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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 00:35
Le sculpteur Pierre Kauffmann vient de réaliser deux bustes commandés par le gouvernement tchadien.
 Le sculpteur Pierre Kauffmann et ses bustes de l'homme d'état Djidingar Dono Ngardoum. photo i. c.
Le sculpteur Pierre Kauffmann et ses bustes de l'homme d'état Djidingar Dono Ngardoum. photo i. c.
Un pont de 830 mètres de long, a récemment été construit à Laï, au Sud du Tchad, pour franchir le Logone. Et ce pont va être agrémenté de sculptures réalisées par un artiste bordelais : Pierre Kauffmann.

Prendre le bac et subir nombre de tracasseries pour passer d'une rive à l'autre, constituait un sérieux handicap pour les échanges commerciaux, qui devraient, dès lors, connaître un essor certain.

1,30 m de hauteur

Baptisé « pont Djidingar Dono Ngardoum », du nom d'un homme plusieurs fois ministre et premier ministre, deux portraits sculptés ont été commandés et réalisés, à Bordeaux par le sculpteur chartronnais, pour accompagner l'ouvrage de Laï. 1,30 m de hauteur et destinés à être disposés à chaque entrée du pont sur des piédestaux en marbre noir, de 3 mètres de haut, les bustes seront inaugurés par le chef de l'état Idriss Deby.

Les pièces devraient être emballées et expédiées par avion dans le courant du mois de septembre. Pierre Kauffmann n'en est pas à son coup d'essai, puisqu'il a déjà réalisé plusieurs sculptures monumentales, dont le buste de Mario Vargas Llosa, pour une exposition à l'université de Bordeaux 3 sur l'œuvre de l'écrivain-homme politique. Voilà qui pourrait donner des idées à nos édiles  au vu des nouveaux ponts (Bacalan-Bastide et Jean Jacques Bosc) qui vont fleurir sur la Garonne dans les années à venir

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 21:50

Ndjamena_mairie-NDJM.jpgSi on veut que N'djamena soit une ville moderne ou un jour une vitrine (blindée, j'espère), la mairie doit avant tout réglementer la présence en zone résidentielle des certaines activités: tels que les bars, les boulangeries et des minis usines de traitement d'eau potable. Une ville moderne est ne pas seulement une ville en béton: beaux bâtiments et rues bitumées mais c'est une ville dont l'occupation du sol est repartie et organisée selon les activités et leurs usages. On parle ici du règlement de zonage qui est un outil très essentiel pour une ville moderne. Elle doit être repartie en trois grandes zones: une zone industrielle, une zone commerciale et une résidentielle. La zone industrielle est elle même repartie en deux zones: une zone de l'industrie lourde et une autre zone de l'industrie légère qui sert de tampon entre la zone commerciale et l'industrielle lourde.

A N'djamena, la présence des ces petites usines en pleins quartiers est énormément nuisibles à ceux qui habitent aux alentours créant toutes sortes de pollutions; des bruits très assourdissants des géantes groupes électrogènes et autres inconvénients 24h/24h. Tel est le cas d'une boulangerie située sur l'axe de Diguel vers la sortie de Goudji appelée la rotative que les gens ont du mal à rester chez eux. De même, les milliers de bars très achalandés à ciel ouvert dans la partie sud de la capitale qui mettent de la très forte musique et sont en généralement situés en bordure des axes principaux causant d'énormes embouteillages et des accidents par des individus ivres se zigzaguant en pleines rues. Des tels genres d'activités doivent être réglementées par la mairie au lieu de les laisser dans une anarchique totale. Les bruits émis par ces bars à Moursal ou à Kabalaye sont attendus à Mardjadafac ou à la rue de 40 m, alors imaginez combien de fois sont affectes les voisins ou ceux qui vivent aux environs. 

La vente d'alcool dans les rues doit être interdite car l'alcool est rendu tellement accessible même les enfants de12 à 13 ans peuvent se procurer et se soûler à tout moment, le comble en est que les bars sont juste à coté des écoles. Si nos enfants deviennent des soûlards, on les punit et pourtant on ne fait rien pour les protéger.

En Europe et en Amérique du nord, généralement dans les pays développés, l'âge de l'alcool est entre 18 à 21 ans. Aux États-Unis, il est de 21 à 22 ans et est strictement interdit de vendre de l'alcool en pleine rue. Dans ces pays, on ne verra jamais des bars ou discothèques animer de la musique en pleine rue ou à ciel ouvert et jamais une personne ivre se zigzaguant les rues ou conduisant une voiture au risque de perdre son permis de conduite ou même aller en prison. Il serait d'être difficile exactement comme ces pays mais au moins réglementer ou corriger certaines de ces désordres urbaines. Ces pays ne sont pas des pays musulmans ou l'alcool est simplement interdit en public. 

Au Tchad, surtout dans certaines cultures, consommer de l'alcool ou prendre sa bière entre certaines heures au vue des autres est une fierté. C'est pour prouver que je suis encore capable de prendre ma bière." les m'as-tu vu " Oui certes mais pas en public.  

A cela, s'ajoutent aussi les multiples constructions anarchiques des mosquées à chaque coin de la rue. Celles-ci doivent être aussi réglementées par la mairie et le comité islamique. Dans certains quartiers de la ville, les mosquées sont en excès; il y a près de 3 à 4 grandes mosquées sans compter les petites salles de prière (les moussalats) dans moins de 1 km2 et sont généralement vides pendant les 5 prières sauf la première du Vendredi. Il faut les construire là où il y a un besoin. Chaque individu devenu moyennement riche veut construire une mosquée n'importe où pour traduire ses acquis (haram ou halal) en bonnes actions pour tromper la vigilance d'Allah mais ceux-là, se trompent. Allah est pur et n'accepte jamais les impuretés ou des biens mal acquis. 

Oui construire une mosquée est sans doute très important mais il est plus important encore de nourrir les pauvres et ou creuser un puits ou il y a manque d'eau que de construire une mosquée à coté d'une autre pour que les autres disent massallah telle personne a construit une belle mosquée.

Notre mairie doit jouer son rôle d'identité réglementaire et organisatrice, pas seulement collecter des impôts.

 

 Bonne lecture, espérant que cela servira a conscientiser notre mairie.

Par Tchadien Lamda 

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 21:38

Il veut que la justice annule sa condamnation pour tentative d’enlèvement d’enfants.

 

Il n’a plus qu’une idée en tête : laver son honneur. Alain Péligat, un des six membres de l'ONG française l'Arche de Zoé, condamné au Tchad pour tentative d'enlèvement d'enfants, demande toujours à la justice française d’annuler sa condamnation.

Alain Péligat a été condamné à huit ans de travaux forcés en mars 2008 au Tchad pour "enlèvements d'enfants. Sa peine avait été ensuite commuée en une peine de huit ans de prison par la justice française. Avant que le président tchadien, Idriss Déby, ne décide de gracier les six Français condamnés. Une grâce insuffisante pour Alain Péligat qui demande aujourd’hui une annulation pure et simple du jugement.

"Qu'on reconnaisse mon honnêteté"

"On m’a traité de pédophile, de trafiquants d’organes, de voleurs d’enfants. Aujourd’hui, je veux qu’on reconnaisse mon honnêteté. Je ne suis pas parti enlever les gosses mais les sauver". Depuis son retour en France, le logisticien n’a voulu changer ni de tête, ni de lieu de vie. L’homme, père de six enfants, a toujours les mêmes cheveux longs et blonds, le , et habite à la même adresse, à Châlons-en-Champagne.

