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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 16:20

Deux sénateurs français, dans un courrier qu'ils viennent d'adresser au ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, accusent les autorités du Tchad de chercher "à influencer des parlementaires français" sur le cas d'un opposant tchadien disparu.

Jean-Pierre Sueur,(Parti socialiste - opposition) président de la commission des Lois du Sénat, et Gaëtan Gorce, sénateur (PS) de la Nièvre (centre de la France), se battent depuis quatre ans "pour obtenir la vérité sur les conditions de la disparition d'Ibni Oumar Mahamat Saleh".

Dans une lettre datée du 10 février qu'ils ont rendue publique, le ministre de la Justice tchadien Abdoulaye Sabre Fadoul accuse les parlementaires d'"affirmations péremptoires graves totalement inexactes". Il demande que "cessent les accusations sans fondements, les interférences intempestives et certaines manoeuvres d'intimidation" et exige "le respect de notre souveraineté".

Dans leur courrier au chef de la diplomatie française, les deux sénateurs lui demandent d'intervenir auprès des autorités tchadiennes car "il est choquant et inacceptable qu'elles cherchent à influencer des parlementaires français".

Gaëtan Gorce avait également interpellé mardi en séance le ministre de la Justice, Michel Mercier, dénonçant "ce type d'intervention directe d'un gouvernement étranger, auprès de parlementaires d'un autre Etat pour les empêcher d'accomplir leur mission".

Le président tchadien Idriss Deby doit intervenir lundi à Marseille dans le cadre du 6e Forum mondial de l'eau.

Une plainte pour enlèvement, séquestration et torture a été déposée mardi à Paris par la famille de l'opposant.

Secrétaire général du Parti pour les libertés et le développement (PLD) et porte-parole de la coalition de l'opposition tchadienne, Ibni Oumar Mahamat Saleh a été arrêté le 3 février 2008 à son domicile par des militaires tchadiens, après une attaque rebelle qui était parvenue ce jour-là jusqu'à la capitale.

A la suite d'une mobilisation internationale, une commission d'enquête tchadienne avait été mise sur pied. Elle avait conclu en septembre 2008 que l'opposant était "désormais décédé" et mettait en cause des militaires tchadiens dans la disparition, mais sans éclaircir les conditions de celle-ci.

 
© AFP

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 15:52

Comme elle l'avait déjà annoncé au Point.fr, l'ex-ministre a confirmé qu'elle ne se rendrait pas dimanche au meeting de Villepinte.

Dans un entretien au Monde.fr, l'ex-ministre Rama Yade annonce qu'elle refuse, lors du congrès du Parti radical ce samedi, de voter la motion de soutien au président-candidat Nicolas Sarkozy, dont elle n'accepte pas la "stratégie de droitisation". "En 2007, Nicolas Sarkozy dictait le tempo, imposait les débats. Aujourd'hui, nous avons le sentiment, nous les républicains, d'avoir le pistolet du FN sur la tempe", déclare Mme Yade, qui ne se rendra donc pas non plus au grand meeting national du chef de l'État dimanche à Villepinte, où elle n'a "d'ailleurs pas été invitée". Jeudi, déjà, elle avait tenu des propos similaires au Point.fr.

"On nous explique que certaines civilisations sont inférieures à d'autres et, en même temps, on nous dit que le FN est un parti nationaliste et socialiste. Où tombera le curseur ? Vous comprendrez que j'ai besoin de savoir cela précisément avant de m'engager", insiste-t-elle. "Jean-Louis (Borloo) nous a demandé de nous prononcer en notre âme et conscience. En femme libre que j'ai toujours été, avec la sincérité dont j'ai toujours fait preuve, je ferai ce que je crois bien. Ce n'est pas parce que Jean-Louis Borloo n'est pas candidat qu'il me faut en choisir un autre. Je veux aussi être totalement convaincue avant de me décider", ajoute l'ex-secrétaire d'État aux Droits de l'homme puis aux Sports.

"J'espère un rééquilibrage de ses positions, sans illusions excessives"

À la question de savoir si elle est "susceptible de revenir dans le giron du président sortant", celle qui est aujourd'hui première vice-présidente du Parti radical répond, sans appel : "Non. J'espère un rééquilibrage de ses positions, sans illusions excessives."

