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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 21:42

(N’Djaména, 06 avril 2012). C’était au cours d’un forum de presse tenu jeudi, 5 avril 2012, à la Novotel La Tchadienne de N’Djaména que ESSO a rendu public son 1er rapport semestriel. Ce rapport couvre la période de janvier à juin 2011. L’objectif de ce forum presse est de fournir aux médias des informations exactes sur les activités réalisées par la compagnie pétrolière.
Dans son mot introductif, le directeur général de ESSO, D. Scott Miller, qui a animé ce forum presse a mis l’accent sur la protection de l’environnement, la production et les ressources générées par l’exploitation du pétrole.
Sur le plan de l’environnement, ESSO a enregistré au cours de l’année 2011, deux cas de déversements d’hydrocarbure, a notifié D. Scott Miller. « Après investigations, poursuit-il, ces déversements sont dûs aux raccordements par pipe-line de nouveaux puits à la conduite principale et au passage des engins lourds sur le traçage de l’oléoduc ». D Scott Miler a indiqué que ces déversements nettoyés ont eu peu d’effet sur l’environnement. Il promet que ces cas ne se produiront plus. « Toute les dispositions sont prises pour éviter de nouveaux déversements sur la nature », a-t-il mentionné.
Au sujet de la production du brut, le DG de ESSO a indiqué que 42 millions de barils ont été extraits en 2011, soit 115 000 barils par jour. Cette quantité représente une baisse de 5% par rapport à la production journalière de 2010, a-t-il poursuivi. Elle représente une baisse de 5% par rapport à la production journalière de 2010. Depuis le démarrage du projet pétrole, relate le DG, sa compagnie a mis sur le marché 400 millions de barils.
Initialement, le pétrole de Doba devrait être exploité pendant 25 à 30 ans. Mais en 9 ans, la compagnie a déjà extrait à peu près la moitié de la quantité prévue, a dévoilé le patron de ESSO qui souligne que le reste sera exploité jusqu’à 18 ans. Pour maintenir le niveau de production actuel, nous avons investi 600 millions de dollars pour forer 70 puits supplémentaires, a déclaré Miller. Malgré cet engagement, la quantité du pétrole va baisser au fur et à mesure de son extraction, a-t-il signalé. Cette chute est liée à la nature de l’exploitation de l’or noir. Un autre facteur, ajoute-t-il, ces puits contiennent beaucoup d’eau ; quand on extrait un baril, on récupère aussi 9 barils d’eau. Cela contribue également à la baisse de la production du brut.
Le brut est lourd et acide. Il se vend en dessous de 10 dollars du prix du Brent. Cependant, en 2011, la compagnie a versé 2,1 milliards de dollars de recettes, soit 1000 milliards de francs Cfa à l’Etat tchadien, a révélé le directeur général qui explique que ce montant versé représente une grande contribution de sa société aux revenus du Tchad depuis le début du projet. ESSO a versé en tout 4000 milliards de francs au gouvernement tchadiens y compris les royalties, impôts et taxes, a-t-il précisé « Ce chiffre est plus élevé par rapport à ce nous avions espéré au début du projet, a déclaré le directeur général. Le montant des recettes engrangées est due au cours élevé sur le marché du baril de pétrole.
Par ailleurs, pendant cette même période, 24 millions de dollars ont été déboursés par l’entreprise pour payer des compensations communautaires, a poursuivi D. Scott miller qui évoque que sur le plan de la nationalisation des emplois, 85% de 6000 employés d’ESSO sont des Tchadiens. Nous octroyons des bourses d’études aux étudiants tchadiens qui bénéficieront de stage à ESSO. Le gouvernement, dans son programme de lutte le paludisme, bénéfice de l’aide de la société qui offre de milliers de moustiquaires.
La compagnie paie aussi des services et des biens, qui représente 1,7 milliard de dollars, a énuméré le patron d’ESSO qui annonce que sa compagnie constitue un moteur de développement pour le Tchad.
Alphonse Dokalyo

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