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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 23:00

                                        REPUBLIQUE    DU      TCHAD                                      

                       

                                                  COMMUNIQUE DE PRESSE / N° 008/COORD/NAT/UFC/O12

                                                  

     A l’occasion du 11 Août, date du 52ème anniversaire de l’indépendance du Tchad, et aussi et surtout de l’an huit (8) de la création de l’UFC comme entité politico-militaire sur l’échiquier politique national, la COORDINATION NATIONALE de l’UNION DES FORCES POUR LE CHANGEMENT réaffirme avec force son ultime engagement dans sa DECLARATION CONSTITUTIVE tendant à créer toutes les conditions pour l’avènement d’un Tchad nouveau et ceci, avec le concours effectif  de l’ensemble des Forces vives et démocratiques du pays sans exclusive.

     La récente signature du Protocole d’Alliance avec La 1ère Armée du FROLINAT et  l’acte d’adhésion responsable du Mouvement  Pour la Paix la Reconstruction et le Développement  le MPRD/FONDAMENTAL aux objectifs de l’UFC constituent une illustration idoine de la justesse de la lutte de notre Peuple contre la dictature de DEBY.

     Aussi, la Coordination nationale de l’UFC tient à apprécier hautement cet élan combien patriotique des-dits mouvements amis pour la consolidation de notre lutte commune pour un Tchad à bâtir, débarrassé à jamais des injustices et de la  tyrannie imposées par Déby et de ses acolytes.

     Enfin,l’UFC réitère sa disponibilité à entamer dans les plus  brefs délais des discussions avec tout mouvement patriote ou personnalité ressource partageant les mêmes objectifs afin de jeter les bases d’une unité action véritable, beaucoup plus large pour notre projet commun de changement au Tchad.

       

                Fait, le 11 AOUT 2012,

                LE COORDINATEUR NATIONAL,

                GAILETH GATTOUL BOURKOUMANDAH

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 17:14

Selon plusieurs sources concordantes, le rapport sur les coups d’Etat, déposé par l’équipe du PM, serait très détaillé et documenté. Le rapport aurait révélé la véracité du complot tendant à déposer ou éliminer physiquement le despote, révélé l’étendue du complot et identifié un à un  les comploteurs ; il s’agit de la famille propre de Deby, à l’exception de Salay Deby et les sœurs, des officiers supérieurs, très proches de Deby, des officiers qui avaient accompagné Deby depuis le Darfour, considérés des compagnons de lutte. Tout ce beau monde a effectivement eu marre du despote et a voulu le dégager.  A la suite de la rencontre avec Deby, l’équipe du PM a proposé des mesures républicaines pour sanctionner les comploteurs, mais Deby a refusé de franchir le pas. Malgré ses nombreuses et théâtrales fanfaronnades, Deby sait très bien que la radiation des rangs de l’armée les cités dans la liste du PM équivaut à son propre suicide. Avec beaucoup de curiosité les initiés des micmacs du palais attendaient la décision du despote, mais ce dernier sait à qui ou à quoi tient son pouvoir : la montagne a juste accouché d’une petite souris. Même les rêveurs les plus fous du microcosme Beri ne vont jamais s’imaginer un Deby  signer un décret qui radierait des rangs de l’Armée  Ismael Hour, Tahir Erda, Abakar Klenkeyno, Ousmane Bahar, Hamada Youssouf, etc.

 A l’opposé des recommandations de la commission, Deby a juste rétrogradé  par un degré présidentiel de ce jour du jeudi, non lu à la radio, d’un rang tous les officiers supérieurs. Les Généraux de division sont rétrogradés au grade de Général de brigade, Général de brigade devient Colonel, le colonel devient commandant, etc. Les menus fretins inconnus du public ont été purement et simplement radiés. C’est tout !

La déception est perceptible chez  les membres de l’équipe du PM, tandis que les concernés son hilares et sont sûrs que dans les jours ou au plus, les semaines qui viennent, il y aura des décrets qui vont restituer à chacun son rang initial ou même un peu de la promotion.

Les vantardises du despote ont donc une limite et pour la première fois il reconnaît publiquement sa vulnérabilité ! C’est déjà un grand progrès de sa part.

MA

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 10:15

Le Rassemblement National Républicain Tchadien

R.N.R

Pour la Vérité, le Changement et la Réconciliation,

Une exigence éthique, un objectif cardinal, Un impératif patriotique

Le Samedi 11 Août 2012, le RNR organise une Conférence-Débat citoyen, de 13h à 17h30, ayant pour thème :

Un 11 aout 2012, Un 52ème Anniversaire de l‘accession à la souveraineté nationale de notre pays la République du Tchad, sous le joug de l’oppression et de la répression tout azimut de Idriss Déby.

Lieu de la rencontre

:
6, Rue Adam Ledoux à Courbevoie.
Itinéraire pour s’y rendre
:
- Prendre le train à la Gare Saint-Lazare
- Descendre à l’Arrêt Courbevoie
- Puis emprunter la rampe qui débouche sur la rue Adam Ledoux.

Ou bien :
- Prendre la ligne n°1 du Metro ou le RER A et descendre à la station La Défense
- Puis emprunter le Bus 174
- Et descendre à l’Arrêt Charas.

Programme de la rencontre :
Exposé du Professeur Balaam Faustin Facho, Coordinateur du R.N.R et également Porte-parole du Comité de Soutien aux Victimes de l’arbitraire et de la répression (CO.SO.V.A.R), relatif à la gravité du climat politique général qui prévaut au Tchad; climat délibérément entretenu et exacerbé depuis près d’un quart de siècle par Monsieur Idriss Déby
Cet exposé est suivi d’autres interventions, témoignages et d’échanges entre les participants sur le sujet à l’ordre du jour.

La participation et la contribution à la conférence sont ouvertes à toute tchadienne et tout tchadien, à tout ami du Tchad, à toute Association de Défense des Droits de l‘Homme; car les violations graves et consciemment répétées par le pouvoir tchadien actuel de tous les droits fondamentaux des citoyens ont pris des dimensions et atteint un seuil plus préoccupants. .