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 23:14

Deby_recu_a_l_-_Elysee_par_Sarko_le_13_juillet_2010_photo_p.jpg A l'invitation de Sarkozy, Idriss Déby Itno, Chef de l'État tchadien est à Paris puis à Marseille.

Les derniers soutiens du Président sortant se mobilisent ! Certes le prétexte est une cause noble : Sauvez le lac Tchad, mais ce n'est malheureusement qu'un prétexte !

Idriss Déby Itno est au pouvoir depuis 21 ans, Deux longues et terribles décennies durant lesquelles,le peuple tchadien a souffert dans une indifférence quasi-totale, les affres d'une des dictatures les plus implacables en Afrique. Frauduleusement réélu » avec le seul soutien de la France de Sarkozy l'an dernier, Idriss Déby Itno, continue les actes de répression.

Assassinats des défenseurs des droits de l'homme ou des leaders politiques dont les plus emblématiques sont les meurtres de Me Joseph Behidi, Président de la Ligue Tchadienne des Droit de l'Homme le 16 février 1992 et du Prof. Ibni Oumar Mahamat Saleh, Secrétaire Général du PLD et Porte Parole de la Coordination des Partis Politique pour la Défense de la Constitution (CPDC) en février 2008, modification de la Constitution et fraudes électorales pour pérenniser son pouvoir, musellement de la presse, arrestations arbitraires, exécutions extra judiciaires, détournement des deniers publics, mercenariat etc.

Un climat politique exécrable doublé logiquement dans ces conditions, d'une situation socio économique insoutenable. Aujourd'hui, il s'en prend encore aux opposants qui continuent à se battre! Le député de l'opposition Gali Ngoté Gata placé en garde à vue pour complicité de braconnage !!! Avant c'est l'immunité parlementaire dont la levée est demandée de Saleh Kedzabo de l'Union Nationale Pour la Démocratie et le Renouveau, candidat d'opposition à la dernière présidentielle.

L'exaspération de la population est à son comble et elle n'hésite plus à sortir dans la rue malgré l'impressionnante armada du régime, l'armée est en état insurrectionnel larvé, les Institutions Internationales après avoir porté à bout de bras le régime, jettent l'éponge et dénoncent sans ambages la faillite économique d'un système gangrené par une corruption galopante, un clientélisme et une mauvaise gouvernance exacerbés.

Le pouvoir de Déby Itno est à bout de souffle.

Le seul verrou qui persiste et semble résister à toutes les épreuves du temps, s'avère être l'indéfectible soutien des autorités françaises au dictateur tchadien.

Il est temps que ca change !

Source : Parti de Gauche 

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 23:04

L' image à la « une » du Washington Post, le 13 janvier dernier, a fait grand bruit. Pas à cause de son sujet - un pont baigné dans un coucher de soleil théâtral. Mais parce que le quotidien a ouvertement utilisé une photographie HDR (high dynamic range).

Le principe ? On prend plusieurs images de la même scène en changeant l'exposition. Puis on les combine à l'aide d'un logiciel pour obtenir une image où chaque partie est correctement exposée. Cette technique permet d'éliminer ombres, surexpositions, contre-jours. Certains ont aussitôt crié à la manipulation. Mais les partisans du journal soulignent qu'aucun élément de la scène n'a été modifié. Et, surtout, ils rappellent qu'une image HDR où tous les détails sont éclairés n'est pas moins réaliste qu'une photo illuminée artificiellement à l'aide d'un flash...

