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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 21:38

PARIS — Voici des propos de personnalités politiques recueillis jeudi lors de la manifestation parisienne pour défendre la fonction publique, à l'appel des syndicats CGT, FSU et Solidaires:

- Razzy Hammadi, secrétaire national PS aux services publics: "L'Etat, malgré la crise, demeure le premier licencieur d'Europe" avec "100.000 emplois supprimés depuis 2002, 50.000 dans l'Education nationale". "Aucune entreprise, aucun Etat, aucune structure n'a supprimé autant d'emplois". "La réalité de tous les jours dans les services publics, c'est qu'on fait, avec de moins en moins pour un résultat de pire en pire".

- Olivier Besancenot (NPA): "Malgré tout, les mobilisations sociales continuent. Les suppressions d'emploi dans la Fonction publique continuent à préoccuper beaucoup de monde, plus que le débat sur l'identité nationale. La responsabilité de la gauche est de ne pas capituler, il ne peut pas y avoir reconquête politique s'il y a des défaites sociales, c'est vrai sur la fonction publique, c'est vrai pour les retraites".

- Marie-George Buffet (PCF): "Le gouvernement continue à faire passer ses réformes régressives, il faut être dans les luttes". "La droite doit comprendre que la mobilisation va continuer à monter". "Nos listes (pour les régionales) sont des listes 100% mouvement social et nos candidats seront demain des élus qui seront +service maximum+ au côté des salariés en résistance, en lutte pour la défense des services publics".

- Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche): "Ce qui est important c'est que la gauche politique soit au côté du mouvement social", "une actualité d'autant plus forte qu'on a vu Martine Aubry, avant même que la négociation sur les retraites commence, jeter l'éponge et annoncer qu'il y aurait un bloc des politiques contre ceux qui résistent à l'allongement des années de cotisations". Pour lui, c'est par ailleurs un "vrai souci qu'il y ait de la division (syndicale), ça provoque de la démobilisation qui dégrade le rapport de force".

- Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière): "Aujourd'hui, se déplacer dans les transports publics, c'est un calvaire et le gouvernement s'en moque. Tout ce qui constitue la vie de tous les jours, les besoins de la population, ce gouvernement-là s'asseoit dessus, il ne faut pas le laisser faire" et "trouver la voie des luttes collectives".

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