Vous pouvez nous faire part de vos suggestions éventuelles et informations à l’adresse électronique ci-après: Tchadessor@yahoo.fr

 

Vive la République

 

Vive la Résistance Tchadienne Républicaine

Vive la militance pour la respect de l’humain.

 

Fait, le 27 juillet 2012

Pour le Coordination Nationale du RNR

 

Le Secrétaire Permanent

Monsieur Souleymane Abdallah

 
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9 août 2012 4 09 /08 /août /2012 22:55

En mars, les Touaregs s'installaient à Gao avant d'en être chassés, trois mois plus tard, par les islamistes. Depuis, rares sont les journalistes qui ont pu s'y rendre. Reportage dans une cité à moitié vidée de ses habitants, où les "barbus" font régner la loi.

Gao n'est plus très loin. Le drapeau noir des salafistes flotte sur le barrage dressé au bord de la route. Le jeune qui nous arrête, mon chauffeur et moi, n'a pas plus de 14 ans. Il s'énerve en entendant la musique que crachote le vieil autoradio de notre véhicule.

« C'est quoi, ça ? hurle-t-il en arabe.

- Bob Marley.

- Nous sommes en terre d'Islam et vous écoutez Bob Marley ? ! Nous sommes des djihadistes, nous ! Descendez de la voiture, nous allons régler ça avec la charia. »

Un chapelet dans une main, un kalachnikov dans l'autre, il me rappelle ces enfants-soldats croisés vingt ans plus tôt en Sierra Leone... Les enfants sont souvent plus féroces que les adultes. Nous nous empressons de l'assurer de notre fidélité à l'islam, avant d'être autorisés à reprendre la route.

Nouvelles recrues

Quelques kilomètres plus loin, à l'entrée de la ville, se dresse un nouveau barrage, tenu cette fois par un Algérien au teint clair - si clair que je le prends d'abord pour un Français. Il s'amuse de ma méprise. C'est une nouvelle recrue. Venus d'Algérie ou d'ailleurs, tous se retrouvent au commissariat de police, rebaptisé siège de la « police islamique » : Abdou est ivoirien ; Amadou, nigérien ; Abdoul, somalien ; El Hadj, sénégalais ; Omer, béninois ; Aly, guinéen ; Babo, gambien... Il y a là toute l'internationale djihadiste ! Lunettes noires sur le nez, le bas du visage mangé par une barbe abondante, un Nigérian explique qu'il est un membre de la secte islamiste Boko Haram, responsable de nombreux attentats dans le nord de son pays. Il parle du Mali comme de la « terre promise », fustige l'Occident et les « mécréants », et jure qu'il est « prêt à mourir, si c'est la volonté de Dieu ».

Bienvenu "chez les musulmans"!

Tous se pressent devant un homme de haute taille, Alioune. Originaire de Gao, c'est lui qui dirige la police islamique. Je n'ose pas lui rappeler que nous nous étions rencontrés il y a une dizaine d'années, quand il était encore un simple commerçant. Un talkie-walkie à la main, il pose devant un véhicule qui appartenait autrefois à la police malienne et qu'il a récupéré quand la ville est tombée entre les mains des islamistes, à la fin du mois de mars. Alioune m'assure que l'on est les bienvenus « chez les musulmans » et explique qu'il tient à ce que la sécurité règne dans sa ville.

Oussama

Les traces de la dernière bataille qui a opposé, fin juin, le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et les djihadistes sont encore visibles. Les combats ont eu lieu près d'un bras du fleuve Niger, non loin du quartier général des rebelles touaregs. Les bâtiments qu'ils occupaient ont été criblés de balles. On m'explique que c'est Mokhtar Belmokhtar, l'un des principaux émirs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a dirigé l'assaut contre les Touaregs. Depuis plusieurs semaines, il a pris ses quartiers dans la cité des Askia. Il s'y est installé avec son fils, prénommé Oussama, en hommage au défunt leader d'Al-Qaïda.

La rue qui jouxte le commissariat accueille un marché bien achalandé : on y trouve, à des prix raisonnables, des turbans, des chaussures, des tapis, des légumes, des oeufs... À quelques mètres de là stationne un gros camion, immatriculé en Algérie et duquel sont déchargés (et vendus sur place) des épices, des fruits et divers produits alimentaires tout droit venus d'Algérie. En revanche, il n'y a plus de banque. Celles qui existaient avant la guerre ont été dévalisées, et l'argent devient de plus en plus rare. Pour les gens restés ici, pas d'autre moyen que de se faire envoyer des espèces par des parents installés dans le sud du Mali. Le procédé est souvent artisanal : on peut déposer à Bamako, au siège d'une compagnie de transport qui fait la liaison avec le Nord, une somme d'argent en espèces qui sera reversée, moyennant une commission, à son destinataire.

Ici, personne ne regrette les rebelles du MNLA, si souvent accusés de vols et de viols.

Dans la ville, difficile d'étancher ma soif avec autre chose que de l'eau minérale. Tous les bars et les hôtels ont fermé. Même les Ghanéens, qui, au quartier 4, faisaient un tord-boyaux connu sous le nom de « toukoutou » ont décampé. Finalement, moyennant 2 500 F CFA (3,80 euros), je parviens à mettre la main sur une canette de bière, importée clandestinement du Niger.

Le soir, une relative fraîcheur enveloppe Gao. Avant la guerre, 70 000 personnes vivaient ici. Depuis, près de la moitié des habitants ont fui. Personne pourtant ne regrette vraiment les combattants du MNLA, si souvent accusés de vols et de viols. Selon les organisations de défense des droits de l'homme, d'autres mouvements armés se sont rendus coupables des mêmes crimes, mais ce sont les Touaregs qui ont laissé les plus mauvais souvenirs.

Voilée

Même l'entrée de l'hôpital est gardée par des hommes armés. Devant moi, ils en interdisent l'entrée à une femme qui se présente non voilée et l'obligent à se couvrir la tête de son pagne. Ce matin-là, c'est l'heure de la pesée au service de pédiatrie. Le personnel soignant resté dans l'établissement est, pour l'essentiel, originaire de la région. Les enfants malnutris sont nombreux - 73 cas recensés en quelques heures grâce notamment au personnel local de l'ONG Action contre la faim (ACF) demeuré sur place. Ce 17 juillet, tout Gao commente l'annonce de la libération de trois Occidentaux (deux Espagnols et une Italienne) enlevés il y a neuf mois dans un camp du Front Polisario à Rabouni, en territoire algérien.

