Le Ministre de l’Environnement et des Ressources Halieutiques, Mahamat Béchir Okormi a animé un point de presse le jeudi 9 août 2012 à son domicile. Ce point de presse faut-il le rappeler a porté sur le récent massacre des éléphants dans la région du Chari-Baguirmi, dont le bilan se chiffre à 63 pachydermes en deux semaines. Rappelons aussi que depuis des années, le Président de la République du Tchad, Son Excellence Idriss Deby Itno fait de la protection de notre patrimoine naturel, son cheval de bataille.
En témoin, de nombreuses actions énergiques menées pour préserver les ressources forestières, fauniques, halieutiques ainsi que les divers engagements et plaidoyers auprès de la Communauté Internationale sur la Protection de l’Environnement. A titre illustratif, N’Djaména a servi de cadre au lancement de la Journée Africaine de l’Environnement qui a lieu le 3 mars 2012.
Tout ceci marque un réel motif d’encouragement. Pour le Ministre de l’Environnement et des Ressources Halieutiques, « il est inadmissible que des hommes sans foi ni loi sapent cette volonté politique des hautes autorités politiques du pays ». Le Ministre de préciser que depuis des semaines, des braconniers vraisemblablement bien armés et s’appuyant sur la complicité des populations ont investi la région du Chari-Baguirmi avec pour cible les éléphants pour les tuer et s’emparer de leurs ivoires. Ces braconniers ne sont pas à leurs derniers actes. Par le passé, ils ont tué les éléphants dans le parc national de Zakouma et dans la région du Salamat, du Guéra et du Batha. Ces massacres ont lieu à Djoké, Koutoubé et Balaguere. Le Ministre a qualifié cet acte de destruction de l’espèce avant de louer l’action du Gouvernement qui n’a pas lésiné sur les moyens humains, logistiques et financiers pour organiser de patrouilles afin de rattraper et traduire les intéressés devant la justice.
Le Ministre de conclure que ces malfaiteurs sont au service des filières des ivoires tant convoitées. Il a enfin exhorté tous les Tchadiens à conjuguer leurs efforts pour protéger leurs ressources floristiques, fauniques et halieutiques.
Arnaud Ndilmnaye (Stagiaire)
