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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 22:52

Il jouait encore en Nationale 3 la saison dernière. A 21 ans, Jacques Alingue, l'intérieur bas-rhinois, s'est frotté mardi aux professionnels dijonnais.
 Sa trajectoire vient de connaître un fabuleux coup d'accélérateur. Il y a quelques mois, Jacques Alingue jouait encore en Nationale 3, à Haguenau. Avant-hier, l'explosif intérieur s'est retrouvé propulsé dans un autre monde, par la grâce de la Coupe de France. « C'est un privilège », souffle-t-il au coup de sifflet final, avec toute l'humilité et la retenue qui le caractérisent.
 Il y a quatre ans, le filiforme adolescent quitte son Tchad natal et arrive en France avec un bagage basket forcément limité. « Je ne savais même pas poser un écran », sourit-il. Il s'entraîne un an avec l'Électricité de Strasbourg, alors en Nationale 3, avant de s'en retourner au streetball avec ses potes sur le playground de la Citadelle. C'est là qu'il tape dans l'oeil du club haguenovien.
 Au Gymnase des Sept-Arpents, mardi, le jeune prospect recruté par Souffel à l'intersaison s'est frotté aux mastodontes de la raquette dijonnaise. « Un peu stressé » par l'événement, il n'a pas été aussi flashy qu'à l'accoutumée. Quatre cueillettes dans les airs, dont l'une sur la tête du géant Nick Fazekas (ex-Dallas Mavericks et LA Clippers), et deux passes décisives ont cependant suffi à son bonheur. « Pourquoi ne pas continuer à rêver à présent ? », lance l'étudiant en licence de maths.
 Pourquoi pas en effet. Son parcours n'est déjà pas loin de ressembler à un conte de fées.

 

R. Sch.
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