Le rapt avait été revendiqué par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), une branche dissidente d'Aqmi. Deux de ses chefs sont désormais installés dans la ville : Abdoul Hakim et Walid Abu Sahraoui. Le premier, le visage à moitié dissimulé par une barbe noire, est l'émir de Gao. Il circule dans le véhicule du consul d'Algérie, enlevé avec plusieurs de ses collaborateurs en avril. Le second est le porte-parole du Mujao. Ils font, expliquent-ils, des allers-retours entre Gao et les camps du Polisario, et ce sont des Sahraouis qui composent le noyau dur du Mujao. Abdoul Hakim et Walid Abu Sahraoui ont tous deux une trentaine d'années et ne ressemblent pas à des « fous de Dieu ». Ce dernier, pourtant, affirme être lié à l'enlèvement des Occidentaux, en octobre, et dit avoir fait partie de la délégation à laquelle une rançon de 15 millions d'euros aurait été versée en échange des otages. « En plus, ajoute-t-il fièrement, nous avons obtenu la libération d'un combattant du Mujao emprisonné en Mauritanie. »

Poreux

En théorie, le Mujao contrôle Gao, Aqmi règne sur Tombouctou et Kidal est entre les mains d'Ansar Eddine. Mais, sur le terrain, les groupes islamistes sont très poreux et les combattants circulent facilement de l'un à l'autre. Un notable de la ville raconte qu'il a assisté à une réunion à laquelle participaient des représentants de groupes armés et un Belmokhtar « calme et modeste ». « Il a bien dit qu'il n'était pas là pour nous imposer quoi que ce soit, mais pour composer. »

À Gao, les écoles sont fermées. Il n'y a plus de représentants de l'administration officielle et c'est la police islamique qui délivre les laissez-passer (rédigés en arabe) nécessaires pour circuler dans la région.

À lire aussi : "Aux armes les citoyens !" Baba Ahmed, à Bamako, raconte comment des centaines de jeunes maliens ont rejoint des milices qui veulent reconquérir le Nord.

La charia, en revanche, n'est pas appliquée de manière aussi stricte qu'à Tombouctou. « Les islamistes savent qu'il ne faut pas nous pousser à bout, commente Douglas, un jeune du quartier 3. Ils en tiennent compte. » Comme beaucoup, il dit admi­rer ces hommes qui se sont pour l'instant montrés respectueux de la ville et de ses habitants. N'ont-ils pas, argumente mon interlocuteur, financé le nettoyage des caniveaux de la ville, alors que cela n'avait pas été fait depuis quinze ans ?

Ici, chaque quartier attend son tour pour être alimenté en eau et en électricité, et, encore une fois, ce sont les islamistes qui fournissent le gazole qui fait tourner les groupes électrogènes, tout comme ce sont eux qui assurent la sécurité des transports au départ et à destination de Gao. Une seule station d'essence est encore ouverte, et, après quelques hésitations, le pompiste avoue que le carburant vient d'Algérie.

Plus loin, sur un terrain de foot improvisé, des gamins courent après un ballon. Les joueurs de la première équipe se sont surnommés « les envahisseurs ». Les seconds se font appeler « les défenseurs de la République ». Deux buts à zéro en faveur des « envahisseurs »... Le match est terminé.

Jeuneafrique

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9 août 2012 4 09 /08 /août /2012 16:31

Journaux traités : Le Progrès, L'Observateur, N'Djaména Bi-hebdo, Notre temps.

L'actualité de la semaine a été rythmée par la grève de l'Union des Syndicats du Tchad (UST), les résultats du baccalauréat session de juin 2012, la brève visite du Chef de la diplomatie française et le bras de fer entre la mairesse de Kélo et son trésorier.

La grève de l'Union des Syndicats du Tchad (UST)

Dans son numéro 502 du 24 au 30 juillet 2012 l'hebdomadaire Notre temps, le journal des sans voix publie à la une la photo du Secrétaire général de l'UST, François Djondang et titre : l'UST ira-t-elle au-delà des revendications salariales ? Notre confrère nous apprend que réunie en assemblée générale le 21 juillet 2012, l'UST a durci sa position. Ses membre sont décidé de reconduire leur grève pour une semaine avec suppression du service minimum. Par ailleurs, notre confrère relève que l'UST bénéficie du soutien du Collectif des Association de défenses des Droits de l'Homme duTchad, de la Convention pour la défense des Droits Humains et de la Confédération Syndicale Internationale basée à Bruxelles.

Le quotidien Le Progrès dans sa parution du lundi 30 juillet 2012 souligne que l'UST se focalise désormais sur 150 points d'indice. Pour Le Progrès la situation est lamentable, surtout du côté de la santé. La Coordination des Associations de la Société Civile et de Défense des Droits de l'Homme (CASCIDHO) constate que les urgences et les hôpitaux publics n'accueillent pas tous les patients et que les cliniques privées sont débordées, les malades en situation difficile sont abandonnés à leur tristesort, rapporte le quotidien.

L'observateur écrit pour sa part dans son numéro 668 du 01 août 2012 que les travailleurs sont décidés d'aller jusqu'au bout de leurs revendications et tiennent à l'application des 150 points d'indices. Notre confrère reprend les propos d'un gréviste remonté, « si on n'applique pas les 150 points d'indice, c'est comme si rien n'a été fait.L'heure n'est plus au recul. A six mois, nos enfants doivent manger de la nourriture de bonne qualité mais comme on n'a pas de moyens ils sont malnourris », rapporte-t-il.

Les résultats du Baccalauréat session de juin 2012

Le Progrès indique dans son numéro 3446 du mardi 31 juillet 2012 que sur un total de 69 919 candidats, 19 307 ont été reçus à l'échéance du baccalauréat 2012. Ce qui donne un taux de 27,61% de réussite. Notre confrère rapporte que le président du jury, M. Abakar Mahamat Taher s'est félicité du travail abattu dans les délais et dans de bonnes conditions. Globalement il y a une légère amélioration par rapport aux résultats de l'année dernière qui étaient d'environ 15% mais, les résultats de cette année est en deçà des attentes, souligne-t-il à notre confrère.