Le procès pourrait toutefois ne pas avoir lieu si la cour accepte un recours direct introduit par Alain Peligat auprès du Conseil constitutionnel, grâce à la "question prioritaire de constitutionnalité". La Cour de Cassation dira le 22 septembre si elle transmet cette "QPC" à la Cour de cassation, l'étape intermédiaire avant le Conseil constitutionnel.

Ses avocats contestent le fait que les membres de l'Arche de Zoé aient "été placés en détention à leur retour du Tchad sur décision du seul procureur de la République" de

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 21:33

 

 Lors d'une conférence de presse, le collectif a appelé à manifester samedi, devant Gayant-expo. Lors d'une conférence de presse, le collectif a appelé à manifester samedi, devant Gayant-expo.
|  LES VISAGES DE L'ACTUALITÉ |

L'inauguration de la Foire-expo de Douai promet d'être quelque peu animée cette année. Un collectif invite à manifester, samedi matin, devant l'entrée de Gayant-expo. Le slogan de cet appel citoyen ? « Face à la xénophobie et à la politique du pilori : liberté, égalité, fraternité ».

 

PAR ANNE-LISE TENEUL

douai@lavoixdunord.fr PHOTO SAMI BELLOUMI

Roms expulsés. Gens du voyage et personnes issues de l'immigration stigmatisés. L'été a été marqué par une succession de polémiques, qui sèment le malaise jusque dans les rangs de la droite. À gauche, on est au-delà du malaise : c'est la colère qui parle !

Une cinquantaine d'organisations politiques, associatives et syndicales, ont décidé d'organiser une journée d'action dans toute la France, samedi, jour du 140e anniversaire de la restauration de la République. À Douai, le rassemblement aura lieu dès 9 h, devant les portes de Gayant-expo où sera inaugurée la Foire-expo. « Nous aurons 2 000 tracts que nous distribuerons devant Gayant-expo, puis sur la place du Barlet », explique Jean-François Larosière, de la FSU.

Une dizaine d'associations et d'organisations syndicales ou politiques du Douaisis ont rejoint le collectif. Les sensibilités sont diverses : socialistes, communistes, libertaires, simples citoyens... « Il y a un vrai pluralisme. Et ce n'est pas fermé. Toutes les associations locales, tous les citoyens qui le souhaitent peuvent nous rejoindre (...) Les propos qui ont été tenus au plus haut sommet de l'État, dans la bouche même du président de la République (NDLR : en particulier lors du discours de Grenoble), mettent en cause les fondements de la République », juge Jean-François Larosière. Le choix de manifester devant la Foire-expo s'imposait naturellement : « Tous les élus du Douaisis seront là ». On attend aussi Marc-Philippe Daubresse, ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives. « Il sera interpellé comme les autres », prévient M. Larosière.

Le collectif compte dans ses rangs des soutiens de poids, avec les députés Jean-Jacques Candelier (PCF) et Marc Dolez (Parti de Gauche). Les deux élus monteront d'ailleurs à la tribune lors de l'inauguration de la Foire-expo. « On a obtenu de parler cinq minutes chacun. Et on peut en dire, des choses, en cinq minutes ! », glisse Jean-Jacques Candelier. Le député a également envoyé un courrier à tous les maires de la 16e circonscription pour les inviter à signer l'appel citoyen, qui a déjà récolté environ 32 000 signatures (1). « Dans ce collectif, nous représentons la gauche dans sa diversité, dit Marc Dolez. Les valeurs de la République ont été remises en cause, piétinées (...) Ce ne sont que de basses manoeuvres pour faire diversion, pour faire oublier certaines affaires qui étaient au-devant de l'actualité. Et aussi pour aller draguer les voix du Front national. » Diversion, aussi, pour détourner l'opinion des questions sociales. À commencer par la réforme des retraites. « Nous serons présents aussi à la manifestation du 7 septembre. Il faut créer le rapport de force le plus net possible. Au Parti de gauche, nous appelons la contre-réforme des retraites. » •

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 20:21
A l'occasion d'une visite très polémique en Italie, le dirigeant libyen a affirmé que l'islam devait devenir "la religion de toute l'Europe".
AFP/ALBERTO PIZZOLI
A l'occasion d'une visite très polémique en Italie, le dirigeant libyen a affirmé que l'islam devait devenir "la religion de toute l'Europe".

Tente bédouine plantée dans le jardin de l'ambassade de Libye, promenade sur la place Navone, où il a acheté pour 300 euros de bagues de pacotille, et surtout soirée en compagnie de cinq cents jeunes femmes : les frasques de Kadhafi, font les gros titres des médias italiens.

Venu célébrer avec son ami Silvio Berlusconi le deuxième anniversaire du traité d'amitié du 30 août 2008, qui a mis fin au contentieux sur la période coloniale, Kadhafi a donné, dimanche 29 août, une longue leçon sur l'islam à son auditoire féminin, voilé et sélectionné par une agence d'hôtesses pour une rémunération de 80 euros.


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e.
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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 20:10

 

Idriss Déby Itno, président du Tchad (à droite) et Faure Essozimna Gnassingbé, président du Togo (ph : DR)

(AfriSCOOP Analyse) — Deux bons élèves de la Françafrique en Afrique (le Togo et le Tchad) ont adopté en ce mois d’août 2010 des positions particulières dans deux différentes affaires. Lomé et N’djamena sont-elles en train de s’émanciper (progressivement et subrepticement) de la tutelle de Paris ?

 

Il y a une décennie, il serait difficile d’imaginer que Lomé et N’djamena oseraient bomber le torse devant les Gaulois. Le lien étroit entre la France et les régimes qu’elle protège en Afrique serait-il en train d’être recousu ? Les victimes d’hier et d’aujourd’hui des relations incestueuses entre Paris et les capitales africaines pousseraient assurément des jurons à la lecture de cette dernière phrase interrogative. Trop de manigances des présidents français et leurs homologues d’Afrique francophone ayant saboté, à plusieurs reprises jusqu’à présent, les promesses réaffirmées par les uns et les autres d’enterrer l’hydre « Françafrique » !! Pourtant, les faits et gestes des “vassaux” tchadiens et togolais de l’Elysée sur le continent noir sont singuliers et méritent d’être soulignés.

Le 11 août dernier, à la faveur de la célébration des 50 bougies de l’accession du Tchad à la souveraineté internationale, Idriss Déby Itno (président tchadien), a souhaité une reconsidération politique de « l’Opération Epervier » qui fait camper depuis 1986, 1.000 soldats français sur son territoire. L’homme fort de ce vaste pays sahélien venait de jeter une pierre dans le jardin de l’Elysée. Une semaine après «  l’affaire Letondot » (du nom du lieutenant-colonel français Romuald Letondot qui a agressé verbalement le journaliste togolais Ledoux au cours d’une manifestation publique), les autorités togolaises se sont fendues d’un communiqué original, signé du ministère de la Défense. Un ministère qui a pour patron le président Faure Gnassingbé lui-même. Dans ce communiqué, Faure Gnassingbé a jugé « déplacés les propos de M. Letondot, car étant de nature à discréditer les Fat (Forces armées togolaises) ». Tout en soulignant au passage que « l’affaire Letondot » était « un incident malencontreux, car souligne le même texte, ce lieutenant-colonel était en train de faire des courses privées et ne saurait donner des ordres à des forces togolaises de sécurité en mission » !

