Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 11:19

Nos condoléances à la famille du Président feu Président Mathieu Kerekou du Benin et au peuple Béninois frère.

Au nom de l’Union Nationale Démocratique du Tchad en ma qualité de Secrétaire Général de ce Parti et en tant qu’ancien Ministre du Gouvernement d’Union Nationale du Tchad (GUNT), je présente nos sincères condoléances les plus émues à la famille du Président Kérekou et au peuple béninois. En effet, au moment où le peuple tchadien fuyait la dictature de Mr Hissein Habré dans les années 1980 à 1990, le Président Kérekou nous a ouvert les portes du Bénin et nous a accueilli en frères africains en danger. Nous vivions au Benin en toute sécurité. Je voudrais ici rendre un vibrant hommage à ce digne fils de l’Afrique, qui a compris en ce temps la nécessité d’ouvrir les portes de son pays aux africains en danger, quand même que nous n’avions pas une frontière commune avec le Bénin.

Que la terre du Benin qui l’a vu naître lui soit légère et que le Tout Puissant l’accueille dans sa félicité.

Balaam Facho.

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 15:55

Salibou Garba, membre et rapporteur de la CPDC

COORDINATION DES PARTIS POLITIQUES POUR LA DEFENSE DE LA CONSTITUTION

(CPDC)

Déclaration des Journées de Réflexion placées sous le thème : « FERME ENGAGEMENT POUR LE CHANGEMENT EN 2016 » tenues à N’Djamena du 09 au 10 octobre 2016.

Considérant que le Tchad vit depuis plus deux décennies sous un régime dictatorial et népotiste ;

Considérant le caractère prédateur de ce régime ;

Considérant les obstructions et entraves à toute possibilité d’alternance démocratique au pouvoir ;

Considérant la confiscation des ressources et biens communs par la famille présidentielle ;

Considérant les violations flagrantes de tous les engagements conclus dans le cadre de différents accords politiques, économiques et sociaux avec tous les partenaires tant nationaux qu’internationaux;

Considérant le caractère désastreux dans lequel se trouve le pays ;

Considérant les violations répétées des droits humains et des libertés ;

Considérant la main mise du pouvoir sur les médias publics, le harcèlement et la clochardisation des médias privés ;

Prenant la mesure de la gravité de la situation du pays et la précarité dans laquelle vivent les populations,

Les participants aux Journées de réflexion organisées par la Coordination des Partis Politiques pour la Défense de la Constitution:

1- Dans le domaine politique

Dénoncent et condamnent l’instauration d’un régime autocratique et despotique qui déstructure l’Etat, effrite la société et remet en cause la cohésion sociale et l’unité nationale.

2- Dans le domaine économique et financier

Dénoncent la gestion familiale et clanique des ressources publiques, l’accaparement des richesses nationales, l’absence de toute politiqueéconomique entrainant la navigation à vue dans la gestion des biens publics et le bradage des entreprises de l’Etat.

Rejettent les conclusions du séminaire gouvernemental tendant à faire payer par la population la gabegie et la dilapidation des ressources financières par le régime de Idriss DébyItno.

Rendent le gouvernement responsable de la crise sociale, de la faillite des entreprises, de l’aggravation du chômage surtout des jeunes et la cherté de la vie.

3-Dans le domaine du dialogue politique et du processus électoral

Dénoncent la dénaturation de l’esprit et des objectifs du dialogue, uniquement dans le but de légitimer et de perpétuer le régime ;

Condamnent les violations répétées de la Constitution, des lois et des textes régissant la vie de la Nation ;

Dénoncent la subordination de toutes les Institutions de la République au Pouvoir exécutif ;

Relèvent qu’en matière électorale, le Cadre National du Dialogue Politique (CNDP), la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI), le Bureau Permanent des Elections (BPE), le Code électoral, le choix de l’opérateur et le recensement biométrique engagé sont entachés d’irrégularités ;

Fustigent le caractère monolithique et partisan du Conseil Constitutionnel, de la Cour Suprême et du Haut Conseil de la Communication.