Au-delà de la polémique, l'épisode met en évidence l'arrivée d'images d'un nouveau genre et l'émergence de la photographie dite « computationnelle » (de computer,ordinateur). Alexei Efros, professeur associé à l'université Carnegie Mellon de Pittsburgh, aux Etats-Unis, et chercheur en informatique, explique : « C'est un nouveau domaine de recherche et on cherche encore une définition. L'idée, c'est qu'en associant l'ordinateur à l'appareil photo numérique on peut trouver d'autres façons de capturer et de représenter le monde. Et même changer ce qui est capturé du monde. »

Matériau composite

Du point de vue de l'image, la révolution numérique ne fait donc que commencer. « Jusqu'ici, les appareils photo numériques ont été utilisés pour faire comme avant, mais en mieux, estime Alexei Efros. Les logiciels comme Photoshop ont surtout servi à améliorer le rendu des photos. Mais c'est un médium totalement différent, qui peut faire des choses différentes. On n'est pas en compétition avec Henri Cartier-Bresson ! »

Pour Ramesh Raskar, professeur associé au Massachusetts Institute of Technology (MIT), qui prépare un livre sur le sujet, la photographie ne peut plus être la représentation en deux dimensions d'un instant unique, avec un point de vue unique : « L'invention d'optiques, mais aussi de capteurs, d'éclairages et d'outils de traitement informatique a permis de fabriquer de nouvelles images, avec des données qui ne sont plus seulement visuelles. »

Alors que dans la photographie traditionnelle la prise de vue était l'étape décisive, dans la photographie computationnelle, c'est la synthèse des données qui prend une importance majeure, le « clic » du bouton s'apparentant à une collecte d'informations. Dans ce type de photographie, l'image est souvent un matériau composite, comme dans le cas de la photographie HDR, où un ordinateur combine différents éléments pour obtenir une seule image.

Un autre exemple de photographie HDR :

C'est aussi le cas lorsqu'on réalise un panorama en « collant » bout à bout différentes images d'un paysage prises les unes à côté des autres. « On fait souvent de la photographie computationnelle sans même s'en rendre compte », souligne Ramesh Raskar. Les photographies prises sur un téléphone incluent souvent la date de prise de vue, les coordonnées spatiales et l'identité de l'auteur de la photo.

 

De nouveaux appareils pas très photographiques

Mais la photographie computationnelle est également liée à l'apparition de nouveaux appareils. Ainsi, l'entreprise Lytro a commercialisé récemment un appareil plénoptique, capable de capturer les rayons lumineux voyageant dans toutes les directions. Conséquence, on peut faire la mise au point sur n'importe quel élément de l'image, et ce après la prise de vue.

Ramesh Raskar a ainsi inventé toute une série d'outils novateurs, aux résultats étonnants. Un de ses appareils photo est capable de photographier une scène invisible, située dans une autre pièce : l'appareil, équipé d'un laser, émet des flashes extrêmement rapides, puis enregistre leur réflexion et traite ces données de façon à reconstruire la scène. Cette technologie pourrait servir, en cas de catastrophe, à localiser des gens coincés dans des bâtiments écroulés. Ou pour éviter les angles morts dans les rétroviseurs des voitures. Et même lors d'opérations médicales, pour connaître l'état d'un organe masqué par des os. Le même Ramesh Raskar a inventé un appareil capable de prendre mille milliards d'images à la seconde. En combinant rayonnement laser, capteurs ultrasensibles et algorithmes sophistiqués, il a réussi à visualiser un phénomène impossible à observer : une onde de lumière balayant un objet.

Outre les scientifiques, des artistes ont vu le parti qu'ils pouvaient tirer de ces outils. Le photographe Yves Trémorin, formé aux mathématiques, a créé des images qui sont en fait des « électronogrammes ». Un coléoptère saupoudré d'or, placé dans la chambre d'un microscope, est soumis à un faisceau d'électrons dont le rayonnement compose une image. Cette dernière n'a plus grand-chose de photographique, puisque la lumière naturelle n'intervient plus dans le processus.

 

L'une des grandes innovations de la photographie computationnelle est d'utiliser les ressources d'Internet. Alexei Efros a ainsi mis au point plusieurs algorithmes qui permettent, à partir des images trouvées sur le site Flickr, d'insérer des objets (comme des personnages) dans des images existantes ou de combler des « trous » dans des photos de façon extrêmement réaliste. « En utilisant les millions d'images prises par d'autres, on peut faire en sorte que la photographie témoigne de l'expérience générale du monde », assure Alexei Efros.

En 2009, lors de la prestation de serment de Barack Obama, la chaîne CNN a ainsi utilisé Photosynth, un logiciel mis au point par Microsoft : les spectateurs étaient invités à envoyer leurs images pour participer à l'élaboration d'une photographie en 3D.