A la fin du dernier semestre 2010, les relations franco-togolaises s’étaient déjà refroidies dans le cadre de l’affaire « Eric Bosc (du nom du secrétaire de l’ambassade de France au Togo dont Lomé a demandé le rappel par Paris) » pour ingérence des les affaires politiques internes. Les autorités togolaises avaient même eu, à l’époque, l’outrecuidance d’affirmer que leur terre natale est « un pays souverain » qui peut prendre des décisions comme il l’entend. Oubliant, comme par enchantement, que Paris a toujours demeuré leur principal soutien dans le monde occidental, et leur avocat majeur auprès des 27 (Union européenne), au plus fort de la rupture de la coopération entre Lomé et Bruxelles pendant près de quinze ans « pour déficit démocratique ». Il n’est pas exclu que les chefs de l’exécutif du Tchad et du Togo ont affiché les positions précitées pour contenter ou tromper tout simplement leurs populations ! Au pays de François Tombalbaye, l’heure est à la préparation des décisives législatives de novembre 2010 ; une donne à même, à elle seule, de rendre amnésiques les responsables du parti au pouvoir dans ce pays vis-à-vis des soutiens multiformes que l’Hexagone n’a de cesse de leur apporter.

Dans le cas togolais, Faure Gnassingbé, a de toute évidence, voulu rompre son retentissant silence après la survenance de « l’affaire Letondot ». Toutefois, difficile de rester insensibles devant les termes avec lesquels MM. Déby Itno et Gnassingbé se sont adressés à leurs parrains français. Les nostalgiques du « foccarisme » doivent lire au travers de ces sorties présidentielles des prises d’air de liberté qui auraient dû être réprimées quelques jours ou semaines après. Peut-être que Claude Guéant, l’actuel secrétaire général de l’Elysée n’a pas encore dit son dernier mot à l’endroit des hérauts Déby et Gnassingbé…

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 20:00
 
François Fillon, la semaine dernière, lors de la conférence des ambassadeurs.
François Fillon, la semaine dernière, lors de la conférence des ambassadeurs. Crédits photo : AFP

Tout en défendant la politique de sécurité mise en œuvre par le gouvernement, le premier ministre assume ses «différences» avec Nicolas Sarkozy et condamne la «surenchère» de certains membres de la majorité.

Très discret pendant tout l'été sur l'offensive sécuritaire de la majorité, François Fillon est sorti lundi matin de sa réserve. Interrogé sur France Inter, le premier ministre n'a pas cherché à présenter un tableau sans nuage, alors que la polémique sur les démantèlements de camps de Roms et la déchéance de nationalité continue à faire rage au sein même de la majorité. François Fillon l'admet : il y a bel et bien un «malaise» à droite sur la question de la sécurité. «Il y a des différences, naturellement, il y en a dans nos caractères», explique-t-il. «Je les assume simplement parce que je pense qu'il faut qu'on ait des débats sereins. Personne ne croirait qu'il ne puisse pas y avoir entre nous des débats sur tel ou tel sujet. Ce ne serait pas crédible», a-t-il ajouté.

Interrogé sur le discours prononcé fin juillet par Nicolas Sarkozy à Grenoble, point de départ du tour de vis sécuritaire du gouvernement, le premier ministre reconnaît en filigrane qu'il n'aurait pas utilisé les mots du chef de l'Etat. «Chacun a sa sensibilité et sa façon de faire les choses», explique-t-il. Si François Fillon émet des réserves sur la forme du discours, il n'en défend pas moins le fond. «C'est une politique qui respecte la loi», assure-t-il. «Dire que 15 % de la délinquance des mineurs à Paris aujourd'hui est le fait de jeunes Roumains, ça n'est pas stigmatiser une communauté, c'est simplement constater qu'on a un problème». Le premier ministre compte d'ailleurs assumer ses responsabilités. «Les décisions qui ont été annoncées par le président de la République à Grenoble, que nous avions d'ailleurs arbitrées ensemble dans des réunions préparatoires, je les mets en œuvre et je les mets en œuvre sans aucun état d'âme.»

 

Ministres recadrés

Reste que le chef du gouvernement n'a pas apprécié la «surenchère» de ceux qui, dans la majorité, se sont «servis» du thème de la sécurité «pour des motifs politiques». «Il y a eu dans mon camp un certain nombre de propos que je n'ai pas acceptés», a-t-il expliqué. Premier visé : le ministre de l'Industrie Christian Estrosi, qui a proposé de sanctionner les maires qui ne respecteraient pas leurs obligations en matière de lutte contre la délinquance. «Ce n'est pas à l'Etat de sanctionner les maires, donc je suis un peu surpris de ces paroles».

François Fillon s'est également montré réticent sur la proposition de Brice Hortefeux d'étendre la déchéance de nationalité aux personnes coupables de polygamie. «Dans les arbitrages que nous rendrons avec le président de la République dans quelques jours, nous serons très respectueux de la jurisprudence du Conseil constitutionnel qui est constant dans ce domaine, et qui prévoit que cette déchéance ne peut avoir lieu que pour des crimes graves», explique-t-il.

Le premier ministre n'en a pas moins fustigé ceux qui, à droite, critiquent la politique du gouvernement. A commencer par Bernard Kouchner, qui a songé à démissionner. François Fillon a rappelé que le ministre des Affaires étrangères avait défendu, pas plus tard que la semaine dernière, dans un discours devant les ambassadeurs français, la politique du gouvernement à l'égard des Roms.

 

Villepin au pilori

Autre ministre visé : Hervé Morin, dont les critiques ont «surpris» François Fillon. Dans son discours de rentrée aux universités d'été du Nouveau Centre qu'il préside, le ministre de la Défense a fustigé dimanche les discours «de la haine, de la peur et du bouc émissaire». «On aura l'occasion d'en parler», assure le chef du gouvernement, rappelant que Morin, en tant que membre du gouvernement, « participe à cette politique depuis plus de 3 ans» et n'a jamais émis «la moindre réserve». Interrogé sur RMC lundi matin, le ministre de la Défense «persiste et signe» : «Il y a d'un côté une politique répressive nécessaire mais l'idée d'incarcérer des parents dont les enfants seraient des délinquants, pour moi, n'a pas de sens». Candidat potentiel à la présidentielle, le président du Nouveau Centre cultive ainsi sa différence avec le parti majoritaire.

Une stratégie que Dominique de Villepin a aussi adoptée. La sortie de l'ancien premier ministre, qui avait dénoncé la semaine dernière une «tache de honte sur notre drapeau», n'a pas été appréciée à Matignon. «Ses formules grandiloquentes ne sont pas le signe d'une grande force de caractère et en plus elles ne correspondent pas à la réalité des choses», a répété François Fillon.

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 23:33

 


eiffel1.jpgLundi : Voilà que j'arrive à Paris ! Et je m'entends annoncer la bonne nouvelle aux gens qui croisent ma route : « Rassemblement le samedi 28 à midi à la Tour Eiffel ! » Un monsieur me demande pourquoi, je lui raconte. Il me dit : « Je ne suis pas tchadien moi. ». Je lui réponds : « Peut-être, mais vous êtes africain ». Il me dit qu'il n'est pas africain et je lui rétorque : « Vous rigolez ou quoi ? Vous êtes tout noir ! Alors même si vous êtes français, vous avez du sang africain dans vos veines et je marche pour votre continent Monsieur ! » Mais il a tourné les talons...