L'observateur révèle dans sa parution du 01 août 2012 que lesrésultats du baccalauréat 2012 sont alarmants. Pour l'hebdomadaire ce taux de réussite traduit la baisse de niveau criard dans nos établissements scolaires ces dernières années. Cependant, certains candidats malchanceux mettent ça surle dos du dysfonctionnement dans l'organisation même de cet examen.

La brève visite du Chef de la diplomatie française

« Nous voulons une force internationale » titre Le Progrès à la une de sa parution du lundi 30 juillet 2012. Le quotidien publie la photo du ministre des Affaires Etrangères de la France, M.Laurent Fabius tenant la main du Président, Idriss Deby Itno. Notre confrère situe que l'objectif de la brève visite du diplomate français est de convaincre le Président tchadien à intervenir au Mali pour apaiser la tension et éviter le terrorisme dans le sahel. Pour le diplomate français, l'intervention militaire reste la seule solution idoine pour éviter un « sahelikistan » et le Président Deby a une expérience avérée de la lutte dans le désert, ajoute-t-il. Cependant le président tchadien émet une réserve d'intervenir directement dans la crise malienne.

L'Observateur titre à la une de son numéro 668 : crise malienne : Deby n'est-il plus unva-t-en guerre ? L'hebdomadaire indique que depuis l'invasion du nord Mali par les terroristes, Idriss Deby Itno devient de plus en plus fréquentable, pour preuve le Chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a effectué un voyage à N'Djaména. Chose inespérée il y a quelques semaines, avec l'arrivée des socialistes au pouvoir en France. Notre confrère ajoute parailleurs que c'était d'abord l'Union Africaine qui a pris l'initiative de la participation des éléments tchadiens dans cette guerre aux côtés des forces de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Mais, Deby a toujours été intransigeant face à ses pairs africains, car pour lui cette crise a une dimension internationale et le Tchad ne peut y prendre part que sous la bannière des Nations Unies, écrit-il.

N'Djaména Bi-Hebdo nous informe aussi dans son numéro 1476 qu'après sa tournée en Afrique de l'ouest, le ministre français des Affaires Etrangères, Laurent Fabius a marqué un bref arrêt à N'Djaména le 28 juillet 2012. La coopération franco-tchadienne et la situation sécuritaire au Mali ont constitué l'essentiel de l'entretien qu'il a eu avec le Président, Idriss Deby Itno, souligne notre confrère. Le Président Deby est courtisé par la France et les Etats ouest-africains pour sa connaissance de la région et son expérience dans la guerre au Sahel. Lui qui a déjà fait ses preuves en envoyant nos soldats au Zaïre, en République centrafricaine, en Libye, est prêt à envoyer d'autres au Mali si l'Union Africaine et les Nations Unies le décident, écrit le bihebdomadaire.

Le bras de fer entre la mairesse de Kélo et son comptable

Le Progrès annonce dans son numéro 3448 du 02 août 2012 que la mairesse de Kélo et le trésorier sont à couteaux tirés. Le maire de la communede Kélo, Mme Clémentine Achta Kirnakining et le trésorier départemental de laTandjilé Ouest, M. Yaya Alla-Fouza, en sont arrivés aux mains suite à un troude 39 millions découvert dans le compte de la municipalité de Kélo, informe-t-il. Notre confrère renseigne que le nœud du problème tourne autour de la dette d'un service public chargé de la gestion des collectivités locales(CLEPAT) de 162 021 790 FCFA que la mairesse dit avoir réglé avant de démissionner de son poste pour se présenter aux élections communales.

N'Djaména Bi-Hebdo pour sa part relève que le trésorier Yaya Alla-Fouza crée l'unanimité contre lui. Notre confrère souligne que l'altercation qui a opposé le maire de la ville de Kélo et le trésorier départemental de ladite ville, suscite mécontentement et dégoût et la population est restée souder derrière son maire et demande le départ du trésorier. Monseigneur Miguel Sabatian, évêque de Laï revient sur la violence faite aux femmes : l'affaire estdoublement grave aux yeux de nous religieux. En tant qu'élue, elle ne méritepas cela. C'est inadmissible cet acte, rapporte-t-il.

Denis Djikini Kemndah

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8 août 2012 3 08 /08 /août /2012 22:40
Les résultats du Bac 2012, la grève des fonctionnaires se poursuit, et l’Opération Cobra, ont alimenté les colonnes des médias à Ndjamena
«19.307 admis sur 69.919 candidats», titre Le Progrès pour parler des résultats du baccalauréat, session 2012. «Mêmes causes, mêmes effets», note pour sa part La Voix. Pour avoir constaté que les désordres continuent dans les lycées publics et qu’il y a laisser-aller dans certains lycées privés, que les enseignants dispensent les cours comme ils veulent, sans pour autant achever le programme scolaire, l’hebdomadaire conclut que les résultats ne devraient pas différer de ceux de l’année 2011. Mais interrogé par la Radio Fm Liberté, un responsable du Lycée Sacré-Cœur de N’Djaména donne une appréciation positive des résultats du baccalauréat 2012. «L’année dernière, nous avons ramassé les candidats avec une moyenne de 9, cette année nous avons un résultat éclatant, même si on est descendu en dessous de la moyenne de 9 pour les admissibilités. Je suis très fiers des résultats de cette année».
 