Le résultat est impressionnant : on peut se mouvoir dans l'image, s'approcher ou reculer, comme si on était à la place de chacune des personnes présentes.Ici, la photographie computationnelle n'offre pas de voir mieux ou différemment le monde, grâce à nouveaux outils, mais aussi de multiplier les points de vue sur clui-ci. Comme si la photographie, activité solitaire par excellence, devenait aussi une expérience collective. De quoi fasciner aussi bien les journalistes et les scientifiques que les artistes.

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 22:49
Les avocats du Député déplorent cette arrestation qu’ils qualifient d’illégale
Le Dimanche 4 mars, alors qu’il revenait de Kyabé où il est allé remercier les lecteurs, le Député Gali Gata Ngoté a été interpellé à Hélibongo et s’est vu notifier son arrestation pour complicité de braconnage et tentative de corruption. La nouvelle a vite couru et pris de l’ampleur à travers tout le pays. Ce n’est pas vrai ce qui se passe. Gali n’a rien fait, c’est une imagination pour le salir, lance avec tristesse un de ses militants. Tantôt qu’on a découvert dans son véhicule deux, tantôt cinq encore sept phacochères et qu’il a également tenté de corrompre les agents forestiers, affirme le collectif de ses avocats. Me Djaïbé Kladoum Allassem a mentionné que pendant que le Député se trouvait dans sa circonscription, il a envoyé Mahamat Dagui, un de ses militants en mission de convoyage d’un fonds d’assistance à ses militants dans le village Boné près de Boum-Kébir située à 70km de Kyabé. Son véhicule est revenu vide à Kyabé et il a voyagé avec ledit véhicule également vide en direction de Sarh. Ainsi, il ne voit aucune raison qu’il soit arrêté comme un malfrat.

Le collectif des avocats contredisent le Procureur de Sarh
Evoquant la question de la tentative de corruption, Me Djaïbé Kladoum Allassem a souligné qu’un certain Nicolas Talouwa se présentant comme gestionnaire d’un projet de protection du Lac-Iro s’est approché de Gali le 1er mars dans l’après midi pour lui demander de l’aide soit disant pour ses collaborateurs qui seraient en difficultés en brousse. Le Député lui a remis à sa demande une somme 100 000 F CFA sans relation aucune avec l’affaire de braconnage. Les agents de l’ANS sont venus poser quelques questions à Gali sur ce qui s’est passé à Boné, il a répondu qu’il n’était pas à Boné pour pouvoir répondre à leur question.

S’agissant du flagrant délit dont parle le Procureur de Sarh, Me Djaïbé Kladoum Allassem a fait comprendre que, l’article 114 alinéa 4 de la Constitution de la République du Tchad dispose qu’aucun parlementaire ne peut, hors session être arrêté qu’avec l’autorisation du bureau de l’Assemblée nationale à laquelle il appartient, sauf cas de flagrant délit. Il indique ensuite que l’article 205 du code procédure pénale dispose que: est qualifié crime ou délit flagrant celui qui se commet actuellement ou qui vient de se commettre. Il y a aussi crime ou délit flagrant lorsque dans un temps très voisin de l’action, un suspect est poursuivi par la clameur publique ou est trouvé en possession d’objets ou présente des traces ou indices laissant penser qu’il a participé au crime ou au délit qui vient de se commettre. Ainsi pour Me Djaïbé Kladoum Allassem, il n’y a pas flagrant délit au sens de l’article 205 du code de procédure pénale, tout simplement parce que le Député Gali n’a pas été pris en possession des phacochères, ni poursuivi par la clameur publique, ni en train de tenter de corrompre un agent. Son interpellation et sa détention sont illégales et violent les dispositions constitutionnelles et le règlement intérieur de l’Assemblée nationale en matière d’immunités, déplore ces avocats.