Il commence à pleuvoir. Non, pire, c'est de l'inondation !!! Aaah je suis trempée d'un coup jusqu'aux os ! Je marche et je lance l'appel pour un rendez-vous devant la tour Eiffel samedi 28 à midi... Ah ! Voilà ! Je le rencontre enfin... Poésophie. Nous nous serrons dans les bras. Que je suis contente de le rencontrer. J'attendais ce moment avec impatience. Nous rions. Je fais connaissance avec sa petite femme et sa fille. Puis nous allons manger une pizza où j'en profite pour faire ma « pub ». Poesophie m'emmène visiter le charme de Paris. J'entends de l'accordéon. Je me suis sentie un instant dans le film d'Amélie Poulain. Moi qui n'ai jamais trop aimé Paris, voilà que j'ai trouvé belle notre capitale, agréable à voir. Tant de choses comme ces bouquinistes de trottoirs, le Notre-Dame de Paris. Où est le bossu ? Ici ! Ah ah je le vois ! Nous nous sommes promenés, nous nous sommes souris, nous avons ri. Je suis vraiement heureuse d'avoir pu mettre un visage sur un de mes poètes préférés...

 

Mardi : J'ai rencontré un, non, des, scientologues... Ooooh attention ! J'ai mis les pieds dans la secte ! Bouhouuuu ! Je suis entrée dans le coeur de ce qui fait si peur à tant de personnes en France ! Et bien j'ai une chose à vous dire : j'ai plus eu l'impression d'être en plein université qu'autre chose ! Si si je vous assure ! Alors par où commencer ? Par l'étymologie. Le mot scientologie vient du latin « scio » : savoir, au sens le plus complet du terme, et du grec « logos » : étude de. Le but est de résoudre les problèmes relatifs à l'esprit, à la vie et à la pensée. Leurs buts sont « Une civilisation sans folie, sans criminels et sans guerre, dans laquelle les gens capables puissent prospérer et les gens honnêtes puissent avoir des droits, et dans laquelle l'homme soit libre d'atteindre des sommets plus élevés... »

Je suis restée assister à un cours pour « voir ». J'ai choisi celui sur « vaincre les hauts et les bas ». Ils expliquent comment différencier 2 types d'individus : les créatifs des destructifs. Puis les caractéristiques des sociaux et des anti-sociaux en décelant dans l'antisocial celui qui l'est de nature de celui qui l'est parce qu'il est opprimé par celui qui l'est de nature.

Les méthodes appliquées utilisées pour ce cours sont les mêmes méthodes utilisées par les sciences exactes qu'on m'a enseignées à la facultés des sciences humaines de Reims il y a quelques années !

Je ne peux pas tout raconter (je mettrais plus de détails dans le futur livre...) mais je peux vous dire que cela m'a bien plu, que c'était intéressant et qu'il y a beaucoup à apprendre. Ils font également beaucoup d'actions pour aider les plus démunis comme à Haïti par exemple. Pourquoi est-ce que les journaux disent que c'est une secte ? Parce qu'ils vendent des bouquins ? Parce qu'il y a des adhésions ? Si je compare aux autres religions, tous les paroissiens des églises font don de la dîme, le dimanche ou à un autre moment. Si eux sont une secte alors qu'est-ce que les catholiques ? Je n'ai pas vu autant d'or chez eux que j'en ai vu dans le Vatican. Par contre, j'ai vu des gens bien dans leur peau, qui visent à améliorer les conditions de vie des membres de la société et pour ça je trouve leur cause juste et honorable.

En dehors de la scientologie, ils étudient la dianétique. Je ne connaissais pas ce mot mais son contenu, c'est mon dada, ça l'a toujours été depuis des années. C'est la puissance de la pensée sur le corps. Vous voulez des exemples ? J'ai eu un souci avec mon côté maternel, je ne l'ai pas exprimé par ma bouche, alors mon corps a parlé pour moi, et j'ai déclenché des fibromes au sein. Je n'ai pas « digéré » le décès de mon ami Thanh, alors j'ai fait un ulcère à l'estomac, etc ... Tant que l'on a pas compris le lien qu'il y a entre l'esprit et le corps, alors nous nous empêchons d'utiliser pleinement notre potentiel. Et comme disait mon copain Einstein (il est né le 14 mars comme moi), nous n'utilisons que 10% de nos capacités mentales. » C'est exactement ce que la dianétique explique, comment ne plus retomber dans les mêmes schémas. Voilà, c'était pour donner mon avis personnel sur la découverte que j'en ai fait ce jour.

eiffel2.jpg

Mercredi : J'ai rencontré ma première tchadienne Sylvie ! J'avais déjà eu soeur Anièce au téléphone mais en voir en vrai, ça ne m'étais jamais arrivé jusqu'à ce jour ! Parce que figurez-vous que je ne suis jamais allée au Tchad encore ! Je le dis car chez les tchadiens qui commencent à me connaître, pensaient que je savais de quoi je parlais, que j'avais vu de mes propres yeux leur pays, pour agir pour la cause pour laquelle j'agis. Mais non...

Ooooh lalaaaaaaaa, je me rends compte que j'ai « oublié » de vous parler du plus important ! Vendredi dernier quand j'étais dans le gîte charmant, j'ai eu une nouvelle magnifique !

Un jeune tchadien a lu l'article qui a eu lieu à Sérent dans Ouest France et il a été si ému et touché qu'il m'a trouvé et m'a dit qu'il allait se « défoncer » pour m'aider, qu'il voulait se mobiliser et bouger pour accompagner ce mouvement, pour que mon rêve se concrétise. Mon rêve, mais pas seulement le mien, celui d'Africalor, celui du Tchad ! Ahlala, je ne sais pas quelle prière a été plus plus puissante que l'autre ou si c'est la réunion de toutes, mais il se passe quelque chose de magique. Plus de 100 tchadiens se sont mis en contact avec moi pour m'encourager. Une larme a coulé sur ma joue quand j'ai lu ce que j'ai lu... Depuis, c'est tous les jours qu'il y a des mots d'encouragement. Ca fait du bien. Ils m'ont dit : « Tu n'es plus seule, on te soutient, on est avec toi ! » Et je... Ooooh sniiiif si vous saviez comme c'est émouvant !

J'ai donc fait connaissance avec Sylvie, sa maman Fatimé qui est en vacances, ses soeurs Myriam, Cynthia, Roselyne et la petite Meryl. Nous avons parlé jusqu'à plus de minuit et partagé le logement pour dormir. C'était sympa de me retrouver entourer de tchadiennes... Allez, dodo...

 

Jeudi : Avec Sylvie, nous partons direction l'ambassade. Elle rit parce que je dis bonjour à tout le monde et tout le monde me répond, que les gens soient debout, assis à la terrasse d'un café ou sur le trottoir. Il y avait une mamie aussi assise sur sa valise. En passant devant elle, je lui dis que ça va aller mieux bientôt. Sylvie a ri et a trouver ça beau. Moi j'ai pensé qu'un peu de suggestion mentale positive ne ferait pas de mal... et que si la graine de l'espoir était en elle, et bien qu'elle attirerait les bonnes ondes et que sa vie changerait vraiment.

Je suis gaie, j'accoste tout le monde. « Rendez-vous samedi à midi au mur de la paix, au Trocadero. Quelques uns ont dû croire que c'était un rendez-vous galant... Ils auront la surprise de voir du monde ! Hi ! Hi !