4- Dans le domaine des libertés publiques et des droits de l’homme

Exigent la fin de la tutelle du Ministère de la Communication sur les médias d’Etat et la transformation des ces structures en médias de service public dotés d’une autonomie de gestion ;

Demandent un soutien financier conséquent pour tous les médias privés ;

Demandent la dissolution de la Direction Générale des Services de Sécurité des Institutions de l’Etat (DGSSIE)et la reforme du Groupement Mobile d’Intervention de la Police (GMIP).

De tout ce qui précède,

La CPDC réaffirme son attachement au dialogue sincère et constructif, mais elle ne saurait cautionner toutes les dérives du pouvoir de Idriss Déby.

Elle se réserve le droit de suspendre sa participation au cadre national de dialogue politique (CNDP) et à la CENI

Fait à N’Djaména, le 10 octobre 2015

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 23:05

Publié le 10 oct, 2015

Trois explosions attribuées au groupe islamiste Boko Haram ont fait au moins 37 morts samedi après-midi à Baga Sola, ville tchadienne située près de la frontière avec le Nigeria sur les rives du lac Tchad, a-t-on appris de sources sécuritaires. Des sources concordantes font état de 37 morts et 52 blessés, selon un bilan encore provisoire. La première explosion a eu lieu sur le marché aux poissons de Baga Sola et les deux autres dans un camp de réfugiés en périphérie de la ville. Les explosions, qui se sont produites vers 16H00 locales (15H00 GMT), ont été immédiatement attribuées au groupe islamiste nigérian Boko Haram, selon ces sources sécuritaires. Le lac Tchad est partagé entre Nigeria, Niger, Cameroun et Tchad. Même si sa superficie se réduit d’année en année en raison du réchauffement climatique, il abrite une multitude d’îles et îlots peuplés de pêcheurs, et ses abords sont rendus difficiles par une végétation dense, ce qui facilite les infiltrations des islamistes de Boko Haram en territoire tchadien pour y mener des attaques. Depuis le début de l’année, l’armée tchadienne est engagée dans une opération militaire régionale contre Boko Haram dont les raids et attentats se sont étendus au-delà du nord-est du Nigeria, son fief historique, vers les pays limitrophes: Tchad, Niger et Cameroun. Cette offensive a infligé de sérieux revers au groupe affilié à l’organisation Etat islamique (EI), mais les insurgés, qui ont perdu des territoires, mènent toujours des attaques dans la région.

Partager cet article
Repost0
9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 15:43

09 octobre 2015 à 11h08 — Mis à jour le 09 octobre 2015 à 11h40

Par Jeune Afrique

inShare2

Le prix Nobel de la Paix a été remis vendredi 9 octobre au "quartet du dialogue national" tunisien, composé de quatre organisations : l'UGTT, l'Utica, la Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH) et l'ordre national des avocats tunisiens.

À lire aussi

L’organisation s’est distinguée pour « sa contribution décisive dans la construction d’une démocratie pluraliste en Tunisie après la révolution de Jasmin de 2011 », a affirmé le comité Nobel norvégien vendredi 9 octobre. Un quartet composé de l’UGTT, syndicat historique, du patronat (Utica), de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) et de l’Ordre des avocats.

« Le quartet a été formé à l’été 2013, alors que le processus de démocratisation était en danger en raison d’assassinats politiques et de vastes troubles sociaux », a ajouté le comité. « Il a organisé un long et difficile dialogue national entre les islamistes et leurs opposants, les obligeant à s’entendre pour sortir d’une paralysie institutionnelle. Le quartet a lancé un processus politique alternatif, pacifique, à un moment où le pays était au bord de la guerre civile », a encore ajouté le comité norvégien

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 17:51

Publié le 6 oct, 2015

Onze soldats tchadiens ont été tués mardi dans une attaque d’insurgés de Boko Haram contre une position de l’armée près de la frontière avec le Nigeria, démontrant une nouvelle fois que les islamistes nigérians, même affaiblis par les offensives des armées de la région, peuvent toujours mener des raids meurtriers.

« Les hommes de Boko Haram ont attaqué la position de nos forces à 04H30 (03H30 GMT) à Kaiga Ngouboua à deux kilomètres de la frontière avec le Nigeria », dans la zone du lac Tchad, a indiqué à l’AFP une source sécuritaire tchadienne sous couvert d’anonymat.
« Cette attaque surprise a fait 11 morts dans les rangs de l’armée tchadienne et 13 blessés », a ajouté cette source. Parmi les soldats tués figure un officier supérieur, un lieutenant-colonel.