Au sujet de la grève à la Fonction publique, l’Union écrit que «cette semaine encore, les services de l’administration publique resteront paralysés. Entre contradictions et durcissement de position, le mouvement de grève déclenché le 17 juillet dernier, s’enlise». L’hebdomadaire annonce la gravité de la situation sociale à travers sa Une: «Grève après grève…Le pays va mal». N’Djaména bi-hebdo informe que la première semaine de grève a eu de conséquences néfastes dans les différents secteurs d’activités, même dans les provinces. «Les fonctionnaires de la capitale, ceux des provinces sont aussi mobilisées par le mot d’ordre de grève». Pour le Bi-hebdomadaire, les partis politiques ont soutenu l’Union des Syndicats du Tchad (UST) dans sa grève pour la revendication des meilleures conditions de vie et de travail. Mais, le parti au pouvoir (MPS) dans un communiqué rendu public, «espère que les partis politiques feront preuves de retenue devant la tentation de s’engouffrer dans ce créneau pour en tirer quelques profits politiques aléatoires, car les appels et tentatives d’amalgames politiciennes qui fusent ne servent nullement les intérêts des travailleurs». Le quotidien Le Progrès dans son édition du mardi 31 juillet, informe qu’à N’Djaména, «les malades s’orientent vers les urgences» pendant cette nouvelle semaine de grève. «La grève est plus observable dans les hôpitaux et centres hospitaliers de N’Djaména. Le lundi 30, dans la cour de l’hôpital général de référence nationale, calme, les hommes en blouse blanche ne sont pas très visibles». «Les patients se déversent sur le pavillon des urgences, où se relèvent dit-on des équipes d’une quinzaine de personnes, dont trois médecins».

L’hebdomadaire l’Union rapporte qu’«au sommet du mont Guéra, comme dans la vallée du Batha, le cobra frappe, relève, emprisonne et rassure». La mission de l’Assainissement public, dirigée par le Premier ministre dans les régions du Wadi fira, du Ouddaï, du Batha et du Guérra a pu dénicher les adaptes de l’enrichissement illicite et de la corruption. Suite a un contrôle sevère dans le Guerra, le Gouverneur de la région, le général Weidding Assi Assoué est convoqué d’urgence à N’Djaména pour faire le point sur sa gestion, informe l’Union. Alors que l’éditorialiste du journal Le Potentiel recommande «un bûcher pour les victimes de Cobra». Pour Le Potentiel «Pour plus d’efficacité, le Gouvernement doit œuvrer pour convaincre le peuple que “manger l’argent“ est un acte grave. Et ce, en capturant l’un des gros mangeurs d’argent et en lui infligeant une lourde peine. Par le passé, l’Eglise Catholique a inventé le Tribunal de l’inquisition pour lutter contre les hérétiques. C’est peut-être un exemple à suivre. Les Tchadiens attendent de voir un détourneur grincer des dents dans un bûcher ardent, pour prendre conscience de l’ampleur du mal».

La presse locale suit de près l’action du nouveau maire de la ville de N’Djaména, M. Djimet Ibet. N’Djaména Bi-hebdo est allé à sa rencontre et l’a interrogé sur sa gestion. «Je ne crois pas que Idriss Déby Itno puisse empiéter sur la gestion de la commune de N’Djaména. Je suis confiant que la gestion de la commune par cette équipe des élus sera dans l’intérêt de la population», a déclaré le maire. Pour lui, «l’assainissement de la ville, le drainage des eaux est un processus entamé par nos prédécesseurs….Chaque arrondissement doit travailler dans la mesure de sa capacité afin de résoudre le problème de drainage. Nous sommes dans une année expérimentale, et je vous rassure qu’au plus tard l’année prochaine, on ne parlera plus d’inondation de la ville». La Voix a, quand à lui, dresse le portrait du maire des maires. «Djimet Ibet, le maire de la ville de N’Djaména en question», titre l’hebdo. On apprend à travers ce portrait que Djimet Ibet est comptable de formation. Il fut directeur général de la société d’importation des produits pétroliers et directeur dans plusieurs autres entreprises. Il est le 35ème maire de N’Djaména et le premier élu démocratiquement. «Footballeur, homme au verbe facile, ce quadragénaire n’a pas de bagage intellectuel», informe le journal. Père de quatre enfants, Djimet Ibet est né en 1965 à Fort-lamy (aujourd’hui N’Djaména).