Nous continuons à marcher. Le téléphone de Sylvie sonne. Elle décroche et blablatte. Je vois arriver un homme typé africain. J'en profite. Je l'accoste. Je lui montre mon dossier, je lui raconte ma vie et puis lui dis que maintenant je n'ai plus qu'à trouver l'ambassade. Il tend le bras et me dis : « C'est juste là. » Génial ! Il me guide et m'ouvre la porte. Je le regarde et lui demande : « Ne me dîtes pas que vous êtes tchadien ? » Il me répond « Si » dans un sourire... Il me dit d'expliquer cela à la personne à l'accueil, ce que je fais, puis ouvre une porte en me faisant signe de venir. Je lui dis : « Ne me dîtes pas que vous travaillez là ». Il me dit « Si »... Big canapé, télévision du Tchad... J'ai tout expliqué en détail. Il appelle une nana en relation avec la culture, me la passe. Elle me dit qu'elle préfèrerait que ce soit l'ambassade qui s'occupe de ça. Je me suis dit « Mais elle ne comprend rien ! Si l'embassade l'appelle pour lui demander de s'en occuper, ce n'est pas pour qu'elle renvoie la chose ! » Donc à part me donner son nom facebook pour que j'affiche les renseignements du rassemblement du samedi, basta elle n'a rien fait d'autre. eiffel3.jpg

 

Vendredi : Administation ! J'ai passé des heures et des heures à répondre à plus de 300 tchadiens qui ont cliqué sur « J'aime » sur la page facebook « Une marche pour la vie ». Il y en a 538 maintenant... La folie, bonne folie mais la folie. 2 jours que je m'endors entre 1h30 et 3h du mat' pour répondre aux messages privés, messages publics, mails perso, préparer cet article et tout et tout, mais qu'est-ce que c'est bon ! Le mouvement est lancé, la machine actionnée. Là je sens le potentiel de toute cette action ! Ouhouh ! Ah je ne vous ai pas dis ! J'ai un rendez-vous avec Abdelkerim du club Afrikconnexion. Il m'a invité à manger dans un restaurant éthiopien. J'y vais...

… Ohlala ! Oooolala ! Caméra et micro ! J'ai eu le droit à la total ! Je me suis dis un instant : « Ohlala c'est quoi ça ? Il m'impose la caméra et les photos. Il ne m'a même pas demandé mon avis, si j'étais d'accord ou pas. Les autres journalistes à travers la France m'ont toujours demandé... » Mais bon, c'est pour la bonne cause, alors laissons-faire. Et je n'ai pas regretté car ce fut une soirée très intéressante avec multiples personnalités africaines. A ce moment là, il n'y avait plus ni barrières ni frontières en Afrique... Et la nourriture éthiopienne était excellente ! J'ai même mangé avec les doigts, miam ! Ensuite j'ai été raccompagné et j'ai encore passer du temps sur internet pour motiver les troupes !

 

Samedi : Le grand jour ! Bon, nous n'étions pas les 200 personnes prévues, juste une vingtaine, mais ce fut les 20 meilleures ! Merci à tous ceux qui se sont donnés la peine de se déplacer, à tous ceux qui n'auraient loupé ça pour rien au monde ! Pour moi, cette journée, et soirée sont mémorables et resteront dans les annales de ma vie ! Tout d'abord, nous sommes partis de la république avec Roselyne et Sénoussi et un ami à lui. Sénoussi est mon porte-parole tchadien. Il a été mon premier contact tchadien en France, celui qui a lu l'article qui a été fait à Sérent, dans l'Ouest France. Merci d'ailleurs à celui qui l'a écrit. Il a été le meilleur journaliste, celui qui a le mieux expliqué mon histoire, sans négliger certains détails important. Quand Sénoussi l'a lu, et bien il en a été touché. Voici le courrier qu'il m'a écrit :

« Bonsoir illustre inconnue,

Je suis un étudiant tchadien en France, de formation juridique et je suis resté scotché à la lecture du poignant article qui a été fait sur vous dans ouestfrance. Je suis sincérement et profondement ému et touché par votre action foncièrement humanitaire au tchad et votre pélérinage est tout a votre honneur, cependant memes les mots me manquent pour vous témoigner ma gratitude et mon profond respect.
Cela dit je fais parti des tchadiens qui veulent rentrer et agir chez eux au tchad et militer dans l'humanitaire. J'ai aussi développé un projet dans ce sens avec des amis que je vous exposerai avec grand plaisir si j'ai un jour l'honneur de vous rencontrer. Votre action m'inspire beaucoup et votre profil facebook suscite mon intéret à vous rencontrer ou en tout à vous connaitre un peu.
Merci pour ce que vous faites pour les femmes tchadiennes et puis bon courage.

Ps : si vous souhaiter me contacter ou me répondre je reste joignable .»

Là, je lui demande s'il accepte que j'utilise son courrier pour montrer aux autres l'exemple. Si un tchadien me soutient, les autres suivront.

« Je vous remercie d'avoir accepté ma demande d'amitié sur facebook et je me tarde de vous rencontrer car depuis hier votre action combien noble, secoue ma conscience et m'empêche de penser à autre chose sauf à me demander sans cesse comment avez-vous fait pour songer à chose pareille ? c'est sans doute du génie et comme vous le dites il faut etre assez fou pour vouloir changer le monde et y parvenir !!! Et vous remarquerez que j'ai du mal à me remettre de mes émotions...
Alors pour vous répondre, oui j'accepte et d'ailleurs la plupart de mes amis de reflexion sur le tchad acceptent de vous soutenir mais nous pouvons encore faire mieux si vous voulez qu'on fasse quelques chose pour vous. Personnellement je suis pret à tout pour mon pays et à aider tout ce qui veulent bien aider mon pays à aller de l'avant. Merci à vous et au plaisir de vous rencontrer. »

« Je suis à l'origine d'une action de soutien et de lévée de fonds à la faveur de votre projet et croyez moi je vais me défoncer pour que votre réve pour les femmes tchadiennes devienne une réalité.
Je voudrai tellement me joindre à vous avec amis(es) de réflexion car je suis encore une fois plus que touché du fond du coeur par votre action. Cependant, je souhaiterai traduire cette marque de sympathie en soutien concret. Mais pour cela il faudrait que je parle de vive voix avec vous et convenir d'une prochaine rencontre si possible.

Merci de trouver, malgré la fatigue et le sacrifice le temps de me répondre.
Bon courage et à bientot »

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Franchement, cet homme a fait couler des larmes de joie sur mon visage... Il va se « défoncer » pour me soutenir ! Que c'est beau ! Que c'est honorable ! Oooh snif de joie, c'est si intense ces émotions... Merci Sénoussi, tu es l'élément déclencheur de ce samedi et je suis vraiment heureuse de t'avoir rencontré. Tu seras toujours dans mon coeur, comme vous tous que j'ai connu aujourd'hui et hier et demain, vous serez toujours dans mon coeur et en mon âme.

Et donc nous avons rejoins les soeurs de Roselyne et nous avons tous marché jusqu'à la tour Eiffel. Là nous sommes arrivées mais à part des manifestants pour le féministe, il n'y avait pas beaucoup de tchadien en vue. Ah, si il y a

A nous tous nous y arriverons. Chacun de vous, chacun de nous sommes une goutte d'eau et nous pouvons former l'océan ! Nous formerons l'océan !