Dans les combats, « 17 Boko Haram ont été tués » par les soldats, a poursuivi cette source: « Les assaillants ont été repoussés et l’armée tchadienne continue le ratissage dans toute la zone ».

Le lac Tchad est partagé entre Nigeria, Niger, Cameroun et Tchad. Même si sa superficie se réduit d’année en année en raison du réchauffement climatique, il abrite une multitude d’îles et îlots peuplés de pêcheurs, et ses abords sont rendus difficiles par une végétation dense, qui facilite les infiltrations des islamistes de Boko Haram en territoire tchadien pour y mener des attaques.
Depuis le début de l’année, l’armée tchadienne est engagée en première ligne dans une opération militaire régionale contre Boko Haram dont les attaques et attentats se sont étendus au-delà du nord-est du Nigeria, son fief historique, vers les pays limitrophes: Tchad, Niger et Cameroun.

- 2,5 millions de déplacés -

Cette offensive a infligé de sérieux revers au groupe affilié à l’organisation Etat islamique (EI), mais les insurgés, qui ont perdu des territoires, mènent toujours attaques et attentats dans la région.

Ainsi, dimanche, c’est le Niger qui a été frappé. Six personnes – un gendarme et cinq civils – ont été tuées dans des attentats-suicides perpétrés par des kamikazes du groupe islamiste au cœur de la ville de Diffa, dans le sud-est du pays, près du Nigeria.

Le Cameroun est lui aussi régulièrement visé par des attentats-suicide. Au Nigeria, Boko Haram poursuit ses attaques à un rythme soutenu. Vendredi encore, deux attentats-suicides ont fait 18 morts et une quarantaine de blessés dans la banlieue de la capitale fédérale, Abuja.

Pour combattre Boko Haram, les quatre pays riverains du lac Tchad et le Bénin ont mis sur pied une Force d’intervention conjointe multinationale (MNJTF) dotée de 8.700 militaires, policiers et civils, avec un quartier général à N’Djaména au Tchad. Mais cette force n’est pas encore pleinement opérationnelle sur le terrain.

La coalition « a sans conteste affaibli la nébuleuse » islamiste mais « pour autant elle ne s’avoue pas vaincue », a reconnu le président du Tchad Idriss Déby Itno lors d’une récente visite au Niger.

Boko Haram, dont l’insurrection a fait au moins 17.000 morts et plus de 2,5 millions de déplacés depuis 2009, est tenu pour responsable de la mort de près de 1.300 personnes depuis la prise de fonctions du nouveau président nigérian Muhammadu Buhari le 29 mai. M. Buhari a fait du combat contre les islamistes sa priorité…

Partager cet article
Repost0
3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 21:25

Publié le 2 oct, 2015

Idriss Deby Itno a reçu successivement Laokoulé Jean Benoit, secrétaire général du PLD et Hicham Ibni Oumar. Le premier a remplacé le disparu dans le parti, le second est son fils ainé.
Ces rencontres se sont déroulés en présence du DG de l’ANS qui est devenu le maitre d’œuvre de la gestion des crimes et assassinats de son Chef.

A chacune des personnes rencontrées, Deby a remis des grosses sommes. Laokoulé a perçu 200 000 Euros avant de s’envoler pour Paris pour y exécuter des missions occultes. Quant au montant de la transaction avec Hicham, elle s’élève à 300 000 Euros qui sont repartis comme suit : 200 000 Euros à Hicham et 100 000 Euros aux intermédiaires, notamment Madame Batoul Abderrahmane, épouse du défunt Bichara Digui.

Après voir bouffé la « dia » de son mari assassiné par Deby et comme l’appétit vient en mangeant, elle a offert ses services au dictateur assassin. Elle est devenue de fait une vendeuse de cadavres !

Marfa Doudene
N’djamé
na

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 17:03

Communiqué de presse N° 14/BC/2015

La coalition TROP C’EST TROP interpelle par le présent communiqué le gouvernement tchadien sur ses agissements malsains à l’endroit du peuple pour qui il est sensé travailler.

En effet, une crise sociale sans pareille sévit depuis plus de six mois au Tchad et aucune solution appropriée n’est apporté pour y mettre un terme. Le gouvernement de Deby clame ces derniers jours la faillite de l’économie en justifiant ceci par la chute du prix du baril du pétrole.