En sport, La Voix a consacré ses colonnes à Carine Ngarlemdana qui représente le Tchad aux Jeux Olympiques. «Carine se mesurera aux meilleurs judokas du monde», telle que Lucie Décosse, dans la catégorie 70 kilo. «Titrée à plusieurs reprises dans les championnats mondiaux, africains, régionaux et sous-régionaux, il ne manque qu’une ligne à son palmarès: celle d’une consécration olympique», écrit l’hebdomadaire La Voix
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8 août 2012 3 08 /08 /août /2012 22:36
Les titres lus pour vous cette semaine : Le Temps, N'Djaména bi-hebdo, Notre Temps et Le Progrès.
Les principaux points ayant retenu l'attention de la presse durant la semaine ont été : la grève des fonctionnaires ; la libération de Mahamat Saleh Annadif, l'ex-Secrétaire général de présidence ; la tentative de mise au pas de la presse ; la suspension annoncée des attributions de terrains en milieu rural.
Grève des fonctionnaires
Après avoir annoncé « un dialogue de sourds » dans son édition n°1473 du 23 juillet, N'Djaménabi-hebdo s'interroge dans la suivante (n°1474) : « Jusqu'où ira l'UST ? ». La première grève de trois jours d'une série lancée le 17 juillet par la centrale syndicale, l'Union des Syndicats du Tchad (UST), a pour mobile l'application du protocole d'accord relatif à l'augmentation des salaires stipulée par les décrets 1111 et 1249 portant nouvelles grilles dans les secteurs public et privé. Dans son compte rendu de l'assemblée générale tenue par les militants de l'UST pour évaluer cette première grève, notre confrère relève que « les services névralgiques qui servent de pouls à une grève largement observée » que sont ceux de la santé montrent que « le corps médical a bien suivi le mot d'ordre de grève ». Il en est demême au ministère des Finances où seuls « les décrétés » ont ouvert leurs bureaux.
Faisant écho des conséquences de la grève reconduite pour une semaine à partir du 23 juillet, notre confrère informe qu'elle « pénalise les malades » et se répercutera sur le paiement des salaires du mois dejuillet qui connaîtra un retard. Dans son reportage sur les services sanitaires de la capitale, N'Djaména bi-hebdo constate que « dans les centres hospitaliers de N'Djaména, la grève del'UST se ressent de manière plus sévère. Partout, c'est un service minimum qu'assument à sa stricte portion les agents de la santé ». Quant au Directeur général des Impôts que cite notre confrère, il « craint que le paiement des salaires ne prenne un coup ». Et il tempère dans les colonnes de l'hebdomadaire : « Pour le mois de juillet, nous avons atteint nos objectifs mensuels à plus de 100%. Notre crainte porte sur les répercussions négatives de cette grève sur le mois d'août ».
Le quotidien Le Progrès, dans le numéro 3440, constate que « L'UST repart en grève d'une semaine ». « A l'issue de son assemblée générale du samedi 21 juillet 2012 à la bourse du travail, l'UST a décidé d'entamer, ce lundi 23 juillet 2012, une grève d'une semaine et menace de suspendre le service minimum, si aucune solution n'est trouvée jusqu'au renouvellement, la semaine suivante. Les militants de l'UST estiment qu'ils n'ont plus rien à discuter, tout ayant été discuté et entériné, selon eux, par le protocole d'accord », rapporte notre confrère. Il relève, par ailleurs, les positions antagoniques des protagonistes quant à l'interprétation du protocole d'accord. Selon les proposd u ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, rapportés par Le Progrès, « pour le gouvernement,le protocole d'accord ne parle pas du changement de la valeur indiciaire de 115 à 150, mais cet aspect pourra faire l'objet d'une autre négociation ». Réplique de la centrale syndicale par son secrétaire général, François Adjia Djondang : « Nous n'avons pas une nouvelle plateforme à négocier avec le gouvernement ». Pour en savoir plus sur les raisons profondes de la réticence du gouvernement, notre confrère s'est rapproché du directeur de la solde au ministère des Finances qui explique qu'une « application linéaire de la nouvelle grille double le salaire ».
L'hebdomadaire Le Temps, dans sa parution n°752 du 25 juillet 2012, informe que « l'UST renouvelle sa grève » qualifiant le mouvement de « revendications légitimes ». Car, estime notre confrère, « depuis le gouvernement de Youssouf Saleh Abbas et bien avant, les Tchadiens vivent une situation sans précédent dans l'histoire de leur pays. Une cherté de vie sans pareil et des salaires qui ne permettent plus de tenir même 15 jours dans le mois». C'est pourquoi, tranche Le Temps, « on n'a pas besoin d'être syndiqué pour apporter son soutien à l'UST ».
« L'UST ira-t-elle au-delà des revendications salariales ?», s'interroge, pour sa part, Notre Temps à sa une. En fait, cette question a été posée au président de la Ligue Tchadienne des Droits de l'Homme, Massalbaye Ténébaye, à propos du soutien que le collectif des associations de défense des droits de l'homme a apporté à la centrale syndicale dans son bras de fer avec le gouvernement. Dans sa réponse, celui-ci trouve qu'il « est tout à fait normal que le champ des revendications soit élargi à d'autres questions ». Il cite « des mesures impopulaires, des mesures injustes qui sont prises comme par exemple les déguerpissements, les expropriations dans la violence, la fermeture du marché de Dembé, l'interdiction de naviguer sur le Chari et le Logone, l'impossibilité pour les personnes de vaquer à leurs activités ».
Libération de MahamatSaleh Annadif
« La énième comédie » titre en une Le Temps. Selon l'hebdomadaire, « l'arrestation d'Annadif a causé un tel dégât à l'image du régime qu'il n'y a pas d'autre issue que de le libérer. Aujourd'hui, le régime doit des excuses à Annadif. Tout comme à Gali Ngothé Gatta ».
Après avoir fait une démonstration des actes de mauvaise gouvernance posés par le président de la République lui-même qui accorde des exonérations à l'entreprise SNER appartenant à son frère Daoussa Déby Itno, Le Temps tranche : « Qu'on cesse de nous divertir avec ces campagnes folkloriques d'assainissement de la vie publique. Et avec ces arrestations-humiliations qui jettent en fait l'opprobre sur le pays ».
N'Djaméni-hebdo n°1473 informe, pour sa part, que « MSA (Mahamat Saleh Annadif, ndlr) veut prendre le recul nécessaire ». A notre confrère qui lui a demandé s'il était prêt à reprendre en politique, MSA répond : « Je n'ai jamais été en quête d'un emploi. Pour le moment, ma priorité est de prendre un recul nécessaire, me reposer pour remercier les uns et les autres qui m'ont soutenu pendant cette période. Je n'ai pas de préoccupations allant dans le sens des affaires politiques. C'est le dernier de mes soucis », conclut l'ex-secrétaire général de la présidence que N'Djaménabi-hebdo a trouvé tout de même « un peu affaibli ».
Tentatives de musèlement de la presse
« Silence, Nadingar veille !», s'exclame N'Djaména bi-hebdo dans son éditorial du n°1473. Faisant allusion à la sortie médiatique et menaçante du Premier ministre, Emmanuel Nadingar, envisageant au passage de faire réviser la loi sur le régime de la presse au Tchad, le bi-hebdomadaire trouve que « la défaillance avérée de la direction générale de la communication de la présidence de la République est désormais comblée par Nadingar, le tout nouveau directeur et ses assistants qui ne supportent plus l'exigüité de leur trou et trépignent frénétiquement de plastronner au-devant de la scène médiatique ». Toutefois, se positionne-t-il, « aussi longtemps que Déby Itno continuera à croire que le Tchad et ses ressources immenses sont sa propriété exclusive et celle de son unique famille ; aussi longtemps que les hauts emplois publics seront réservés à ses seuls frères, fils, sœurs ou à ses seuls beaux-frères et belles-sœurs, les péroraisons d'un Nadingar ne nous imposeront aucun silence, même pas la débile menace de révision de la loi sur la presse ».
Suspension desattributions de terrains ruraux
Dans sa publication du n°3442 du 25 juillet 2012, Le Progrès informe qu'un « décret portant suspension provisoire des attributions des terrains ruraux sera pris dans les jours à venir, pour corriger les abus constatés jusque-là ». Justifiant cette imminente mesure, le ministre des Affaires foncières et du Domaine justifie : « Nous avons fait un constat que les terrains ruraux sont détournés de leurs objectifs. Au lieu de réaliser les activités agricoles sur ces terrains, des gens se plaisent à y construire des maisons, des villas, des lieux de villégiature », cite notre confrère. « La loi autorise chaque citoyen, qui en fait la demande, de bénéficier de cinq hectares », précise Le Progrès. Mais, selon lui, le ministre constate que « les gens contournent cette disposition, adressant des demandes aux noms de leurs épouses, enfants et autres, pour se retrouver avec 50 hectares sans même y réaliser des activités rurales ». Expliquant l'un des mobiles de l'opération « cadastre de proximité », le ministre des Affaires foncières et du Domaine explique à notre confrère : « Nous avons, aujourd'hui, au service du Domaine, 45 000 dossiers et à peine 4 000 ont des titres fonciers pour tout le Tchad ». Cela est dû au fait que l'ancienne procédure était trop longue et coûteuse. « Cela prend deux ans, donc décourage les gens », soutient le ministre. 
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8 août 2012 3 08 /08 /août /2012 22:33