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 18:11

Les avocats du Député déplorent cette arrestation qu’ils qualifient d’illégale 

Le Dimanche 4 mars, alors qu’il revenait de Kyabé où il est allé remercier les lecteurs, le Député Gali Gata Ngoté a été interpellé à Hélibongo et s’est vu notifier son arrestation pour complicité de braconnage et tentative de corruption. La nouvelle a vite couru et pris de l’ampleur à travers tout le pays. Ce n’est pas vrai ce qui se passe. Gali n’a rien fait, c’est une imagination pour le salir, lance avec tristesse un de ses militants. Tantôt qu’on a découvert dans son véhicule deux, tantôt cinq encore sept phacochères et qu’il a également tenté de corrompre les agents forestiers, affirme le collectif de ses avocats. Me Djaïbé Kladoum Allassem a mentionné que pendant que le Député se trouvait dans sa circonscription, il a envoyé Mahamat Dagui, un de ses militants en mission de convoyage d’un fonds d’assistance à ses militants dans le village Boné près de Boum-Kébir située à 70km de Kyabé. Son véhicule est revenu vide à Kyabé et il a voyagé avec ledit véhicule également vide en direction de Sarh. Ainsi, il ne voit aucune raison qu’il soit arrêté comme un malfrat.

 


© journaldutchad.com
Il reste poursuivit par le Procureur de Sarh

Le collectif des avocats contredisent le Procureur de Sarh
Evoquant la question de la tentative de corruption, Me Djaïbé Kladoum Allassem a souligné qu’un certain Nicolas Talouwa se présentant comme gestionnaire d’un projet de protection du Lac-Iro s’est approché de Gali le 1er mars dans l’après midi pour lui demander de l’aide soit disant pour ses collaborateurs qui seraient en difficultés en brousse. Le Député lui a remis à sa demande une somme 100 000 F CFA sans relation aucune avec l’affaire de braconnage. Les agents de l’ANS sont venus poser quelques questions à Gali sur ce qui s’est passé à Boné, il a répondu qu’il n’était pas à Boné pour pouvoir répondre à leur question.

S’agissant du flagrant délit dont parle le Procureur de Sarh, Me Djaïbé Kladoum Allassem a fait comprendre que, l’article 114 alinéa 4 de la Constitution de la République du Tchad dispose qu’aucun parlementaire ne peut, hors session être arrêté qu’avec l’autorisation du bureau de l’Assemblée nationale à laquelle il appartient, sauf cas de flagrant délit. Il indique ensuite que l’article 205 du code procédure pénale dispose que: est qualifié crime ou délit flagrant celui qui se commet actuellement ou qui vient de se commettre. Il y a aussi crime ou délit flagrant lorsque dans un temps très voisin de l’action, un suspect est poursuivi par la clameur publique ou est trouvé en possession d’objets ou présente des traces ou indices laissant penser qu’il a participé au crime ou au délit qui vient de se commettre. Ainsi pour Me Djaïbé Kladoum Allassem, il n’y a pas flagrant délit au sens de l’article 205 du code de procédure pénale, tout simplement parce que le Député Gali n’a pas été pris en possession des phacochères, ni poursuivi par la clameur publique, ni en train de tenter de corrompre un agent. Son interpellation et sa détention sont illégales et violent les dispositions constitutionnelles et le règlement intérieur de l’Assemblée nationale en matière d’immunités, déplore ces avocats.

