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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 08:49
Chacun devant prioritairement s'actionner pour son bien, il urge que l'Afrique se dote d'une force militaire propre, capable d'intervenir indépendamment dans tout pays et constituant une menace pour les frères en quête de fratricide distorsion.

La leçon bien apprise…
Prise en otage généralisée...

Il ressort du conflit à l’Est de la république tchadienne menaçant la stabilité institutionnelle issue du même moule et de celle du Darfour soudanais, d’infâmes nauséabondes tactiques morbides, héritées de l’apprentissage civilisatrice de ceux que l’on dénomma indigènes et qui nécessita de force leur intégration dans l’internationalisme protecteur et garant de paix entre Homme.

L’intelligence s’avérant n’être pas lié à son niveau de développement structuro-économique, les assimilés civilisés en bon élèves soucieux de faire valoir leur apprentissage se lancent dans des prises en otages que le maître international, lui-même victime, se contraint d’éluder, voire adouber au nom de sacro-saint respect des règles qu’il dicte, applique et prône en égalitarisme humain.

C’est ainsi que fort des acquis de formation dans les traces des civilisateurs, fort du soutien de ces derniers pour la pérennité de ces acquis auprès de la majorité d’anciens indigènes, tenu en respect d'avec les armes des civilisateurs, les sponsorisés détenteur des rênes publiques et par adjonction de vies africaines, use ironiquement et à bon escient les leçons apprises, à l’encontre de leur maître, et mortellement à l’encontre des leurs semblables administrés (objet expiatoire d’une part par excellence et de chantage sous pendant international d’autre part).

Les derniers événements guerriers à la frontière tchado-soudanaise révèle admirablement le degré d’assimilation des élèves sponsorisés.

En effet le président Idriss Déby, du Tchad, qui entend bien prendre le pas victorieux, tout au moins sur l’angle médiatique face à la contestation armée de son pouvoir (issue de son propre clan politique et majoritairement ethnique), prendrait en otage l’international par des actes issus d’instructions civilisatrices ayant faits leurs preuves sous d’autres cieux (Irak, Palestine, Georgie, Sri-Lanka, R.D. Congo...).

Quand bien même de gros doute resterait en suspend sur sa quasi-totale victoire militaire annoncée, et dont-on peut juger en contrariété de sa grande munificence en attaques verbales, l’absence de visibilité réelle de ses victoires. Ironiquement quelques 10 à 20 véhicules et corps de victimes, quelques frères d’armes sont exposés au grand jour, dont un chef d’armée rebelle (Mahamat Hamoda Bechir).

Il est sensiblement compréhensible que l’arrestation d’un chef militaire rebelle sur le champ de guerre, puise conduire à la destruction de quelques matériels et produire quelques victimes.

Ce qui pourrait tendre en analyse de la situation, le vainqueur ne s’égosillant pas à crier victoire qu’il vit hautainement, à laisser entendre que ce dernier serait en quête de soutien tous azimuts et nous plonge dans la compréhension de la suite de ses actions.

En effet, à la suite de la tentative de renversement de février 2008 où le palais présidentiel encerclé lui servit de refuge, il s’est lancé dans de grands chantiers publics dans la capitale Ndjamena, chantiers au regard du niveau de développement du pays et de la situation internationale de crise, ont été octroyés en évidence aux entreprises étrangères, celles-ci au vu de leurs investissements se voient être instrumentalisées en moyen de pression protectrice auprès de leur gouvernement respectif et plus précisément la France.
Il faut savoir protéger ses arrières via des liens forts avec l'entourage du maître.

Tel un bon joueur se doit d’avoir plusieurs atouts dans son jeu, le président Déby entend régionaliser sa survie, par l’entrée de ses forces armées en territoire soudanais.
De sorte qu’une réaction de ces derniers sur le plan militaire, n’aurait d’autre effet que d’actionner les fameux accords de défenses de 1976, qui lie son pays à la France, ce qui à terme conduirait l’internationale protectrice de paix d’y intervenir en arguant le statut quo qu’elle affectionne, pérennisant ainsi en catimini son pouvoir tancé.

Hum !!! Surtout que l'un de ses plus fidèles et écouté allié, le président Bongo, du Gabon, doyen des chefs d'Etats africains, à qui il doit en partie sa survie en février 2008 est très certainement entrain de rendre l'âme dans un hotipal espagnol.

Ses forces ont bien entendu évité le conflit direct avec les forces soudanaises, elles aussi aguerries d'une forte expérience (+ de 17 ans) de guerre fratricide avec le sud autonome "chrétien" de feu John Garand, se lançant selon les dires officiels dans la poursuite des rebelles qui y trouvaient refuge.

Là aussi la campagne médiatique nous promet des images de la centaine de prisonniers de guerre faits.

A l’évidence il ressort de cette stratégie que l’Etat du Soudan, accablé sur le plan international par son action directe dans le conflit du Darfour...
Au président recherché par l’ordre judiciaire international (CPI) pour faits de guerres etc…
Que le Soudan qui se verrait ainsi humilié, en image sur sa capacité sécuritaire et militaire, soit tenté de riposte directe, ce qui "internationalement" renforcerait la posture victime dont s'affuble le président Déby.

A défaut d'intervention militaire directe au Tchad, que soit actionnée la voie indirecte d'incitation des troupes rebelles sur son territoire, troupes certainement désarçonnées et désorganisées par la victoire médiatique actuelle du président Déby.

Cette morbide intention de régionalisation macabre, du conflit des anciens frères amis, qui ne cessent de signer sous l'égide de l'international de paix, des ententes illusoires, présage le cinglant dans lequel se démène en dérision l'international.
Pris dans le feu des basses tactiques de ses bras armés, l'international semble opter de la maxime de trois singes, n'entendant pas les cries d'orfraies des indigènes, ne voyant pas leurs stupeurs, il ne peut valablement se prononcer.
A défaut d'un vainqueur et absorption des victimes à la civilisation précaire, il est sollicité des médiations interafricaine (Sarkozy sollicitant Kadhafi hum!!!).

Chacun devant prioritairement s'actionner pour son bien, il urge que l'Afrique se dote d'une force militaire propre, capable d'intervenir indépendamment dans tout pays et constituant une menace pour les frères en quête de fratricide distorsion.

Srce: visionafricaine.com

Samedi 23 Mai 2009 - 19:12
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