La médiation burkinabè, conduite par le ministre des Affaires étrangères Djibril Bassolé, était en déplacement dans le nord du Mali mardi 7 août. Si elle n'a pas rencontré les responsables d'Aqmi et du Mujao, elle a reçu le soutien des islamistes d'Ansar Eddine.

C'est une première visite plutôt réussie. Après avoir reçu une délégation d'Ansar Eddine au Burkina-Faso, la médiation burkinabè s'est rendue mardi dans le nord du Mali pour rencontrer les responsables islamistes.

Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, dont le pays conduit la médiation dans la crise malienne, a en effet reçu le soutien d'Ansar Eddine, l'un des groupes armés qui contrôlent la région.

Venu de Ouagadougou où il est rentré le soir même, M. Bassolé a commencé cette première visite à Gao, ville contrôlée par les islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Il s'est ensuite rendu à Kidal (nord-est), fief d'Ansar Eddine (Défenseurs de la religion, en arabe).

À l'issue d'un entretien à Kidal avec le ministre, le chef d'Ansar Eddine, Iyad Ag Ghaly, a appuyé la médiation que le président burkinabè conduit au nom de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao).

« On soutient, on accepte la médiation du président Compaoré », a lancé le chef touareg, en boubou bleu ciel et turban blanc, devant quelques journalistes. « Allah va aider chacun à trouver ce qu'il veut », a-t-il ajouté.

Pas de rencontre avec le Mujao et Aqmi

Le leader islamiste n'a pas dit ce qui pourrait faire l'objet de négociations pour son groupe, qui entend imposer la charia (loi islamique) dans tout le Mali, comme le Mujao, lui aussi allié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Émissaire de plus haut rang à se rendre dans le nord du Mali depuis la partition de fait du pays, Djibrill Bassolé a d'ailleurs reconnu qu'il avait été beaucoup question de l'« idéologie » islamiste d'Ansar Eddine. Il a par ailleurs réitéré que la médiation tenait à ce que les mouvements armés « se démarquent" des « terroristes ».

À Gao dans la matinée, l'envoyé burkinabè n'avait pas rencontré de personnalité du Mujao. Ce groupe dissident d'Aqmi est, comme ces jihadistes, officiellement considéré comme infréquentable par la Cedeao en raison de ses actions « terroristes ».

Après une visite de l'hôpital, M. Bassolé a eu une réunion avec des chefs coutumiers et des représentants des communautés de Gao pour leur « apporter le message de la paix ». Il a souhaité obtenir « très rapidement » une « cessation complète des hostilités » dans la région, théâtre de multiples exactions.

Rendez-vous à Ouagadougou

Il a annoncé que M. Compaoré recevrait « bientôt » les responsables communautaires de la zone à Ouagadougou pour examiner les « pistes de solutions ».

« Ici, unanimement, on n'est pas pour l'indépendance, on est Maliens », a lancé le porte-parole des communautés de Gao, Mohamed Ould Matali. Il a assuré que les habitants vivaient « en parfaite symbiose avec le Mujao ».

Les efforts du Mujao pour imposer la charia créent pourtant de fortes tensions. Dimanche, à Gao, des locaux ont empêché les islamistes de couper la main d'un voleur.

M. Compaoré a reçu en juin, séparément, des délégations d'Ansar Eddine et de la rébellion touarègue indépendantiste du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), depuis plusieurs semaines évincée de la région.

Le diplomate burkinabè a jugé que la balle était désormais dans le camp des autorités maliennes de transition pour engager un dialogue direct avec les groupes armés du Nord.

Retour de Dioncounda Traoré

Le président malien intérimaire Dioncounda Traoré a annoncé la création de nouveaux organes de la transition et se charge de former le gouvernement d'« union nationale » exigé par la Cedeao, et attendu dans les prochains jours.

Ce cabinet d'union doit avoir l'assise suffisante pour permettre d'engager la reprise du Nord, par le dialogue ou les armes.

M. Traoré est rentré fin juillet après une convalescence de deux mois à Paris, à la suite d'une violente agression. Deux procès liés à cette attaque se sont tenus mardi à Bamako devant un même tribunal, dont le verdict sera rendu le 28 août.

La Cedeao continue de jouer la carte de la négociation avec les islamistes, mais se dit prête à envoyer au Mali une force de quelque 3 300 soldats en cas de nécessité. Elle attend pour cela une demande formelle de Bamako, un mandat du Conseil de sécurité de l'ONU et un soutien logistique occidental.

Jeuneafrique

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8 août 2012 3 08 /08 /août /2012 22:30

Qui sont les assaillants de la caserne d'Akouédo, une attaque qui a fait sept morts dans la nuit de dimanche à lundi ? Miliciens pro-Gbagbo ou supplétifs des FRCI, mécontents de leur sort ? Comment ont-ils disparu sans laisser aucune trace ? Éléments de réponse.

Quelque 24 heures après l’attaque contre la caserne militaire du premier régiment d’infanterie d’Akouédo, près d’Abidjan, on en sait un peu sur le mode opératoire du commando puissamment armé qui a pu agir en toute impunité - et presque sans combattre - dans un quartier stratégique surveillé en permanence par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI, armée nationale).