Cependant, ce gouvernement ignore qu’avant l’exploitation de l’or noir, les dépenses de l’Etat sont couvertes par la Douane qui effectue 70% des recettes, les impôts et taxes. Aujourd’hui, force est de constater que cette entité économique du pays est devenue une propriété privée gérée par des proches du chef de l’Etat, une caisse noire pour ce dernier. Il en est de même pour les entreprises comme la SNER, le guichet unique, toutes appartenant à l’Etat mais aujourd’hui sont devenu les propriétés privée du clan Itno. Pendant que ces privilégiés s’enrichissent illicitement, les salaires des fonctionnaires de l’Etat ne passent que rarement, la bourse des étudiant n’a pas été versé pendant plus de six mois conduisant ces derniers à une année blanche du fait qu’aucun compromis n’a été trouvé, ce même gouvernement va jusqu’à émettre l’idée selon laquelle, certaines indemnités des fonctionnaires seront supprimées pour juguler cette crise.

Face à tous ces manœuvres, l’Union des Syndicats du Tchad a lancé une grève d’avertissement de trois jours allant du 30 septembre au 02 0ctobre 2015.

Pour contrer les actions du syndicat, le ministre de la Fonction publique fait une déclaration répressive selon la quelle les fonctionnaires doivent obligatoirement se rendre au travail car un contrôle sera effectué pour sanctionner toute personne qui ne se présentera pas à son service.

Aussi, pour museler les étudiants, une décision a été prise empêchant le président de l’Union National des Etudiants du Tchad à organiser une grande conférence de presse avec les avocats qui ont assuré sa défense lors de sa détention pour des raisons non fondés.

La coalition dénonce fermement ces décisions qui vont en violation directe des articles 27 al 1 et 29 de la constitution du Tchad qui reconnait le ces droit en stipulant que :

‘’Les libertés d’opinion et d’expression, de communication, de conscience, de religion, de presse, d’association, de réunion, de circulation, de manifestations et de cortèges sont garanties à tous.’’

‘’Le droit de grève est reconnu. Il s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.’’

Aussi, la coalition exige du gouvernement le retour immédiat des recettes douanières au Trésor Public en vue de mettre fin le plutôt possible à cette crise sociale ainsi que les milliards qui se trouvent dans les comptes bancaires de la famille présidentielle.

La coalition rend donc le gouvernement responsable des conséquences qui découleront de cette crise.

Fait à N’Djaména, le 02 0ctobre 2015

La porte parole

Mme NARMADJI Céline

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 16:45

Les dix-sept objectifs de l’ONU pour une planète durable

La planète s’est dotée d’une nouvelle feuille de route pour le développement, vendredi 25 septembre, lors de la première journée de l’Assemblée générale des Nations unies qui se tient à New York jusqu’au 27 septembre. Après les huit Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) qui ont accompagné la période de 2000 à 2015, ce sont dix-sept Objectifs de développement durable (ODD) qui devraient permettre de construire le futur des 8,5 milliards d’habitants attendus sur la planète dans quinze ans. Il s’agit pour les Nations unies de mettre fin à la pauvreté d’ici à 2030 et « de transformer les vies tout en préservant la planète ».

Quinze ans après l’adoption des OMD, des progrès importants ont été réalisés, notamment avec la réduction de moitié du nombre d’enfants non scolarisés et en âge d’aller à l’école, la diminution de plus de la moitié de l’extrême pauvreté – elle est passée de 1,9 milliard de personnes en 1990 à 836 millions en 2015 –, ou encore dans la lutte contre la faim et la sous-alimentation.

Si l’objectif de réduction de 50 % du nombre de personnes en grande pauvreté, vivant avec moins de 1,25 dollar par jour (1,12 euro), a été atteint dès 2010, il faut y voir notamment l’impact des progrès réalisés en Asie de l’Est et en particulier en Chine. Le développement économique du pays – croissance à un niveau élevé, autour de 8 % en 2000, 14 % en 2007 et 7 % en 2014 – a joué un rôle important, tout comme la décision d’assurer un socle de protection sociale pour la population. En 2012, 99 % de la population chinoise bénéficiait d’une assurance de santé de base, contre seulement 16 % huit ans plus tôt. Quand ces progrès touchent un pays comptant 1,4 milliard d’habitants, on comprend l’impact sur les statistiques internationales.