Chacun a sa particularité, chacun va être missionneé. L'année 2011 va être l'année du Tchad. Nous allons organiser un concert le 14 février en votre pays. Tous les amoureux du Tchad vont y participer. Ce sera le concert « Pour l'Amour du Tchad » ! Je vais avoir un rendez-vous avec l'ambassadeur du Tchad et je vais lui demander - nous allons lui demander – de se mettre en contact avec toutes les ambassades du Tchad dans tous les pays où se trouvent des tchadiens et nous allons organiser un concert dans chacun de ses pays car nous n'allons pas nous arrêter à la maternité. Celle-ci n'est qu'un élément déclencheur ! La maternité, c'est tout le service santé, tout le service scolarité et tout ce qui entoure ces systèmes ! Si vous relevez votre pays de ses misères, vous serez un exemple pour tous les autres pays du Tiers-Monde, pour tous ceux qui ont besoin de se remonter. Car dans deux ans, ce sera peut-être la Somalie, l'Ethiopie, Le Burkina Faso, l'Algérie, et tous ceux qui en ont besoin.

C'est beau de croire que si ou que ça, de croire que l'habit fait le moine, mais il y a plus important que la croyance, et c'est la foi, la foi que tout est possible ! Et ce n'est pas une utopie !

La pensée est créatrice et la parole est productive, alors surveillez vos pensées et vos paroles car celles ci sont vos premières prières ! Avant même de penser à aller dans une église ou dans une mosquée, avant de penser à se mettre à genoux pour prier, soyez reliés et vivez votre foi ! J'insiste et je persiste : vos pensées sont vos premières prières, ainsi que vos paroles alors soyez positif ! La parole de Dieu, c'est la matérialisation de vos pensées ! Demandez et vous recevrez ! Frappez et on vous ouvrira ! Ca marche si vos pensées sont saines, sans arrières pensées néfastes, sans côté vénal, avec la pureté du coeur ! Ayez foi !

Ohlala j'ai parlé parlé parlé jusqu'à 1 h du matin come cela. Et quel bonheur de les voir écouter et approuver et de sentir leurs ailes pousser dans leurs dos. Ils sont motivés je le sens, ils ont envie d'apporter quelque chose de bon à leur pays, ils veulent aider leur pays. Et oh miracle sur qui nous tombons en pleine rue ? Sur l'ancien ministre du Tchad, Fidel Moungar et sa femme ! Quel poignée de main chaleureuse ! Sa femme applaudissait ! Le hasard a fait que la veille il avait entendu parler de ma marche et qu'il se demandait comment faire pour me rencontrer. Ils avaient vu le blog et en étaient touchés et là pif paf pouf, tout le monde se croise et tout le monde parle et tout le monde est heureux ! Et je lui parle du concert que je veux faire, des concerts partout dans le monde et il pense à MC Solar, alors il a promis d'essayer avec d'autres de contacter MCS pour lui demander de parrainer avec d'autres célébrités tchadiennes une initiative aussi louable que la vôtre m'a-t-'il dit !

eiffel5.jpgOoooh sniif snif snif je ne vais encore pas réussir à dormir avec toute cette excitation si bonne ! Je vais m'envoler de bonheur ! Tous ces sourires, toute cette joie dans leurs yeux, ça me rend heureuse !

 

Dimanche : J'attends un événement particulier avec impatience... C'est une rencontre avec un moine... Un que j'ai déjà vu et que j'ai l'occasion de revoir... Cela est presque fondamental. Comme si d'un certain côté nous devions nous mettre au monde... J'ai des questions à lui poser.

… Voilà. Je lui ai demandé qu'elle est l'unité de sa discipline. Il m'a répondu que c'était de tout faire dans la Vérité, de la plus petite chose à la plus grande chose.

Je pense qu'en aillant passer autant de temps dans le silence, il doit avoir une connaissance de lui-même excellente. Il a du avoir le temps de la réflexion après toute ces années. Mais qu'est-ce que la Vérité ? Est-ce « savoir voir », tout simplement ? Est-ce avancer ce qui est évident pour sa conscience ?

La Vérité est en fonction de ce qui existe, de notre être existant. La Vérité est en fonction de la chair de notre corps, de ce qui nous détermine dans l'expression de ce que l'on est, dans la conception de notre spontanéité en fonction de notre entendement. La Vérité, Notre Vérité est ce qui nous sert., ce qui nous éveille. Mais ce qui semble évident pour soi ne l'est pas forcément pour les autres... La Vérité doit être impériale, solide et fidèle. L'idéal serait que la Vérité soit commune. Cela aiderait le monde à aller mieux...

Je lui ai demandé comment s'articulait la détermination de son éthique ? Il m'a répondu que c'était de se laisser attirer par le Bien. Passer de l'Amour intentionnel à l'Amour réel. Prendre les moyens conséquent en vue de la fin envisagée...

Il parle bien... J'aimerai avoir sa clarté d'esprit.

Je me demande quelles sont les confrontations qu'il mène avec lui-même ? Il me parle de son égo, de son combat contre le désamour, contre l'auto-dépréciation, de son combat pour se ramener à l'humilité, sans cesse... Je le remercie d'avoir partager ce moment avec moi et d'avoir bien voulu répondre à mes questions. Je le sens réfléchir aux conditions de son comportement, à ce qui va caractériser l'essence de Sa vérité... C'est un être commun à nous, même s'il ne fait pas partie du commun des mortels... C'est un ange...

Est-ce qu'il se permet de s'approprier quelque chose ? L'usage, mais pas la possession me dit-il... On peut user mais pas abuser, confirma-t-'il

Son aventure intellectuel doit être un pèlerinage en lui-même ! Plus de 20 ans sans trop parler, je ne vous dis pas le cheminement qu'il doit y avoir entre ses neurones ! Si l'homme est fait à l'image de Dieu et qu'il créée, que peut-il se permettre, lui, de rendre fécond ? Il me répond qu'il créé toujours à partir du préalable. Que c'est ça la pro-création. Que l'on participe à l'action en étant l'instrument du créateur, un peu comme un artiste qui donne vie à la matière par son inspiration.

Ce qui est le plus fondamental pour lui, c'est l'Amour. Il me dit qu'il faut en mettre partout, avec gratuité, sans gloire ni profit ni succès.

Ma dernière question a été de lui demander quel est l'expression de ses sens. Et a cela il m'a répondu : « Le toucher pour le concret et le regard pour l'intelligence. »

Ce grand moine est un penseur dans l'essence de ses sens et c'est pour moi un hommage que je lui fait. Il existe dans l'esthétique de sa psychologie, il transcende le monde dans son être en étant à l'écoute de sa liberté. Tu iras au paradis Grand Moine.

 

Voilà, je termine ce dimanche dans un accès de spiritualité avant d'aller me coucher car il est quand même 2h du matin... Je tiens quand même à vous dire avant que cette semaine, 586€ ont été récolté, et pas toute seule puisque Sénoussi en a ramené 200 en allant frapper aux portes des mosquées. Merci Sénoussi pour ton soutien précieux. Merci à tous les tchadiens qui m'ont aidé cette semaine, qui m'ont logé et nourris. Nous en sommes dons à 5286€. On s'approche du but...

Bonne nuit.

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 23:28

 

Pour Bernard Kouchner, «s'en aller, c'est déserter».
Pour Bernard Kouchner, «s'en aller, c'est déserter». Crédits photo : AFP

VIDÉO - «Je ne suis pas content de cette polémique», a confié lundi le ministre des Affaires étrangères sur RTL, estimant que l'image de la France à l'étranger avait souffert et nécessitait un «travail d'explication».