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 17:55

CONFERENCE DE PRESSE DES DEPUTES DE L’OPPOSITION    Déclaration liminaire présentée par le Député Salibou GARBA
Nous aurions aimé être ailleurs en cette journée du 08 mars où les femmes du monde entier commémorent la journée qui leur est dédiée, cette journée qui boucle une semaine où nos mères, épouses, sœurs et filles ont organisé toute une gamme  d’activités qui valorisent leur statut. Mais voilà que la gestion épouvantable de notre pays, des institutions de l’État nous contraint d’être ici pour parler d’une situation dont nous on pouvait être épargné si ceux qui gouvernent usent de leurs immenses pouvoirs avec droiture en tenant compte un tant soit peu de l’existence du plus petit et du plus faible.
Vous avez compris, il s’agit de ce qui est devenu «l’Affaire Gali ». L’Honorable Gali NGOTHE GATTA a été illégalement arrêté, le samedi 03 mars 2012, à l’entrée de Sarh alors qu’il regagnait N’Djamena pour l’ouverture de la session ordinaire.
La première raison avancée est qu’il était pris en flagrant délit, tantôt de braconnage, tantôt de complicité de braconnage parce que pris avec des carcasses de phacochères en nombre variable dans son véhicule. Puis, on ajouta la tentative de corruption de l’’agent forestier. Enfin on a invoqué  le motif de détention illégale d’arme.
S’agissant de flagrant délit de braconnage : Il est absolument clair que l’Honorable Gali n’a pas été pris en flagrant délit de braconnage. En séjour à Kyabé, il a dépêché des émissaires auprès de ses électeurs, à 70 Kms. A leur retour, ceux-ci auraient été surpris par un agent forestier entrain d’abattre un phacochère.
Le véhicule et l’agent forestier sont arrivés à Gali sans carcasse de phacochère. C’est avec ce véhicule, qui n’avait aucune carcasse d’animal protégé, que Gali a été appréhendé à Sarh.
Par conséquent, il n’y a pas eu de flagrant délit de complicité de braconnage, encore moins de braconnage.
Concernant la corruption ou la tentative de corruption : Jusqu’à preuve du contraire, Gali n’aurait pas de lui-même donné de l’argent à qui ce soit, sans que celui-ci en fît la demande. Le motif de tentative de corruption est proprement ridicule. Qui peut en effet être surpris qu’un agent de l’État, quelque soit son domaine d’activité, tende la main à un usager ? A entendre ce motif, n’importe quel citoyen qui va aux centres de santé (y compris dans les maternités), dans les rues, les commissariats et les brigades, à la fonction publique, à la justice, …  pour leurs dossiers, vous dira qu’il s’agit certainement d’une blague. Peut-on nous dire pourquoi notre pays est accroché depuis de nombreuses années au rang peu flatteur de  pays figurant parmi les plus corrompus au monde ?
S’agissant de la détention illégale d’arme : Le député Gali NGothé Gatta ne détenait pas illégalement une arme. Il a en sa possession une arme, avec un permis de port présenté aux autorités.
Ainsi, il est d’une clarté éblouissante que l’arrestation du député Gali NGothé Gatta est illégale. Non seulement il n’y a pas de flagrant délit, il a été arrêté au mépris des dispositions constitutionnelles et du statut du député.
Comment comprendre que devant l’inexistence de charges sérieuses, le tribunal prononce quand même une condamnation. Fallait-il condamner à  tout prix Gali, le mettre en quelque sorte hors d’état de nuire ?
C’est à se demander si des personnes dans les arènes du pouvoir n’instrumentalisent pas les services de l’État pour « neutraliser » un adversaire politique de taille qui s’est fait brillamment élire et qui jouit d’une réelle et gênante popularité dans sa circonscription.
Avec le verdict que vous connaissez, le tribunal a abandonné la charge de flagrant délit de braconnage, la principale qui a entrainé les autres délits, si délit il y avait. Nous ne comprenons pas alors que le délit à la base de la corruption n’étant pas retenu, qu’on puisse traiter d’une prétendue corruption. Corruption pour effacer quoi alors ?
Les députés de tous les courants  doivent s’opposer à  l’instrumentalisation des institutions de l’État et à la violation de leur statut et de leurs droits constitutionnels. Le Président de l’Assemblée Nationale est interpellé. Il a, à notre sens, l’impérieuse obligation de sortir de son inertie et de veiller au respect du statut et des droits des élus. Il ne peut pas ne pas être éclaboussé si l’Assemblée continue à cautionner cette avalanche de saisines précipitées orchestrées par le Gouvernement.
Les partis politiques, les ONG de promotion de la démocratie et tous les citoyens épris de paix et de démocratie doivent dire non à cette dérive d’atteintes répétées aux droits des citoyens.
Les partenaires de la communauté internationale resteront-ils contemplateurs  de cette dérive ? Ces partenaires qui nous ont accompagnés dans le processus de l’Accord politique du 13 août 2007 et qui se demandent de plus en plus quel en est le bilan réel.
Le respect de la séparation des pouvoirs, de l’indépendance et du statut de chacun d’eux doit être une exigence fondamentale et intangible.
 