Selon plusieurs sources militaires de haut rang, les assaillants étaient au nombre d’une centaine, vêtus en treillis ou en civils et circulant à bord d’une dizaine de pick-up. Ils ont fait irruption simultanément aux entrées principale et annexe de la caserne aux environs de 3 heures 30 GMT, lundi matin. Dès son entrée, le commando a abattu les cinq sentinelles en faction au poste de contrôle.

Au cours du bref échange de tirs avec les soldats, les assaillants perdent un homme mais ne se découragent pas. Ils mettent aussitôt le cap sur la poudrière du camp. Dans l’armurerie, ils récupèrent 240 fusils AK-47 non enchaînés – contrairement aux usages - et disposant de leurs percuteurs. Il était prévu de les utiliser lors du défilé militaire de la célébration du 52e anniversaire de la fête de l’indépendance, mardi 7 juillet sur l'esplanade du palais présidentiel.

"Les assaillants semblaient connaître le secteur"

« C’est curieux, les assaillants semblaient connaître le secteur. Ils n’ont pas emporté les armes plus lourdes qui étaient stockées, notamment les obus de mortiers. Ils se sont contentés des Kalachnilovs comme s’ils voulaient délivrer un message », commente une source haut placée, proche du ministère délégué à la Défense.

Après son forfait, durant lequel il n’a rencontré presque aucune opposition, le commando prend tranquillement l’axe Abidjan-Bingerville et s’évapore dans la nature. C’est seulement à 5 heures du matin que les hommes de la garde républicaine du commandant en second, Issiaka Wattara, alias « Wattao », arrivent sur le terrain. Mais les agresseurs sont déjà loin. Et le ratissage intensif de la zone ne donne rien.

Il y a un véritable scandale d’autorité de commandement au sein des FRCI. Plus d’un an après la fin de la crise postélectorale, la caserne d’Akouédo n’est toujours pas opérationnelle.

Un proche du président Ouattara

Dans la matinée, plusieurs autres unités des anciens chefs de guerre de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), aujourd’hui intégrés au sein de l’armée nationale, rallient la caserne d’Akouédo. Celle-ci abrite pourtant déjà près 2 000 militaires, qui n’ont ni lancé l’alerte, ni réagi à l'assaut… Essentiellement en raison de leur manque d’équipements et de capacité opérationnelle.

« Il y a un véritable scandale d’autorité de commandement au sein des FRCI. Plus d’un an après la fin de la crise postélectorale, la caserne d’Akouédo n’est toujours pas opérationnelle et ne possède aucune section d’alerte. Pourtant c’est le foyer d’où provient, depuis plus de 10 ans, l’instabilité à Abidjan. En plus, la caserne est située à environ 25 minutes de la résidence du chef de l’État », s’indigne un proche du président Alassane Ouattara.

Lundi 6 août, à la présidence, Ouattara convoque une réunion d’urgence. Y assistent le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, son collègue de la Défense, Paul Koffi Koffi, les généraux Gervais Kouasssi (gendarmerie), Bredou M’Bia (police), Soumaila Bakayoko (armée) et Michel Gueu (chef d’état major particulier du chef de l’État). «  Le président a exprimé son mécontentement sur l’immobilisme, la porosité et la passivité des FRCI qui n’ont pas vu venir trois attaques en moins de 24 heures. Même si les autorités militaires privilégient pour le moment - sans enquête aboutie - la piste des miliciens et ex-Forces de défense et de sécurité (FDS, pro-Gbagbo), le chef de l’État a donné des instructions fermes pour colmater les brèches du système sécuritaire », indique une source proche de la présidence.

Thèse peu crédible

Un système sécuritaire qui repose essentiellement sur les 3000 à 4000 ex-rebelles membres des FRCI (qui sont sur le papier 55 000 hommes), ainsi que sur environ 40 000 dozos, chasseurs traditionnels venus du Nord, et sur quelque 110 000 supplétifs non encore démobilisés ni désarmés. Pour les milieux diplomatiques d’Abidjan, c'est d'ailleurs de ce côté qu'il faut chercher. « L'attaque ressemble bien à une action de supplétifs FRCI qui n’ont toujours pas été pris en compte par le pouvoir. C’est une sorte de signal qu’ils donnent au gouvernement pour accélérer la réforme du système de sécurité et de l’armée (RSSA), en panne depuis plusieurs mois », affirme un diplomate européen.

Autre détail troublant : « les assaillants ont bénéficié de complicités internes au camp, confie Paul Koffi Koffi à Jeune Afrique. Des arrestations de pensionnaires de la caserne ont été effectuées et nous poursuivons l'enquête », ajoute-t-il.

Fin juillet, des combats avaient déjà opposés des supplétifs de l’armée aux FRCI dans la commune d’Abobo, l’un des fiefs du chef de l’État à Abidjan. «  Tous les supplétifs sont laissés pour compte. Aujourd’hui, seuls les éléments des Forces armées des forces nouvelles (FAFN, armée de l’ex-rébellion du Nord), ainsi que quelques éléments des ex-FDS constituent l’ossature du système de sécurité. Cela crée des frustrations », explique un militaire onusien.

Jeuneafrique

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7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 22:12

 

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Depuis quelques jours, au Tchad, le régime d’Idriss Deby est à pied d’œuvre pour parer aux éventualités des mouvements de contestations populaires qui prennent corps dans le pays.

Les négociations entre le Gouvernement et l’Union des Syndicats du Tchad(UST), buttent à une impasse. Les Travailleurs de tous les secteurs socioprofessionnels  sont déterminés à  résister face aux  promesses non tenues d’un pouvoir démagogue.

Conscientes  de cette grogne syndicale, les autorités tchadiennes ont  doté les forces de l’ordre en moyen  et logistique pour renforcer leurs capacités répressives à l’aide des lacrymogènes et des gourdins afin de  faire face à une insurrection populaire.

Idriss Deby apeuré par ce qui est arrivé à Khadafi, osera-t-il réprimer encore dans le sang comme à l’époque des manifestants désarmés ?

Les forces vives tchadiennes en exil, mettent sur place un comité d'alerte et de veille pour mobiliser la communauté internationale pour empêcher à Idriss Deby de réprimer les manifestants pacifiques.


Nous suivons de prés et avec  intérêt l’évolution de la crise sociale au Tchad.


La rédaction du blog de makaila

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