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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 18:08

Pour l’obtention des doctorats en médecine, 47 étudiants, après un long cursus universitaire à la Faculté des Sciences de la Santé Humaine, présentent leurs thèses de recherches dans des domaines aussi variés que divers. La cérémonie de soutenance qui a démarré le vendredi 08 juin 2012 dans les locaux de l’Université de Toukoura va durer quatre jours et sera couronnée par la remise des diplômes.
Selon la norme internationale, le ratio médecin/patient est de 1/10.000 alors qu’au Tchad, ce rapport est de 1 médecin pour 31.000 malades. Cette situation explique qu’il y a une carence notoire en personnel qualifié au niveau de la médecine. C‘est dans cette optique qu’il a été créé en 1990, une faculté des sciences de la santé humaine. Depuis sa création à nos jours, la Facssh a formé 211 médecins généralistes. Pour cette treizième promotion, 47 étudiants, après 8 à 10 ans d’études laborieuses, présentent devant un jury international composé de dix (10) professeurs agrégés dont deux tchadiens, le fruit de leurs recherches notamment dans le domaine de la santé publique notamment en gynécologie, pédiatrie et autres maladies infectieuses, etc.
Le jury composé des professeurs Serigne Magaye, Avocksouma Atchenemou et de Nouhou Hassan s’installe dans la salle de l’Amphithéâtre. Aussitôt, le premier étudiant à soutenir, Djidda Abakar Oumar présente sa thèse sur le thème : « contribution de la prise en charge des plaies pénétrantes de l’abdomen : l’abstentionnisme sélectif, expérience du service de chirurgie générale à l’Hôpital Général de Références Nationales ».
Après son exposé, le jury qui a posé quelques questions de précision a relevé que le travail abattu par l’impétrant est d’une qualité scientifique car il pose le problème de santé publique. Il en résulte que la plupart des plaies pénétrantes sont causées par les armes blanches et celles à feu dont la responsabilité se situe entre les élèves, les étudiants et les sans emplois. Le professeur Nouhou Hassan qui a apprécié à sa juste valeur l’importance et la pertinence de ce thème a relevé que la violence est un vrai phénomène de santé publique qu’il faut combattre pour un changement de comportement.
Le président dudit jury le professeur Serigne Magaye a exhorté le futur médecin à faire bonne carrière et à s’adonner à la cause de l’humanité. (à suivre).

Payang Paul

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