Il a failli claquer la porte. «Je ne suis pas content de ce qui s'est passé, je ne suis pas content de cette polémique», a confié lundi matin sur RTL Bernard Kouchner, à propos des expulsions de Roms. Sortant de sa réserve, le ministre des Affaires étrangères a estimé que l'image de la France à l'étranger avait souffert de cette politique et que cela nécessitait un «travail d'explication». Pour la première fois depuis son entrée au gouvernement, en mai 2007, il aurait «profondément» songé à présenter sa démission. Au point d'en parler avec Nicolas Sarkozy. Prié de dire ce qui l'avait retenu, Bernard Kouchner a répondu : «L'efficacité. Qu'est-ce que ça aurait fait pour les Roms?» Avant d'ajouter: «S'en aller, c'est déserter».

L'ancien socialiste a également déploré les conditions de vie de cette population en France. «Ça me fend le cœur de voir, pas seulement les Roms, beaucoup d'autres aussi mais les Roms en particulier, être malmenés, être exploités, des enfants qui sont drogués pour paraître malades et apitoyer les populations. Il y a une oppression et même une esclavagisation de ces populations.»

 

Difficile équilibre politique

Vendredi, Bernard Kouchner avait pourtant défendu la politique de Nicolas Sarkozy envers les Roms, fustigeant un rapport de l'ONU qui déplorait «la tenue de discours politiques de nature discriminatoire en France» et demandait d'éviter «les rapatriements collectifs». Le ministre des Affaires étrangères avait alors fermement critiqué le rapport : «Oui à la critique, non à la caricature et l'amalgame».

Pour défendre Nicolas Sarkozy, Bernard Kouchner avait déclaré que «jamais le président de la République n'a stigmatisé une minorité en fonction de son origine» et estimé que Paris respectait «scrupuleusement» les lois. Tout en restant vague, le ministre des Affaires étrangères avait néanmoins déclaré : «Je vous mentirais et je renierais mon engagement de toute une vie si je vous disais que cet éclat autour des Roms m'a fait plaisir.»

Depuis 2007, Bernard Kouchner tente de trouver un équilibre entre son passé d'homme de gauche et son appartenance à un gouvernement de droite. Une mission difficile pour le fondateur de Médecins sans frontières, qui doit régulièrement répondre d'une politique ancrée sans complexes à droite, vilipendée par son ancien parti.

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 23:26

undi 30 août 2010   

Depuis la proclamation des résultats du premier tour de la présidentielle du 27 juin 2010, le Premier Sinistre, oh ! Ministre de Guinée s’attèle à célébrer un mariage forcé entre la Commission Nationale Indépendante (CENI) et le Ministère de l’Administration du Territoire et des Affaires Politiques (MATAP). Il veut transformer ce ministère en « Ministère de l’Administration de truands adeptes de sa politique ». Le but, tripatouiller la constitution et permettre l’élection de son outsider de « Professeur » qui lui a promis une transition renouvelée en Contrat à durée indéterminée.

Beaucoup d’observateurs s’étonnent de l’attitude de Jean- Marie Doré qu’ils croyaient honnête, intègre et républicain. Ils ont seulement dû oublier que sa vie politique est marquée par ses innombrables volt- face, sa rhétorique creuse, sa flagornerie et ses déclarations inopportunes.

Siégeant dans l’opposition « des années 90 » le jour, bon nombre de leaders politiques de l’époque savaient qu’il se faisait inviter à la table du Général Lansana Conté. Il déballait tout ce qui avait été dit, décidé et envisagé par ses pairs. Ainsi, Jean- Marie Doré a participé à toutes les oppositions guinéennes sans jamais être un opposant à un régime en place. Il a toujours été un opposant diurne qui se transforme, la nuit tombée, en thuriféraire et chantre du système politique qu’il prétend combattre. Inutile de revenir sur ses propositions de dernier instant qui déroutaient militants et leaders politiques. La dernière en date, c’est son fameux comité ad- hoc qu’il proposa dans la stupeur totale au temps de Dadis.

Il aura fallu que l’actuel premier ministre soit décrié par la classe politique alors constituée en forces vives pour qu’il revienne en arrière lors de la remise des conclusions dudit comité. C’était le 17 août 2009 au Palais du Peuple.

C’est cette proposition de comité ad- hoc qui finit par perdre le Capitaine Moussa Dadis qui crut naïvement pouvoir se faire élire Président de la République. Les conséquences furent le 28 septembre et le 3 décembre 2009. On peut affirmer, toute réserve faite, que, n’eut été les propositions fantaisistes de ce comité, Dadis aurait résisté aux pressions de ces mouvements de soutien et aurait respecté ses engagements. En tout état de cause, la proposition hasardeuse de Jean- Marie Doré a coûté chère et à Dadis et à la Guinée.

Aujourd’hui, la même personne joue au fauteur de trouble en faisant une autre proposition dont les conséquences risquent d’entrainer la Guinée dans une situation qu’elle n’aura jamais connue auparavant. En effet, cet homme qui, apparemment n’a tiré aucune leçon de l’histoire politique, veut s’octroyer la modification de la constitution guinéenne entre le premier tour et le second prévu le 19 septembre 2010. Pourtant, il faisait partie de ceux qui ont dénoncé la modification de cette même constitution en décembre 2003 permettant ainsi au Général Conté de se maintenir au pouvoir.

Attitude très peu étonnante de la part de cet « opposant en carton », qui se trouvent aujourd’hui au milieu du cercle des auteurs de la modification de 2003. Un cercle qui porte bien son nom « Arc- en ciel » et qui, contrairement à celui d’Afrique de Sud, ne symbolise pas une multitude raciale. Il est un conglomérat de politiciens de toutes les couleurs : fossoyeurs, renégat, transporteurs de fonds de campagne, usurpateurs de cachet et signature du Président Conté, acteurs supposés des massacres du 28 septembre 2009. Justement, l’interview que leur « Professeur » a accordé à une chaine panafricaine et dans laquelle il accuse l’un de ses alliés, en l’occurrence Papa Koly Kourouma, d’avoir orchestré le bain de sang du stade prouve à suffisance le caractère cosmopolite et contre- nature de ce groupe.

Ces éléments montrent qu’il ya des personnes pour lesquelles l’intérêt supérieur de la nation ne signifie rien face à leurs intérêts bassement personnels. Au cas contraire, comment Jean- Marie Doré peut- il vouloir toucher à une constitution qui a été proposée et validée par un acte officiel au plus haut degré. Face à cette audace, on peut se demander au nom de qui, de quoi et pourquoi, le premier Ministre agit.

Quelques hypothèses s’imposent et elles sont plus probantes les unes que les autres.

Jean- Marie Doré veut conduire la Guinée dans le chaos en retardant la transition qui a déjà dépassé la durée qui lui avait fixée. Pour ce faire, il a imaginé ce scénario catastrophe de modification constitutionnelle qui pourrait pousser les Guinéens à bout. Du coup, il en résulterait un soulèvement populaire. Il sait pertinemment que les populations qui ont vaillamment lutté et versé leur sang ne se laisseront plus jamais berner, même par plus important que lui, Jean- Marie Doré.

Le Premier ministre nourrit le dessein satanique d’œuvrer à la fraude électorale en associant une institution qui ne saurait être neutre : le Ministère de l’Administration du Territoire qui est sous son contrôle. Le fait que des personnes aguerries à la fraude et qui ont intronisé l’adversaire de leur allié du jour fassent partie de leur « Arc- en Duel » en dit long. N’est- ce pas que leur challenger n’a pas hésité à fomenter un coup d’Etat contre le Général Lansana Conté en perpétrant une agression contre la Guinée, à partir des régions de la Guinée- Forestière ?

Jean- Marie Doré veut entacher la transition assumée par le Général Sékouba Konaté. Pire, par son acte, il pourrait sacrifier notre peuple et le Général lui- même. Il parviendrait alors à ses fins : tricher pour d’Alpha Condé qui lui a fait miroiter une reconduite à son poste actuel.