Inégalités persistantes

Malgré tout, tous les objectifs n’ont pas été atteints. « Les inégalités persistent et les progrès ont été inégaux. (…) En 2011, dans le monde, près de 60 % du milliard de personnes extrêmement pauvres vivaient dans cinq pays seulement », écrit le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, en introduction au rapport 2015 sur les OMD. Sur la santé maternelle ou l’accès à la contraception, des progrès importants doivent encore être réalisés dans les pays en développement. Dans ces régions, le taux de mortalité maternelle est quatorze fois plus élevé que dans les régions développées. 880 millions de personnes vivent dans des taudis. Et près d’un milliard défèquent à l’air libre. On est encore loin de l’éradication de la pauvreté dans le monde.

Pour définir les nouveaux objectifs, qui entreront en vigueur le 1er janvier 2016, les nations ont négocié durant trois ans – la réflexion a été initiée lors du sommet « Rio + 20 » en 2012 –, dans un « groupe de travail ouvert » auquel ont participé 70 pays. Une enquête a été menée au niveau mondial, à laquelle ont participé plus de huit millions de personnes. « Ces ODD ont été élaborés par les Etats membres, avec l’association de nombreuses parties, la société civile, alors que les OMD avaient été fixés par les Nations unies et les pays n’avaient eu qu’à les adopter », résume Anne-Laure Jeanvoine, conseillère au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

A New York, il s’agit de l’ultime étape de l’adoption des ODD – 193 pays se sont déjà accordés le 2 août sur la finalisation du document. Ceux-ci sont assortis de 169 cibles concernant toutes les dimensions du développement durable : lutte contre la pauvreté, la faim, la santé et l’hygiène, l’éducation, l’égalité entre les sexes, le travail décent et la croissance économique, « les énergies propres et d’un coût abordable », la lutte contre le changement climatique, les « villes et communautés durables », la conservation de la biodiversité marine et terrestre ou encore la « paix et la justice ».

Inventaire à la Prévert

Les questions d’environnement et de climat occupent plusieurs objectifs alors que dans les OMD, ils n’apparaissaient que dans le septième, « préserver l’environnement ». L’adoption de ces ODD devient une étape avant la conférence sur le climat, à Paris, fin novembre. Le chef de l’Etat français, François Hollande, doit intervenir à New York, dimanche, en particulier sur la question climatique.

Climat, nature, santé, éducation, justice, paix… cet inventaire à la Prévert que sont les ODD fait douter certaines ONG qui jugent le nombre des objectifs trop important, augmentant le risque de dilution des priorités. Surtout, il coûte cher. La question des moyens financiers pour réaliser ces ODD est devenue elle-même un objectif, le dix-septième : « Partenariat pour réaliser ces objectifs. »

Le passage de 8 OMD aux 17 ODD signifie des besoins estimés en milliers de milliards de dollars, voire dizaines de milliers, alors que le financement public international du développement a atteint 239 milliards de dollars (213 milliards d’euros) en 2014. Lors de la Conférence des Nations unies vouée au financement du développement, qui s’est tenue à Addis-Abeba en juillet, l’importance du recours au secteur privé a été soulignée. Ce qui ne doit pas exonérer les Etats d’augmenter leur participation au travers de l’aide publique au développement (APD), en stagnation ou en recul dans de nombreux pays. « Tout l’enjeu sera d’allouer les financements à bon escient, c’est-à-dire rediriger les soutiens aux pratiques néfastes – telle l’exploitation des énergies fossiles – vers des politiques durables », explique Pierre Cannet, responsable climat à WWF-France.

Il reste enfin que le nouvel agenda n’est pas prescriptif et que les pays peuvent, ou pas, mener les politiques pour atteindre les objectifs. « Le Nigeria, par exemple, ne veut pas entendre parler des droits sexuels et reproductifs des femmes. S’il n’a pas empêché que cet objectif soit retenu au niveau international, il ne fera rien pour l’atteindre », détaille Anne-Laure Jeanvoine. Malgré toutes les limites, le lancement politique de l’agenda est un signal positif, veulent croire les différentes parties, surtout à deux mois de la COP21.

