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9 janvier 2016 6 09 /01 /janvier /2016 11:07

Publié le 8 jan, 2016

Un vent de « fin des temps » d’un système souffle sur le Tchad. Les milieux politiques, diplomatiques, militaires, civils et de renseignement le reconnaissent, calmement. Il est même avancé un délai maximal que nous ne dévoilerons pas. Comprenez la responsabilité qui nous incombe.

Des personnes savent que c’est fini, en attendant que ça finisse effectivement. Partant, les Tchadiens le savent aussi.

Avant même d’avoir le temps d’analyser les données crédibles en notre possession, les braillards et les accompagnateurs du système mettent leurs progénitures à l’abri.

Personne n’est fidèle à personne, on mange seulement ensemble…C’est entendu, messieurs et mesdames. Vous êtes malins, bonne chance et souhaitons que les enfants soient épargnés. Quand est-ce que nous servirons le pays ensemble?

Ce vent qui souffle, de plus en plus intensément, peut apporter la pluie ou le feu. Si collectivement nous sommes responsables, nous pouvons influencer les lois de la nature et provoquer la pluie qui permettra de cultiver les semences de la République. Autrement, c’est à dire en cas de déficience de conscience et de responsabilité, ce sera le feu, le feu des armes!

Tout dépend du degré de responsabilité individuelle que nous mettrons dans nos actes. Entre la République, l’appartenance régionale, la tribu et les tentations individuelles, il faut choisir….Nous verrons. Les Tchadiens connaitront les vrais patriotes et découvriront le visage des porteurs de masques.

En 1990, les Tchadiens ont chassé le dictateur et ont maintenu les conditions de dictature, d’accaparement et d’usurpation. Grosse Erreur ! Nous connaissons la suite faite de leurres, sang et de politiques socialement hérétiques. Il ne faut plus commettre deux fois la même erreur.

Un pays est une continuité. On n’attend pas la continuité, on n’espère pas la continuité, on ne souhaite pas la continuité. On prend des dispositions concrètes et des assurances pour garantir la continuité [du pays à ne pas confondre avec celle du système]. C’est là que le devoir appelle. Aussi, c’est la seule façon de maintenir le jeu et de renforcer les processus démocratiques.

Par ailleurs, la formule vue dans le passé dans un pays d’Afrique de l’Ouest, avec un des fils de papa à la place du défunt père ne passera pas au Tchad. Les Tchadiens croient en la démocratie, pas en une consanguinité successorale !
Nous plaidons pour la responsabilité et une transition pacifique. Cependant, en cas d’usurpation au nom d’une pseudostabilité ou pseudosécurité, les Tchadiens l’interpréteront comme un contre-ordre illégitime déstabilisateur et réagiront en patriotes. Ils défendront leurs aspirations démocratiques légitimes.

Même si le visage de la raison ne sied pas au « faciès » du charognard, ce dernier ne doit pas mépriser la raison. Les Tchadiens nous attendent de pied ferme. Cette fois, il faut les écouter sinon ils se feront entendre bruyamment voire brutalement.

Ne ratons pas l’occasion de corriger les erreurs d’hier et de construire notre pays. Une rencontre des vrais patriotes et des forces républicaines s’impose.

J’espère que la responsabilité vaincra et le peuple tchadien avec elle.

Joe Al Kongarena,
joe.alerte@gmail.c
om

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