens, relatif à ces deux médecins français, paru dans un journal online semble passer inaperçu. En effet, Dr Michel Abyat est connu des lecteurs de Tchadactuel. Il est le médecin personnel de Deby à l’hôpital américain de Neuilly, tandis que le Dr Karsenty semble être proche de la première Dame qui l’a d’ailleurs publiquement félicité et remercié au cours d’une rencontre à N’Djamena. Ces deux médecins français géraient donc la santé de notre couple présidentiel, ce sont eux qui gavaient notre IDI de tous les stupéfiants, des cortisones, des calmants, etc., ils faisaient des va-et-vient incessants entre Paris et N’Djamena. Ils viennent à N’Djamena avec des sacs des médicaments et repartent avec les mêmes sacs, mais cette fois-ci plein d’euros. Leur interlocuteur et complice est le Dr Hassane Mahamat Hassane, le médecin personnel de Deby. Les deux compères ont pris goût des affaires au Tchad. Petit à petit, ils ont fait main basse sur le système sanitaire du Tchad: fournisseurs en médicaments et équipements médicaux, Conseillers du Chef de l’État, de la première Dame, des ministres, organisateurs des ateliers, des séminaires, des conférences, etc. Ils s’occupent du tout et ont droit à tout. Comble de ridicule ces deux affairistes ont même été reçus officiellement par Deby! Et accèdent à la Présidence comme leur chambre d’hôtel. Parce que? Ce sont des mafieux.

L’Hôpital de la mère et de l’Enfant est leur champ de prédilection, l’affaire personnelle de ces deux mafieux. C’est là où ils broutent, fortement soutenus par la 1ère Dame, c’est là où ils écoulent leurs médicaments périmés et leurs literies et autres équipements récupérés dans les “cass” en France. Il suffit d’y passer pour voir la camelotte inutile et inutilisée étalée partout. Les médecins tchadiens et autorités sont impuissants devant la puissance de ces deux MM, couverts et soutenus à bout des bras par la 1re Dame et le médecin personnel de Deby; impuissants et marginalisés, ils assistent au pillage du patrimoine sanitaire par ces deux Français., courbent leurs échines en leur ouvrant toutes les portes des marchés publics relatifs à la santé publique au Tchad. Affairisme et trafic d’influence.  Jusqu’à quand?

 

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