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2015 5 25 /09 /septembre /2015 15:47

Depuis quelques mois, certains observateurs ont constaté chez le dirigeant tchadien, lors de ses prises de paroles en privé ou en public, un comportement d’hostilité et d’animosité envers les Français en particulier et les occidentaux en général.

Longtemps considéré comme l’allié des Français et des occidentaux dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, le Président tchadien, Idriss Deby a radicalement changé son attitude envers ses partenaires européens.

On voit en lui, de plus en plus allergique à la politique européenne au Tchad. Ce qui l’a poussé à accueillir dans son pays, la direction de la chaîne Afrique-Média, dont le contenu éditorial, est viscéralement critique envers la politique étrangère de Paris et l’occident en Afrique.

En choisissant de domicilier à Ndjaména, capitale tchadienne toute l’équipe rédactionnelle de la chaîne prétendument panafricaine, Idriss Deby se prépare à une éventuelle guerre médiatique contre les médias occidentaux.

Preuve d’antipathie

En visite officielle à Niamey, capitale nigérienne, Idriss Deby s’en est violemment pris aux occidentaux dans leur gestion des flux migratoires et d’accueil des réfugiés. Il accuse les Européens et les tient pour responsables d’instabilité politique, des conflits qui ravagent des pays africains , des Moyens-Orient et des pillages de leurs ressources naturelles par ces derniers. Selon lui, l’immigration suicidaire dont en souffrent les réfugiés et demandeurs d’asile, tire son origine de l’implication directe des Européens. Le Président tchadien enjoint les occidentaux d’accueillir ces migrants chez eux.

Arrêt du désordre

Selon Idriss Deby, la gouvernance mondiale doit cesser : « La gouvernance mondiale doit arrêter le désordre non pas par la mise en place de mur de barbelés mais par des actions concrètes de développement notamment en arrêtant de créer des désordres. Et les premiers à en subir les conséquences sont « des pays fragiles comme le Niger et le Tchad »

Qu’a-t-il fait lui, pour résoudre la question de l’emploi et des chômeurs des jeunes chez lui ?

Changer de gouvernance au niveau mondial, suppose nécessairement plus de démocratie, d’alternance politique, de justice sociale, du respect des droits de l’homme et des libertés qui garantissent à chaque citoyenne et chaque citoyen l’accès à la santé et à l’éducation et l’égalité des chances entre fils des pauvres des riches dans chaque pays.

Le Président tchadien doit d’abord jeter un regard croisé chez lui avant de prétendre critiquer les occidentaux dont la responsabilité dans la gestion de nos Etats n’est pas entière.

Le vrai débat se situe au niveau de l’instauration d’une culture démocratique, gage de stabilité politique et de la bonne gouvernance économique.

Makaila Nguebla

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2015 5 25 /09 /septembre /2015 12:29

Affaire Ibni : nième manipulation –

Publié le 22 sept, 2015

Des bruits persistants circulent sur une rencontre entre un membre de la famille du feu Ibni et Deby. Si une telle information se vérifie, il est utile de rappeler et faire comprendre aux membres de la famille du feu Ibni qu’ils ont tort de vouloir personnaliser et régler avec son assassin en aparté. Le cas Ibni dépasse largement le cadre familial pour devenir une affaire nationale et internationale, elle concerne tous les démocrates, les camarades de lutte et les amis. Ibni a été assassiné par un ordre personnel de Deby, les exécuteurs, membres de sa garde et de sa famille sont connus, la plupart sont encore en vie.

Deby, sur le plan national, a fait prononcer un non lieu mais il sait qu’une plainte est déposée et l’affaire suit son cours et que tous les démocrates s’en occupent, alors il harcèle les membres de la famille pour payer en catimini un « dia » substantiel pour que la famille close officiellement le dossier comme ce fut le cas avec d’autres assassinats. Publiquement, Deby n’assumera jamais l’assassinat, ni faire juger les exécuteurs ni rendre le corps.

Dans ce cas, les rencontres en aparté avec Deby ou rencontres avec ses agents ne permettront pas d’avoir la vérité sur la mort d’Ibni, au contraire c’est le tuer une seconde fois.

Beremadji Félix
N’djaména – Tch
ad

Partager cet article
Repost0