                                                    Fait à N’Djamena, le 08 mars 2012

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 21:29
Les avocats du Député attendent le délibéré du juge prévu pour le 7 mars.
Lundi 5 mars dans l’après midi, au lendemain de son arrestation, le Députe Gali Ngoté Gatta et trois de ses compagnons ont été présenté au parquet du tribunal de Sarh. Les trois compagnons du Député ont été envoyés à la maison d’arrêt, mais le Député a été reconduit à la gendarmerie où il a passé sa deuxième nuit en prison. Le panel de ses avocats qui estimait que cette affaire prenait une autre ampleur, s’est mis en route pour arriver tôt ce matin du 6 mars à Sarh dans la région du Moyen-Chari. C’est vers midi de ce 6 mars que le Députe Gali Ngoté Gatta revient pour la seconde fois en moins de 24 heures devant le parquet. Le Procureur de Sarh a dit qu’il y a infraction, car le Député a fourni des moyens, qu’il a tenté de corrompre les agents de l’Etat. Pour le Procureur il y a délit, a confié Me Pierre Mianlengar, un des avocats du Député Gali Ngoté Gatta.

Cinq ans de prison dont deux ferme et trois en sursis et 200.000 F CFA d’amende sont les peines prononcées par le Procureur de Sarh contre Gali. Le procureur s’est basé sur la déclaration de Nicolas, mais nous n’avons pas baissé les bras dans la défense. Nous attendons le délibéré de demain, ajoute Me Pierre Mianlengar. De nombreux militants du Député Gali sont venus de Kyabé et ceux de Sarh étaient nombreux à se déplacer au tribunal de Sarh pour soutenir leur leader. Depuis quelques heures, les militants de Kyabé ne font qu’arriver, certains à vélo d’autres à pieds. Nous avons décidé de rester solidaire avec Gali jusqu’au bout, a souligné un responsable du parti de Gali.
Les Députés de l’opposition boudent la session 2012
Le 5 mars dernier, les Députés de l’opposition ont mal apprécié l’arrestation de Gali qu’ils qualifient aussi d’illégale. Ils ont vidés la salle pendant la lecture du discours du président de à l’ouverture de la séance extraordinaire de l’Assemblée nationale. Le Député de l’UNDR, Abba Djouassab Koye a pris la parole pour déplorer cette arrestation avant de solliciter le concours de tous les autres élus à rester souder à Gali.

Les militants mobilisés

C’est dans un communiqué de presse que le Bureau national de l’union des Forces Démocratiques/Parti Républicain l’UFD/PR de Gali Ngoté déplore cette arrestation. Selon ce communiqué, le Député a été arrêté sur instruction des Agents de l’ANS, eux-mêmes téléguidés par des personnalités bien connues pour des motifs purement politique. Un Député de la République bénéficiant de l’immunité parlementaire dans un Etat de droit ne peut pas être arrêté comme un vulgaire individu. Le flagrant délit dont se targue le Procureur de la République de Sarh, n’est pas avéré dans la mesure où le Député n’a pas été pris en train de commettre l’acte dont il se prévale. D’ailleurs, le Député Gali n’était même pas à bord du véhicule où se trouverait les supposées carcasses des phacochères, mentionne le document.

Les militants et militantes de l’UFDR/PR disent ne pas se laisser intimider par ces manœuvres malveillantes, macabres et sadiques, savamment orchestrées par ces politiciens véreux sans foi ni loi, au mépris de la démocratie. Le communiqué souligne que le peuple Tchadien est fatigué, très fatigué de ses agissements: hier c’était Abbas Kotti, Mamadou Bisso, Mahamat Gueti, Ibni Oumar Mahamat Saleh..., aujourd’hui, c’est Saleh Kebzabo et Gali Ngothé Gatta qu’il faut mettre hors d’état de nuire. Ainsi, le parti appelle ces militantes, militants et sympathisants à la solidarité et vigilance à cette phase de lutte contre les partisans de la dictature. L’union des Forces Démocratiques/Parti Républicain exige la libération pure et simple de son Secrétaire général et tient le pouvoir pour responsable de tout ce qui adviendra