Cette hypothèse commence à faire son chemin car, les Guinéens et de nombreux observateurs commencent à se poser de questions. Certains estiment (à tort espérons- le) que le Général Sékouba Konaté est derrière ce coup de sabre que tente Jean- Marie Doré dans la constitution. Ils évoquent à l’appui de leur thèse le fait que le Premier Ministre ne se risquerait pas, et pour quelque raison que ce soit, dans une telle aventure s’il ne bénéficiait de l’appui du Président de la Transition. On voit bien qu’au- delà des effets pervers de la tentative de modification de la constitution, c’est la crédibilité du Président de la République par Intérim qui en prend un sérieux coup.

Enfin, Jean- Marie aurait des complices. En plus de son allié alpha Condé, des personnes tapies dans l’ombre tireraient, pense- t- on, les ficelles pour saboter la transition et l’action du Général Sékouba. Le but, empêcher la tenue du second tour et, au cas échéant, imposer Alpha Condé à la suite de fraude.

Cela générait forcément des troubles qui pousseraient les faucons du pouvoir défunt à évincer le Général Sékouba et ses partisans modérés. En cela, il serait appuyé par des vieux généraux à la retraite, notamment ceux qui ont trahi le Général Lansana Conté et qui, à force de bassesse, sont revenus dans sa grâce. Ces nostalgiques, on s’en souvient, avaient provoqué des troubles en Guinée- Forestière à la fin « des années 80 ». Soutien de pacotille au Président Conté à son arrivée au pouvoir, ils n’ont pas tardé de se rebeller contre lui en passant dans une opposition de paille.

En outre, ils sont de ceux qui ont orchestré l’arrestation de Diarra Traoré et poussé plusieurs vaillants officiers à la retraite afin de pouvoir se positionner. Ce sont les mêmes qui ont tenté, au nom d’une coordination de la Basse- Côte montée de toute pièce, de forcer l’alliance avec le RPG d’Alpha Condé. Ces ethnocentriques qui gravitent autour de l’arc- en ciel aux flèches écornées semblent ignorer que leur temps est passé. Que l’heure est aux nouvelles générations pour lesquelles la démocratie n’a pas de prix.

Face à toutes les manigances soupçonnées ou avérées, une seule chose compte : La Guinée. Aucune personne, aucune autorité, aucune entité socio- professionnelle ou politique n’a le monopole de la terre- Guinée. Aucun groupe ethnique n’a l’exclusive du pouvoir et ne peut considérer une personne d’une ethnie différente de la leur indigne de diriger le pays. Malheureusement, il ya des personnes pour lesquelles tout Guinéen qui ne serait pas de leur appartenance ethnique et qui arriverait au pouvoir est un usurpateur.

Ce fut le cas lorsque le Comité Militaire de Redressement National (CMRN), ayant à sa tête le Général Lansana Conté, pris le pouvoir en 1984 après la mort de Sékou Touré. Ceux qui n’avaient pas hésité d’indexer Lansana Conté comme l’usurpateur soussou pour s’attirer un électorat à base ethnique se souviennent, les 72 bougies soufflées, qu’ils sont d’ascendance maternelle soussou. Tout cela, ne répond qu’à un seul et unique but : jouer la fibre ethnique pour opposer les Guinéens et satisfaire son obsession du pouvoir.

Mais, je dis qu’aucun Guinéen n’a le monopole du patriotisme. Nous avons tous les mêmes droits et devoirs dans cette portion territoriale de l’Afrique que nous aimons au même titre. Que ceux qui cherchent le pouvoir pour venger les leurs ou à leur profit exclusif le tiennent pour acquis : à la moindre tentative de déstabiliser la Guinée par leur extrémisme politique et leur ethnocentrisme stupide, ils auront tous les Guinéens contre eux. Ils se retrouveront seuls contre tous car la conscience d’appartenance à une entité nationale est désormais une réalité dans notre pays.

La Guinée seule compte. Il n’y aura pas de conflit dans notre pays parce qu’une personne répondant à tel ou tel patronyme prétend légitimement au pouvoir. Qui, en Guinée n’est pas ressortissant d’une région ou membre d’une entité ethnique ? Faudrait- il coller tous les maux du pays à une région ou une ethnie différente de la nôtre ? Qui a le droit de manipuler le peuple en se faisant passer pour le saint de saints et traiter les autres de tous les qualificatifs abjects ? Au nom de quoi indexe- t- on l’élite intellectuelle ou financière de telle ou telle ethnie comme le fait le leader du RPG ? Que voudrait- il en affirmant : « les commerçants peuls sont un groupe de mafieux autour de Cellou Dalein » dixit Alpha Condé. Au nom de quoi quelqu’un pourrait- il revendiquer les quelques milliers de km2 qui forment ce beau pays de l’Afrique de l’Ouest comme sa propriété privée ?

La Guinée appartient à tous les Guinéens sans exception. Elle est la terre de nos ancêtres communs ou différents. Une chose est claire et irréfutable, tous ceux qui l’habitent ont le droit de prétendre légitimement à la magistrature suprême. C’est au peuple et à lui seul d’en conférer le mandat. La constitution qui définit les prérogatives et qui en est le garant est intouchable. Ce n’est ni un Président de la République, encore moins un premier ministre, qui y changera ne serait- ce qu’une virgule. A plus forte raison la fouler au sol en violant son fondement et ses principes. Ce temps est révolu car le peuple veille !

Dorénavant, et plus que par le passé, nous devons nous mobiliser pour empêcher les vieilles peaux de sacrifier à nouveau les jeunes générations. Ce n’est pas après avoir promené sa bosse dans le monde entier qu’on viendra au crépuscule de sa vie s’accaparer de la Guinée comme l’on ferait d’une fille volage. Ce n’est pas, non plus, d’une fonction préalablement transitoire qu’on s’éternisera en voulant réviser la constitution au nom de fallacieux soucis d’efficacité.

Ce n’est pas, et loin s’en faut, en valorisant faussement les conventions internationales et en reléguant la constitution en simple contrat interne à un pays qu’on abusera le peuple. Faut- il rappeler à monsieur Jean- Marie Doré que les accords de Ouaga ne sauraient primer sur la constitution ? En revanche, il a l’obligation de respecter ces textes : l’un instaurant la transition ; l’autre étant le fondement de la République. A ce titre, il n’a le droit, ni institutionnellement ni juridiquement, d’initier une quelconque modification. Le Conseil National de la Transition (CNT) est la seule institution qui, jusqu’à preuve de contraire, dispose d’une telle prérogative.

Enfin, la Guinée d’abord ! Pour toutes les Guinéennes et tous les Guinéens. La Guinée n’échoira plus jamais entre les mains de nostalgique, de dictateur, d’opportuniste, de va- t- en guerre et d’ethnocentriques viscéraux.

La Guinée d’abord ! Pour sauver le peuple, le pays, la nation et les épargner des affres de la division.

La Guinée d’abord ! Pour que les destinées du peuple échoient au plus méritant. Celui qui sera choisi par la voie des urnes à travers un scrutin paisible, démocratique et transparent le 19 septembre 2010. Ceux qui ne veulent pas le parachèvement du processus électoral dans l’unité et l’entente peuvent renoncer à leur candidature.

La Guinée ne s’en portera pas plus mal. Bien au contraire !

Lamarana Petty Diallo
Contact : lamaranapetty@yahoo.fr
Pour www.nlsguinee.com

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