Au Tchad, ce samedi 3 mars 2012 marque la Journée africaine de l’environnement, axée cette année sur le lac Tchad. Plusieurs célébrations ont eu lieu. Le président de la commission de l’Union africaine, Jean Ping, était présent.
L’Union africaine et les autorités tchadiennes ont voulu marquer le calendrier. A quelque jours du Sixième forum mondial de l’eau, prévu à Marseille, au sud de la France, il est de bon ton de lancer un plaidoyer en faveur du lac Tchad.
Le président tchadien Idriss Déby Itno s’en est chargé : « Faisant front au nord, le lac Tchad symbolise la résistance contre l’avancée du désert en Afrique. Il constitue pour les bassins fluviaux et forestiers africains un bouclier unique, le verrou à protéger à tous prix. Le lac Tchad n’est pas seulement tchadien, il est africain. Il est bien mondial et mériterait amplement d’être inscrit au patrimoine de l’humanité. »
Une excursion est organisée à l’intention des invités ce dimanche sur le lac Tchad pour leur permettre de constater l’ampleur de son assèchement.
Instaurée il y a dix ans par la commission de l’Union Africaine, la Journée africaine de l’environnement est célébrée chaque année dans un pays membre de l’UA.
Sur le continent, le 3 mars est aussi la journée consacrée à la Kényane Wangari Maathai, Prix Nobel de la paix en 2004, connue pour son militantisme politique et écologiste et ambassadrice itinérante pour la sauvegarde de la forêt du bassin du Congo.