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 17:24



Libye : l'Est déclare son autonomie, une "conspiration" des pays arabes selon Abdeljalil
Pour Mustapha Abdeljalil, des pays arabes ont financé la sédition de l'est du pays. © AFP
Mustapha Abdeljalil, le chef des autorités libyennes, a dénoncé mardi 6 mars une "conspiration" des pays arabes suite à la déclaration d’autonomie d’une région de l’est de la Libye. Selon lui, les États voisins auraient financé la sédition qui "menace l’unité du pays".
« Des pays arabes frères, malheureusement, financent et parrainent la sédition qui s'est produite dans l'Est pour ne pas être contaminés par la révolution ». Telle est l’accusation portée par Moustapha Abdeljalil, le chef du Conseil national de transition libyen (CNT, au pouvoir), suite à la déclaration d’autonomie d’une région de l’est du pays mardi 6 mars. « C'est leur crainte de la révolte qui a poussé ces pays frères à accorder leur appui à la sédition », a-t-il fustigé, sans nommer explicitement les États visés.
Alors que les autorités peinent à stabiliser le pays, moins de cinq mois après la mort de Mouammar Kaddafi, des chefs de tribus et de milices de l’Est ont annoncé dans un communiqué leur choix du système fédéral. L’entité baptisée Cyrénaïque, région pétrolière qui s'étend de la frontière égyptienne à Syrte, s’est dotée d’un « Conseil intérimaire (…) établi sous la direction de Cheikh Ahmed Zoubaïr Al-Senoussi pour gérer les affaires de la région et défendre les droits de ses habitants ». À Benghazi, d’où était partie la rébellion ayant conduit à la chute du « Guide », des milliers de personnes ont fêté l’évènement.
"Une capitale, Tripoli"
Mais à Tripoli, l’heure n’était pas aux réjouissances. « Ce qui arrive aujourd'hui est le début d'une conspiration contre le pays. C'est une question très dangereuse qui menace l'unité nationale », a déploré Moustapha Abdeljalil, mettant en garde contre des « conséquences dangereuses » pouvant conduire à une Libye divisée et non-démocratique.
« La Libye, depuis le début, est une nation avec une capitale, Tripoli », a-t-il clamé. Pourtant, les appels de la Cyrénaïque au fédéralisme avaient été plus tôt ignorés par les autorités. « Les Libyens se sont battus pour une Libye unie, si bien que ces demandes n'auront aucune conséquence » avait déclaré le chef du CNT lundi 5 mars. « Nous n'avons pas besoin du fédéralisme (...) Nous ne voulons pas retourner 50 ans en arrière », avait pour sa part expliqué le Premier ministre Abderrahim el-Kib lors d'un entretien télévisé.
La Cyrénaïque a de son côté indiqué reconnaître le CNT, « symbole de l'unité du pays et représentant légitime (de la Libye) aux sommets internationaux », selon le communiqué. Le nouveau dirigeant de la région est d’ailleurs lui-même membre du CNT.
Les autorités sont confrontées depuis la libération du pays à une instabilité chronique, du fait de certaines milices hors de tout contrôle et peinent à se faire respecter dans certaines zones. Elles ont en outre hérité d'une économie désorganisée, minée par la corruption et par la gestion anarchique des revenus du pétrole pendant plus de quarante années.

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 01:25

 

salibougarba.jpg Les Partis politiques de la CPDC ont appris avec stupéfaction  l’arrestation du camarade Gali Gatta NGothé, alors qu’il regagnait N’Djamena en raison de l’ouverture de la session parlementaire. Les circonstances de cette arrestation ainsi que l’acharnement du Gouvernement tendent à accréditer la thèse d’une persécution. D’où ce changement constant de chefs d’accusation : braconnage, corruption, détention illégale d’arme,…

Il n’y a pas de flagrant délit : l’Honorable Gali n’a pas été appréhendé entrain de braconner ; de même, l’accusation de tentative de corruption relève d’une plaisanterie de mauvais goût, quand on sait que le gouvernement tchadien est au hit parade mondial de la mauvaise gouvernance et de la corruption. Grosse affabulation est aussi cette accusation de détention illégale d’arme... Cliquer ICI pour lire la suite du Communiqué.

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